Eric Simoni et Un' Alba Nova per Bastia entendent tout d'abord exiger la transparence dans l'attribution des logements sociaux. Pour les candidats nationalistes il importe en effet de "sortir des logiques de contingents, ceux de la mairie, de la préfecture et du conseil général notamment". Par ailleurs " la référence au règlement intérieur pour les demandes concernant le parc privé ne doit pas permettre des choix arbitraires". Toujours sur ce même plan "les contrôles devront s'exercer en amont et non aval', ce qui pour Un' Alba Nova per Bastia "permettra d'empêcher les injustices et les pressions".
Mais pour Un' Alba Nova per Bastia il est aussi des mesures d'urgences à prendre au niveau des logements sociaux.
Eric Simoni a rappelé sa liste qui est celle du "populu di Bastia" préconise "l'allègement des charges par leur intégration dans le calcul des aides octroyées, la politique du "zéro loyer" à partir de la retraite sous certaines conditions, la réhabilitation de l'habitat et l'accélération des procédures de relogement et la mise en place d'une véritable politique de rénovation des logements avec mise en sécurité des appartements et des conditions d'accueil optimal".
Passer d'une politique du logement social à une politique sociale du logement tel est l'autre grand projet de Un' Alba Nova per Bastia qui veut créer un "office municipal du logement qui permettra l'accession au logement (location ou propriété pour les revenus moyens, ne rentrant pas dans les critères d'attribution de logements sociaux."
" Le patrimoine immobilier de la municipalité doit être ainsi mis à la disposition de la population" a souligné Eric Simoni qui préconise "une remise à plat du foncier" et "l'autopromotion et les coopératives d'habitants, ce qui permettra les effets pervers de la spéculation immobilière."
Autres projets porté par Un' Alba Nova per Bastia pour lutter contre la cherté de la vie et améliorer le pouvoir d'achat des Bastiais : la création d'une coopérative d'achat pour la population bastiaise et la d'une bourse d'échange - basé sur le principe des systèmes d'échange locaux - sous l'égide la municipalité.
Mais pour Un' Alba Nova per Bastia il est aussi des mesures d'urgences à prendre au niveau des logements sociaux.
Eric Simoni a rappelé sa liste qui est celle du "populu di Bastia" préconise "l'allègement des charges par leur intégration dans le calcul des aides octroyées, la politique du "zéro loyer" à partir de la retraite sous certaines conditions, la réhabilitation de l'habitat et l'accélération des procédures de relogement et la mise en place d'une véritable politique de rénovation des logements avec mise en sécurité des appartements et des conditions d'accueil optimal".
Passer d'une politique du logement social à une politique sociale du logement tel est l'autre grand projet de Un' Alba Nova per Bastia qui veut créer un "office municipal du logement qui permettra l'accession au logement (location ou propriété pour les revenus moyens, ne rentrant pas dans les critères d'attribution de logements sociaux."
" Le patrimoine immobilier de la municipalité doit être ainsi mis à la disposition de la population" a souligné Eric Simoni qui préconise "une remise à plat du foncier" et "l'autopromotion et les coopératives d'habitants, ce qui permettra les effets pervers de la spéculation immobilière."
Autres projets porté par Un' Alba Nova per Bastia pour lutter contre la cherté de la vie et améliorer le pouvoir d'achat des Bastiais : la création d'une coopérative d'achat pour la population bastiaise et la d'une bourse d'échange - basé sur le principe des systèmes d'échange locaux - sous l'égide la municipalité.
"Nous sommes les seuls à avoir dit clairement ce que nous comptions faire au second tour"
- Pourquoi une coopérative d'achat ?
- C'est une initiative qu'il faut étendre à toute la population bastiaise, la municipalité devant jouer un rôle incitatif et facilitant sur ce plan.
- C'est une manière de faire la guerre aux grandes surfaces ?
- Les coopératives d'achat peuvent, c'est vrai, faire un petit peu d'ombre aux grandes surfaces mais surtout les obliger à revoir un peu leurs prix pour entrer dans une saine compétition, surtout au niveau des denrées de première nécessité. Aujourd'hui on se poser certaines questions : les clientèles des grandes surface sont souvent des clientèles très captives qui sont attirées par le prix d'un produit en particulier mais qui, ensuite, sont soumises aux prix de tous les autres produits.
- Et l'autopromotion : il y a t-il suffisamment de terrain pour ce faire?
- Les terrains existent. Il y a des réserves foncières qui sont utilisables . Ce qu'il faut, ici, c'est mettre à plat le patrimoine immobilier de la ville, mais les notions de coopérative d'habitat et d'autopromotion sont très importantes. Elles permettent à des gens qui ne rentrent pas dans les critères d'attribution de logements sociaux et qui n'ont pas, non plus, beaucoup de moyens, d'accéder à la location à la propriété. Il y a aussi une mise en responsabilité des locataires et on assiste dans ces structures là à un bon entretien des immeubles : on ne voit pas les dégradations que l'on voit ailleurs. C'est particulièrement intéressant et ça existe dans le monde entier, et c'est une manière d'anticiper sur la crise qui n'est pas derrière nous mais devant...
- L'attribution des logements sociaux : comment clarifier ce mode d'attribution que vous dénoncez?
- Aujourd'hui il y a une opacité que tout le monde souligne et on se rend compte qu'être président de l'office de HLM représente des enjeux parfois même électoraux. C'est, en tout cas, ce que nous retenons des récents débats qui ont eu lieu avec l'ensemble des candidats. Nous pensons qu'il faut lever toute suspicion. Au-delà des procès d'intention, nous voulons mettre en place un système garantissant une transparence totale. Il s'agira de l'une des compétences de la CAB : là il faudra des commissions qui siègent au vu et au su de tous les groupes politiques. Il faut impérativement sortir de la logique des contingents qu'il soit préfectoral, municipal ou départemental. Il faudra également jeter un œil pour voir ce qui se passe au niveau du parc privé parce que, souvent, la référence au règlement intérieur permet des attributions par arbitraire.
- La transparence concerne également le patrimoine immobilier de Bastia ?
- Tout à fait . Il s'agit aussi l'une de nos exigences, une de nos revendications premières. Il faut mettre à plat le patrimoine immobilier de la ville qui a l'air d'être classé "secret défense" et le mettre à disposition des gens qui en ont besoin, par le biais d'un office municipal du logement.
- La main tendue d'Emile Zuccarelli à François Tatti ?
- Nous nous exprimons aujourd'hui sur le logement. Nous le ferons demain sur l'emploi. Nous pensons que les Bastiais sont plus préoccupés par des problèmes urgents et quotidiens que par le fait savoir si M. Tatti va rentrer au bercail…zuccarellien !
- Comment vous situez-vous dans cette campagne ?
- Nous pensons que nous sommes la véritable alternative au sein de l'alternance pour Bastia demain. Nous sommes cette garantie parce que nous sommes les seuls à faire des choix clairs, notamment sur le projet de la Carbonite, projet qui nous paraît néfaste, et en terme de développement. Nous sommes les seuls, aussi, à avoir dit clairement ce que nous comptions faire au second tour. Est-ce qu'il est normal d'arriver à la veille d'un premier tour sans savoir ce que les candidats vont faire au second ? Je pense qu'il y a un respect des électeurs à avoir de ce côté là.
- On vous trouve aussi plus "assagis" ?
- Nous ne renonçons à rien en termes d'objectifs. En terme de solidarité notre cap est clair et c'est cela que les gens apprécient : aujourd'hui, nous sommes dans une campagne municipale et il faut aussi des réponses concrètes. Nous prouvons que ce que nous défendons au niveau national corse a des prolongements très concrets au niveau local.
- C'est une initiative qu'il faut étendre à toute la population bastiaise, la municipalité devant jouer un rôle incitatif et facilitant sur ce plan.
- C'est une manière de faire la guerre aux grandes surfaces ?
- Les coopératives d'achat peuvent, c'est vrai, faire un petit peu d'ombre aux grandes surfaces mais surtout les obliger à revoir un peu leurs prix pour entrer dans une saine compétition, surtout au niveau des denrées de première nécessité. Aujourd'hui on se poser certaines questions : les clientèles des grandes surface sont souvent des clientèles très captives qui sont attirées par le prix d'un produit en particulier mais qui, ensuite, sont soumises aux prix de tous les autres produits.
- Et l'autopromotion : il y a t-il suffisamment de terrain pour ce faire?
- Les terrains existent. Il y a des réserves foncières qui sont utilisables . Ce qu'il faut, ici, c'est mettre à plat le patrimoine immobilier de la ville, mais les notions de coopérative d'habitat et d'autopromotion sont très importantes. Elles permettent à des gens qui ne rentrent pas dans les critères d'attribution de logements sociaux et qui n'ont pas, non plus, beaucoup de moyens, d'accéder à la location à la propriété. Il y a aussi une mise en responsabilité des locataires et on assiste dans ces structures là à un bon entretien des immeubles : on ne voit pas les dégradations que l'on voit ailleurs. C'est particulièrement intéressant et ça existe dans le monde entier, et c'est une manière d'anticiper sur la crise qui n'est pas derrière nous mais devant...
- L'attribution des logements sociaux : comment clarifier ce mode d'attribution que vous dénoncez?
- Aujourd'hui il y a une opacité que tout le monde souligne et on se rend compte qu'être président de l'office de HLM représente des enjeux parfois même électoraux. C'est, en tout cas, ce que nous retenons des récents débats qui ont eu lieu avec l'ensemble des candidats. Nous pensons qu'il faut lever toute suspicion. Au-delà des procès d'intention, nous voulons mettre en place un système garantissant une transparence totale. Il s'agira de l'une des compétences de la CAB : là il faudra des commissions qui siègent au vu et au su de tous les groupes politiques. Il faut impérativement sortir de la logique des contingents qu'il soit préfectoral, municipal ou départemental. Il faudra également jeter un œil pour voir ce qui se passe au niveau du parc privé parce que, souvent, la référence au règlement intérieur permet des attributions par arbitraire.
- La transparence concerne également le patrimoine immobilier de Bastia ?
- Tout à fait . Il s'agit aussi l'une de nos exigences, une de nos revendications premières. Il faut mettre à plat le patrimoine immobilier de la ville qui a l'air d'être classé "secret défense" et le mettre à disposition des gens qui en ont besoin, par le biais d'un office municipal du logement.
- La main tendue d'Emile Zuccarelli à François Tatti ?
- Nous nous exprimons aujourd'hui sur le logement. Nous le ferons demain sur l'emploi. Nous pensons que les Bastiais sont plus préoccupés par des problèmes urgents et quotidiens que par le fait savoir si M. Tatti va rentrer au bercail…zuccarellien !
- Comment vous situez-vous dans cette campagne ?
- Nous pensons que nous sommes la véritable alternative au sein de l'alternance pour Bastia demain. Nous sommes cette garantie parce que nous sommes les seuls à faire des choix clairs, notamment sur le projet de la Carbonite, projet qui nous paraît néfaste, et en terme de développement. Nous sommes les seuls, aussi, à avoir dit clairement ce que nous comptions faire au second tour. Est-ce qu'il est normal d'arriver à la veille d'un premier tour sans savoir ce que les candidats vont faire au second ? Je pense qu'il y a un respect des électeurs à avoir de ce côté là.
- On vous trouve aussi plus "assagis" ?
- Nous ne renonçons à rien en termes d'objectifs. En terme de solidarité notre cap est clair et c'est cela que les gens apprécient : aujourd'hui, nous sommes dans une campagne municipale et il faut aussi des réponses concrètes. Nous prouvons que ce que nous défendons au niveau national corse a des prolongements très concrets au niveau local.