Alors que l’Europe subit de plein fouet une forte crise énergétique, nombreux sont ceux à chercher des solutions plus économiques et performantes pour se chauffer. Depuis déjà plusieurs années, certains ont déjà fait le choix d’investir dans des poêles à granulés. Une tendance dopée par des aides de l’État pour s’équiper de ce mode de chauffage présenté comme plus écologique. Boostées par la crise, ces derniers mois, les ventes de granulés de bois, aussi appelés pellets, qui alimentent ces poêles ont explosé un peu partout en France. Au point que sur certains territoires ils sont même en rupture.
Si la situation est moins tendue en Corse, Jean-Michel De Meyer, dirigeant de l’entreprise DMFL Distribution qui produit des « Corsican Pellets » depuis 2018, a constaté lui aussi un décollage de ces systèmes. « Nous n’avons aucun problème à vendre tout notre stock de granulés, à savoir 850 tonnes par an. Nous pourrions même en vendre cinq fois plus si nous en avions suffisamment », confie-t-il. Une hausse de la demande qui n’est évidemment pas sans avoir certaines conséquences. « Ici comme ailleurs, les usines ont augmenté leur production de granulés face à la demande. Mais comme dans tous les marchés, à partir du moment où il y a une hausse de la demande sur un produit, certains font de la spéculation. Des groupes ont acheté des productions de granulés et les distribuent désormais au goutte-à-goutte, ce qui fait qu’il y a eu une augmentation en conséquence du prix », explique-t-il. Un phénomène spéculatif qui s’est de plus conjugué à la hausse des prix de l’énergie, impactant là aussi le coût de revient des granulés. Total Énergies estimait ainsi en juillet dernier que le prix de la tonne de pellets est passé de 280€ à 550€ en l'espace d'un an. Grâce à sa production locale, DMFL distribution a de son côté tout de même pu tempérer cette hausse, même si l'entreprise avoue avoir quand même dû monter ses prix. « Nous restons, je pense, parmi les usines les moins chères d’Europe », souffle Jean-Michel De Meyer.
Malgré tout, le dirigeant de cette entreprise installée du côté de Castifao souligne que cette source d’énergie reste très compétitive. « Un granulé vaut 2,5 fois moins cher que l’électricité », appuie-t-il. Il en est d’ailleurs convaincu, les pellets sont la solution pour se chauffer en limitant la facture. « C’est un mode de chauffage économique, moins cher que l’électricité ou le mazout et moins contraignant que le bois. De plus, ce système de chauffage est plus performant et peu énergivore », indique-t-il. « Nous travaillons à partir de la sciure de bois. Donc comme c’est considéré comme un déchet, cela rentre en outre dans l’économie circulaire. Et puis comme le granulé est du bois compressé, la combustion se fait à 100% », note-t-il encore.
Si la situation est moins tendue en Corse, Jean-Michel De Meyer, dirigeant de l’entreprise DMFL Distribution qui produit des « Corsican Pellets » depuis 2018, a constaté lui aussi un décollage de ces systèmes. « Nous n’avons aucun problème à vendre tout notre stock de granulés, à savoir 850 tonnes par an. Nous pourrions même en vendre cinq fois plus si nous en avions suffisamment », confie-t-il. Une hausse de la demande qui n’est évidemment pas sans avoir certaines conséquences. « Ici comme ailleurs, les usines ont augmenté leur production de granulés face à la demande. Mais comme dans tous les marchés, à partir du moment où il y a une hausse de la demande sur un produit, certains font de la spéculation. Des groupes ont acheté des productions de granulés et les distribuent désormais au goutte-à-goutte, ce qui fait qu’il y a eu une augmentation en conséquence du prix », explique-t-il. Un phénomène spéculatif qui s’est de plus conjugué à la hausse des prix de l’énergie, impactant là aussi le coût de revient des granulés. Total Énergies estimait ainsi en juillet dernier que le prix de la tonne de pellets est passé de 280€ à 550€ en l'espace d'un an. Grâce à sa production locale, DMFL distribution a de son côté tout de même pu tempérer cette hausse, même si l'entreprise avoue avoir quand même dû monter ses prix. « Nous restons, je pense, parmi les usines les moins chères d’Europe », souffle Jean-Michel De Meyer.
Malgré tout, le dirigeant de cette entreprise installée du côté de Castifao souligne que cette source d’énergie reste très compétitive. « Un granulé vaut 2,5 fois moins cher que l’électricité », appuie-t-il. Il en est d’ailleurs convaincu, les pellets sont la solution pour se chauffer en limitant la facture. « C’est un mode de chauffage économique, moins cher que l’électricité ou le mazout et moins contraignant que le bois. De plus, ce système de chauffage est plus performant et peu énergivore », indique-t-il. « Nous travaillons à partir de la sciure de bois. Donc comme c’est considéré comme un déchet, cela rentre en outre dans l’économie circulaire. Et puis comme le granulé est du bois compressé, la combustion se fait à 100% », note-t-il encore.