Six pilotes par semaine, soit 18 en tout, ont pu mener un entraînement intense et particulièrement réaliste d’appui aérien rapproché. Une mission récemment mise en œuvre par ces deux escadrons lors de l’opération Sangaris en République centrafricaine.
L’appui feu héliporté, un complément de situation
L’hélicoptère complète parfaitement le dispositif de Close Air Support (CAS – appui aérien rapproché) assuré par les avions de chasse. Un aéronef évoluant plus lentement, plus proche du JTAC (Joint terminal attack controler – contrôleur aérien avancé) et armé par deux tireurs d’élite spécialisés, ou équipé d’un canon de 20mm, permet de traiter certains types de menaces avec une grande précision. Il est particulièrement adapté, par exemple, à la protection d’un convoi, à la recherche de renseignements sur les troupes adverses ou au traitement de menaces dissimulées. Il constitue, par ailleurs, une bonne graduation dans la riposte lorsque le TIC (Troop In Contact) est de faible intensité.
À l’instar de celui des chasseurs, l’appui aérien des hélicoptères nécessite une forte interaction entre le JTAC au sol et le commandant de bord du Fennec. Si la phraséologie utilisée est identique, à l’intérieur de l’hélicoptère, l’ensemble de l’équipage doit avoir la même représentation mentale de la scène qui se déroule au sol. Avant qu’un tir puisse être réalisé, le pilote doit amener la machine sur l’axe d’attaque fixé, en fonction des menaces et du terrain. Le tireur embarqué (TE) doit, quant à lui, savoir exactement où et comment trouver son objectif. Cette coordination demande un entraînement préalable incontournable pour atteindre une synergie. La connaissance des dernières procédures CAS et de la langue anglaise sont, par conséquent, deux prérequis, y compris pour les tireurs qui suivent en permanence les dialogues avec le JTAC.
L’appui feu héliporté, un complément de situation
L’hélicoptère complète parfaitement le dispositif de Close Air Support (CAS – appui aérien rapproché) assuré par les avions de chasse. Un aéronef évoluant plus lentement, plus proche du JTAC (Joint terminal attack controler – contrôleur aérien avancé) et armé par deux tireurs d’élite spécialisés, ou équipé d’un canon de 20mm, permet de traiter certains types de menaces avec une grande précision. Il est particulièrement adapté, par exemple, à la protection d’un convoi, à la recherche de renseignements sur les troupes adverses ou au traitement de menaces dissimulées. Il constitue, par ailleurs, une bonne graduation dans la riposte lorsque le TIC (Troop In Contact) est de faible intensité.
À l’instar de celui des chasseurs, l’appui aérien des hélicoptères nécessite une forte interaction entre le JTAC au sol et le commandant de bord du Fennec. Si la phraséologie utilisée est identique, à l’intérieur de l’hélicoptère, l’ensemble de l’équipage doit avoir la même représentation mentale de la scène qui se déroule au sol. Avant qu’un tir puisse être réalisé, le pilote doit amener la machine sur l’axe d’attaque fixé, en fonction des menaces et du terrain. Le tireur embarqué (TE) doit, quant à lui, savoir exactement où et comment trouver son objectif. Cette coordination demande un entraînement préalable incontournable pour atteindre une synergie. La connaissance des dernières procédures CAS et de la langue anglaise sont, par conséquent, deux prérequis, y compris pour les tireurs qui suivent en permanence les dialogues avec le JTAC.
Pilote, TE et JTAC en interaction sur le terrain
Au cours de l’édition 2016 de l’exercice « Serpentex », un contrôleur aérien avancé du commando parachutiste de l’air n°20 a pu participer à une mission d’appui en tant que tireur embarqué sur Fennec. Qualifié dans les deux domaines, il a ainsi pu croiser les expériences du personnel employé et suivre un guidage de "l’autre côté de la radio", vu du ciel. Dans le même temps, un pilote de Fennec observait le travail d’une équipe JTAC au sol lors d’une journée de guidage. Ce type de confrontation des points de vue de tous les acteurs de ce domaine est particulièrement riche d’enseignements.Au bilan de la première semaine d’exercice, les Fennec ont réalisé treize missions d’appui feu, dont deux de nuit. Une trentaine de guidages ont conduit à de nombreux cas de figures tactiques. L’utilisation du champ de tir de Diane a permis l’entraînement aux passes de tir réelles avec le fusil semi-automatique HK417, notamment sous jumelles de vision nocturne, délivrant plus de 530 cartouches de 7.62mm.