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Et le bus s'encastre sous le portique d'arrivée


le Samedi 29 Juin 2013 à 21:14

La dernière ligne droite de la première étape du 100eme Tour de France, qui a démarré samedi en Corse, a failli se transformer en cauchemar pour les organisateurs. La faute a ce chauffeur de bus qui quelques minutes avant le sprint final est allé s'encastrer sous le portique d'arrivée dressé sur la plage de l'Arinella... Après bien des atermoiements sur l'issue de l'étape, il a réussi à faire marche arrière et à dégager la ligne d'arrivée sous les huées du public.



Les tweets du jour

Et le bus s'encastre sous le portique d'arrivée
Une première étape du Tour de France est toujours nerveuse. La centième édition n’a pas échappé à la règle, bien au contraire, avec une chute massive qui a envoyé des dizaines de coureurs au tapis tandis que le bus de l’équipe Orica GreenEDGE était coincé sous le portique d’arrivée. Un seul grand sourire donc au menu de cette revue des tweets, celui du vainqueur du jour, Marcel Kittel.

Les tweets du jour

Dur, dur
Alberto Contador @albertocontador
Merci à tous pour tous vos messages. Rien de cassé a priori, maintenant de la glace et du repos. Le bitume français est très dur! 

Matrix
Manuel Quinziato @manuelquinziato
A 5 km de l’arrivée des coureurs sont tombés devant, derrière moi et sur les côtés. J’avais l’impression d’être dans Matrix, d’éviter les balles.

Prière
Ryder Hesjedal @ryder_hesjedal
Il n’y a PAS de zone sûre dans un peloton. C’est la loterie! Tu mets ton casque et tu pries.


Béton
Janez Brajkovic @janibrajkovic
Encore un bisou au béton. Rien de cassé, juste beaucoup de peau en moins.


Emu
Marcel Kittel @marcelkittel
Je ne sais que dire. Je me souviendrai de ce jour à jamais. Merci à mes équipiers, ma famille, mes amis et mes fans. Cette victoire est pour vous!

Compassion
Jonathan Vaughters @vaughters
Oh la la, je n’aimerais pas être le chauffeur du bus d’Orica-Greenedge


Matthew Goss @mattgoss1986
Super déçu de ne pas avoir pu disputer le sprint. Un mot pour décrire les 10 derniers kilomètres : CHAOS!

A terre
Team COFIDIS @TeamCOFIDIS
Mauvaise journée pour Cofidis : Egoitz, Jérôme, Rein et Danni victimes de la chute

Chris Froome @chrisfroome
Après le chaos et les chutes d’aujourd’hui, je suis heureux d’annoncer que nous serons au départ demain avec une équipe au complet


Marcel Kittel : « C’est une journée historique ! »

Marcel Kittel, que représente cette victoire ?
- C’est difficile de trouver les mots pour dire ce que je ressens. C’est un travail de longs mois, de plusieurs années qui trouve sa récompense. Mes équipiers, comptentenu de leur énorme travail, méritaient que je gagne. Je suis très fier de moi mais d’eux surtout. Et c’est un jour historique également pour votre équipe Argos-Shimano dont c’est la première victoire ?
- Elle existe depuis 2007 et j’y suis depuis 2011. J’ai immédiatement adhéré à son projet. J’ai eu la possibilité de travailler dans les meilleures conditions pour devenir un grand sprinteur. J’ai eu de la chance de passer professionnel dans cette équipe. Elle a toujours eu le projet de développer un sport propre et axé sur les jeunes. Ils ont cru en moi dès le départ et m’ont façonné pour être ce que je suis. Nous avons très vite tout basé sur le sprint, c’était bien ma spécialité. Nous avons construit un train très efficace. Nous nous sommes beaucoup investi sur la technique et sur le matériel. Nous avons sans cesse progressé. La première étape était d’accéder au World Tour en 2013. La deuxième est de gagner une étape du Tour de France. Oui, c’est une journée historique

Comment s’est déroulé le sprint ? Avez-vous été perturbé par cette histoire de bus ?
- J’ai entendu mon directeur sportif hurler dans l’oreillette mais je n’ai rien compris à cause du bruit de l’hélicoptère. Immédiatement après la chute, on a hésité, que devions-nous faire ? Puis nous avons fait notre course et j’ai vu que ni Cavendish, ni Greipel n’étaient là. Franchement pour être honnête, il n’y a pas eu une lutte pour le sprint, en raison de la chute qui a bouleversé les choses. A 400 mètres de la ligne, j’étais dans la roue de Roelandts et j’ai vu Kristoff lancer son sprint. A 100 mètres j’ai lancé mon sprint pour gagner.

Depuis vos débuts, votre progression est régulière ? 
- Quand je suis passé pro, j’étais déjà un coureur rapide et au fil de mes victoires j’ai compris pouvoir viser haut. Notamment en dominant Cavendish dans un Grand Prix de l’Escaut en 2012

- Vous êtes également réputé pour vos position contre le dopage ?-
Il est possible de gagner le Tour et une étape du Tour en étant un coureur propre. Je montre que c’est possible. Ç’a toujours été le projet de mon équipe. Le cyclisme a pris un tournant, les choses ont changé. Je suis fier de cette victoire à ce titre aussi.