La forêt de Vizzavona au coeur du Parc naturel régional de Corse.
- Qu’est-ce qui a été voté concernant le Parc régional ?
- Nous avons voté le principe de la mise à enquête publique du projet de charte du parc régional de Corse, qui a été un peu modifié. La Charte permettra de récupérer le label « Parc régional » que la Corse n’a plus depuis 2011. Elle a, par une certaine tolérance, plus ou moins gardé l’appellation. Il faut, maintenant, que la Charte soit finalisée pour que, sur les quinze ans à-venir, le parc ait, de nouveau, un cadre et des directives claires. Récupérer ce label est très important.
- Pourquoi la Corse a-t-elle perdu le label ?
- Pour un certain nombre de raisons connues. Il y a eu beaucoup de retard dans la rédaction de la nouvelle Charte. Le vote de la dernière Assemblée de Corse a validé le périmètre d’études, c’est-à-dire les nouvelles communes qui intègrent le parc. De nombreuses communes ont demandé à intégrer le parc, ce qui nous rend très optimiste sur son avenir.
- Combien de communes compte le parc ?
- Il compterait 171 communes, plus la dizaine qui ont demandé à rentrer. Soit environ 180 communes qui forment une entité, un syndicat mixte dans lequel sont également présent la CTC et les deux Conseils départementaux, donc, à terme, la collectivité unique.
- N’importe quelle commune peut-elle rentrer dans le parc ou faut-il certains critères ?
- Il faut, bien entendu, certains critères de pertinence par rapport aux qualités propres du milieu naturel et à sa préservation. Les communes urbaines ne peuvent pas entrer dans le parc. Ce sont, donc, des communes rurales de bord de mer, comme de montagne.
- Quel est l’avantage de ce label ?
- Ce label conditionne l’existence d’un syndicat mixte et son adhésion à la fédération nationale des Parcs régionaux. C’est une garantie de qualité et de mise en œuvre d’un certain nombre d’actions sur les missions fondamentales du parc qui sont, d’abord, la préservation de la biodiversité. On connaît bien toutes les actions menées autour de la préservation du mouflon, de l’altore, du gypaète barbu et des balbuzards-pécheurs…, la réintroduction du cerf… et bien d’autres encore. L’autre volet est la mise en valeur économique d’un territoire sur lequel des gens vivent, tels que le GR20… Le label conditionne l’existence de tout cela dans un projet de charte basé sur des orientations politiques générales. Ce projet doit être validé par l’Assemblée de Corse et donnera, au final, une vraie visibilité aux actions du parc.
- Quelles sont les grandes orientations proposées ?
- Elles ont déjà été validées l’année dernière par l’Assemblée de Corse. Elles s’articulent autour de la plaine, de la montagne, de toutes les actions de préservation de la biodiversité, de mise en valeur… Des remarques ont été faites par le ministère et le Conseil supérieur de la protection de la nature. Il a fallu en tenir compte dans l’élaboration de la charte qui est presque finalisée. Le texte sera soumis à consultation publique et pourra encore être modifié. Ensuite, le texte définitif passera, de nouveau, devant l’Assemblée de Corse pour une validation définitive. On peut espérer qu’à la fin de l’année, le parc sera sécurisé pour quinze ans.
- Quand aura lieu l’enquête publique ?
- Entre mai et juin. Elle permettra, pendant un mois, à tous les acteurs qui sont membres du parc, que ce soit les communes ou la population, de donner leurs avis sur la version de la Charte avant qu’elle ne devienne définitive. Ensuite, nous opérerons une révision des statuts et des modes de fonctionnement qui sont trop lourds. Les nouveaux statuts seront présentés à la toute dernière phase de la Charte.
- Cette Charte, sera-t-elle de nature à apaiser les inquiétudes des personnels ?
- Bien sûr ! Cette Charte est fondamentale, comme l’est le travail que nous menons actuellement à la CTC, par le biais de l’Office de l’environnement et des services du parc, pour réorganiser le parc, l’améliorer, le mutualiser, le rationnaliser, apporter une rigueur budgétaire avec la baisse du budget global… Il s’agit de lui donner un nouveau souffle qui est absolument nécessaire.
Propos recueillis par Nicole MARI.
- Nous avons voté le principe de la mise à enquête publique du projet de charte du parc régional de Corse, qui a été un peu modifié. La Charte permettra de récupérer le label « Parc régional » que la Corse n’a plus depuis 2011. Elle a, par une certaine tolérance, plus ou moins gardé l’appellation. Il faut, maintenant, que la Charte soit finalisée pour que, sur les quinze ans à-venir, le parc ait, de nouveau, un cadre et des directives claires. Récupérer ce label est très important.
- Pourquoi la Corse a-t-elle perdu le label ?
- Pour un certain nombre de raisons connues. Il y a eu beaucoup de retard dans la rédaction de la nouvelle Charte. Le vote de la dernière Assemblée de Corse a validé le périmètre d’études, c’est-à-dire les nouvelles communes qui intègrent le parc. De nombreuses communes ont demandé à intégrer le parc, ce qui nous rend très optimiste sur son avenir.
- Combien de communes compte le parc ?
- Il compterait 171 communes, plus la dizaine qui ont demandé à rentrer. Soit environ 180 communes qui forment une entité, un syndicat mixte dans lequel sont également présent la CTC et les deux Conseils départementaux, donc, à terme, la collectivité unique.
- N’importe quelle commune peut-elle rentrer dans le parc ou faut-il certains critères ?
- Il faut, bien entendu, certains critères de pertinence par rapport aux qualités propres du milieu naturel et à sa préservation. Les communes urbaines ne peuvent pas entrer dans le parc. Ce sont, donc, des communes rurales de bord de mer, comme de montagne.
- Quel est l’avantage de ce label ?
- Ce label conditionne l’existence d’un syndicat mixte et son adhésion à la fédération nationale des Parcs régionaux. C’est une garantie de qualité et de mise en œuvre d’un certain nombre d’actions sur les missions fondamentales du parc qui sont, d’abord, la préservation de la biodiversité. On connaît bien toutes les actions menées autour de la préservation du mouflon, de l’altore, du gypaète barbu et des balbuzards-pécheurs…, la réintroduction du cerf… et bien d’autres encore. L’autre volet est la mise en valeur économique d’un territoire sur lequel des gens vivent, tels que le GR20… Le label conditionne l’existence de tout cela dans un projet de charte basé sur des orientations politiques générales. Ce projet doit être validé par l’Assemblée de Corse et donnera, au final, une vraie visibilité aux actions du parc.
- Quelles sont les grandes orientations proposées ?
- Elles ont déjà été validées l’année dernière par l’Assemblée de Corse. Elles s’articulent autour de la plaine, de la montagne, de toutes les actions de préservation de la biodiversité, de mise en valeur… Des remarques ont été faites par le ministère et le Conseil supérieur de la protection de la nature. Il a fallu en tenir compte dans l’élaboration de la charte qui est presque finalisée. Le texte sera soumis à consultation publique et pourra encore être modifié. Ensuite, le texte définitif passera, de nouveau, devant l’Assemblée de Corse pour une validation définitive. On peut espérer qu’à la fin de l’année, le parc sera sécurisé pour quinze ans.
- Quand aura lieu l’enquête publique ?
- Entre mai et juin. Elle permettra, pendant un mois, à tous les acteurs qui sont membres du parc, que ce soit les communes ou la population, de donner leurs avis sur la version de la Charte avant qu’elle ne devienne définitive. Ensuite, nous opérerons une révision des statuts et des modes de fonctionnement qui sont trop lourds. Les nouveaux statuts seront présentés à la toute dernière phase de la Charte.
- Cette Charte, sera-t-elle de nature à apaiser les inquiétudes des personnels ?
- Bien sûr ! Cette Charte est fondamentale, comme l’est le travail que nous menons actuellement à la CTC, par le biais de l’Office de l’environnement et des services du parc, pour réorganiser le parc, l’améliorer, le mutualiser, le rationnaliser, apporter une rigueur budgétaire avec la baisse du budget global… Il s’agit de lui donner un nouveau souffle qui est absolument nécessaire.
Propos recueillis par Nicole MARI.
Agnès Simonpietri, conseillère exécutive et présidente de l’Office de l’environnement de la Corse.