- Pourquoi avez-vous décidé de prendre ces arrêtés maintenant ?
- Par rapport à ce que nous connaissons depuis plusieurs mois, c’est-à-dire une recrudescence des tentatives ou des destructions de biens. Les services de police et de gendarmerie ont comme tâche d’avancer sur une présence territoriale renforcée. Ces arrêtés concernent le transport de produits combustibles ou corrosifs dans des bidons ou des jerricanes, ils sont pris dans les deux départements de Haute-Corse et de Corse-du-Sud, ils sont reconductibles par période de quelques jours car on ne peut pas faire de mesure générale.
- Ces arrêtés seront donc reconduits automatiquement après le 13 avril ?
- Oui ils seront reconduits sur des périodes de temps à peu près égales, de 5 à 10 jours.
- Quels moyens sont mis en œuvre pour faire respecter ces arrêtés ?
- Des opérations de contrôle sont régulièrement programmées sur le territoire.
- De quoi dissuader des personnes qui voudraient provoquer de nouveaux incendies contre des biens ?
- Ces arrêtés ont deux buts : dissuader et donner une base juridique pour l’ouverture des coffres des véhicules et vérifier qu’il n’y ait pas de transport de produits combustibles ou corrosifs.
- Dans ce texte, vous demandez également aux gérants des stations-services de s’assurer de cette prescription. L’arrêté leur a-t-il été notifié et quelles solutions pour les stations qui ont des automates 24/24 heures ?
- Nous faisons en sorte de diffuser cet arrêté. Mais c’est vrai qu’il y a une problématique sur les automates où il est difficile pour le gérant d’effectuer des contrôles. Je pense qu’il y a une solution, c’est que cet arrêté puisse être affiché sur la station et que l’information selon laquelle le transport de produits combustibles ou corrosifs est interdit dans des jerricanes et bidons soit diffusée.
- Le transport de ces produits est interdit seulement de 20h à 6h. Or, on a pu voir il y a quelques jours un jerricane d’essence retrouvé près du marché d’Ajaccio en plein après-midi…
- On ne connait pas exactement les circonstances de l’abandon de ce jerricane. Il a été retrouvé près d’un espace vert, on peut imaginer qu’il a été oublié. Après, nous ne pouvons pas faire de mesure générale. Donc il est hors de question d’interdire totalement le transport de produits combustibles. Et comme les destructions de biens ont lieu de nuit, on peut penser que l’application de l’arrêté est suffisante dans ces créneaux horaires.
- Ces arrêtés étaient déjà en vigueur ce week-end. Or on a vu notamment que la villa appartenant à une élue a été ciblé par un incendie à Ajaccio. Est-ce donc vraiment suffisant ?
- C’est un moyen comme un autre, et d’une manière générale le dispositif s’inscrit de manière plus globale dans une présence renforcée sur le terrain et une vigilance accrue.
- Au-delà de cette interdiction de transport de produits inflammables la nuit, face à des actes qui se multiplient, pourrait on imaginer d’autres mesures prises dans les prochains jours ?
- Nous commençons par cette présence de terrain renforcée qui est dans la logique de l’action qui est souhaitée par le préfet et le procureur de la République au plan local.
- Par rapport à ce que nous connaissons depuis plusieurs mois, c’est-à-dire une recrudescence des tentatives ou des destructions de biens. Les services de police et de gendarmerie ont comme tâche d’avancer sur une présence territoriale renforcée. Ces arrêtés concernent le transport de produits combustibles ou corrosifs dans des bidons ou des jerricanes, ils sont pris dans les deux départements de Haute-Corse et de Corse-du-Sud, ils sont reconductibles par période de quelques jours car on ne peut pas faire de mesure générale.
- Ces arrêtés seront donc reconduits automatiquement après le 13 avril ?
- Oui ils seront reconduits sur des périodes de temps à peu près égales, de 5 à 10 jours.
- Quels moyens sont mis en œuvre pour faire respecter ces arrêtés ?
- Des opérations de contrôle sont régulièrement programmées sur le territoire.
- De quoi dissuader des personnes qui voudraient provoquer de nouveaux incendies contre des biens ?
- Ces arrêtés ont deux buts : dissuader et donner une base juridique pour l’ouverture des coffres des véhicules et vérifier qu’il n’y ait pas de transport de produits combustibles ou corrosifs.
- Dans ce texte, vous demandez également aux gérants des stations-services de s’assurer de cette prescription. L’arrêté leur a-t-il été notifié et quelles solutions pour les stations qui ont des automates 24/24 heures ?
- Nous faisons en sorte de diffuser cet arrêté. Mais c’est vrai qu’il y a une problématique sur les automates où il est difficile pour le gérant d’effectuer des contrôles. Je pense qu’il y a une solution, c’est que cet arrêté puisse être affiché sur la station et que l’information selon laquelle le transport de produits combustibles ou corrosifs est interdit dans des jerricanes et bidons soit diffusée.
- Le transport de ces produits est interdit seulement de 20h à 6h. Or, on a pu voir il y a quelques jours un jerricane d’essence retrouvé près du marché d’Ajaccio en plein après-midi…
- On ne connait pas exactement les circonstances de l’abandon de ce jerricane. Il a été retrouvé près d’un espace vert, on peut imaginer qu’il a été oublié. Après, nous ne pouvons pas faire de mesure générale. Donc il est hors de question d’interdire totalement le transport de produits combustibles. Et comme les destructions de biens ont lieu de nuit, on peut penser que l’application de l’arrêté est suffisante dans ces créneaux horaires.
- Ces arrêtés étaient déjà en vigueur ce week-end. Or on a vu notamment que la villa appartenant à une élue a été ciblé par un incendie à Ajaccio. Est-ce donc vraiment suffisant ?
- C’est un moyen comme un autre, et d’une manière générale le dispositif s’inscrit de manière plus globale dans une présence renforcée sur le terrain et une vigilance accrue.
- Au-delà de cette interdiction de transport de produits inflammables la nuit, face à des actes qui se multiplient, pourrait on imaginer d’autres mesures prises dans les prochains jours ?
- Nous commençons par cette présence de terrain renforcée qui est dans la logique de l’action qui est souhaitée par le préfet et le procureur de la République au plan local.