La journaliste Fanny Agostini révèle ce lundi être à l'origine de la plainte pour « tentative d'agression sexuelle » déposée contre Jean-Jacques Bourdin, dans Mediapart.
Ancienne présentatrice météo de RMC-BFMTV, passée ensuite par « Thalassa » et désormais installée dans une ferme de Haute-Loire, Fanny Agostini donne dans Mediapart sa version des faits remontant à 2013, lorsqu'elle participe à l'Open de pétanque de Calvi, en Corse, où Jean-Jacques Bourdin est lui aussi convié.
Un matin, elle nage dans la piscine de l'hôtel. Jean-Jacques Bourdin se serait rapproché « très rapidement », l'aurait « attrapée par le cou, sur le côté », et l'aurait « attirée vers lui brusquement » en essayant de l'embrasser « à plusieurs reprises ». « Prise de cours », elle dit n'avoir « pas crié », mais s'être « débattue » et être parvenue à sortir de l'eau.
Le journaliste lui aurait alors lancé : « J'obtiens toujours ce que je veux ». Une phrase qui « a ponctué (ses) cauchemars pendant des années ». Et que Fanny Agostini dit avoir a vécu « comme une menace de la part de quelqu'un qui avait un ascendant hiérarchique ».
Des messages à connotation sexuelle
Elle assure ensuite qu'entre septembre 2014 et le printemps 2015, l'animateur lui a adressé, au milieu d'échanges professionnels, de nombreux messages à connotation sexuelle. Comme celui du 27 novembre 2014, que Mediapart dit s'être procuré, reçu sur son mail professionnel : « Tu me tentes tous les matins... J'aime ton regard ».
Jean-Jacques Bourdin, écarté temporairement de l'antenne sur BFMTV et RMC, nie les faits dont l'accuse Fanny Agostini.
Une enquête a été confiée par le parquet de Paris au commissariat du 16e arrondissement et une enquête interne a été ouverte par Altice, maison mère de BFMTV et RMC.
Ancienne présentatrice météo de RMC-BFMTV, passée ensuite par « Thalassa » et désormais installée dans une ferme de Haute-Loire, Fanny Agostini donne dans Mediapart sa version des faits remontant à 2013, lorsqu'elle participe à l'Open de pétanque de Calvi, en Corse, où Jean-Jacques Bourdin est lui aussi convié.
Un matin, elle nage dans la piscine de l'hôtel. Jean-Jacques Bourdin se serait rapproché « très rapidement », l'aurait « attrapée par le cou, sur le côté », et l'aurait « attirée vers lui brusquement » en essayant de l'embrasser « à plusieurs reprises ». « Prise de cours », elle dit n'avoir « pas crié », mais s'être « débattue » et être parvenue à sortir de l'eau.
Le journaliste lui aurait alors lancé : « J'obtiens toujours ce que je veux ». Une phrase qui « a ponctué (ses) cauchemars pendant des années ». Et que Fanny Agostini dit avoir a vécu « comme une menace de la part de quelqu'un qui avait un ascendant hiérarchique ».
Des messages à connotation sexuelle
Elle assure ensuite qu'entre septembre 2014 et le printemps 2015, l'animateur lui a adressé, au milieu d'échanges professionnels, de nombreux messages à connotation sexuelle. Comme celui du 27 novembre 2014, que Mediapart dit s'être procuré, reçu sur son mail professionnel : « Tu me tentes tous les matins... J'aime ton regard ».
Jean-Jacques Bourdin, écarté temporairement de l'antenne sur BFMTV et RMC, nie les faits dont l'accuse Fanny Agostini.
Une enquête a été confiée par le parquet de Paris au commissariat du 16e arrondissement et une enquête interne a été ouverte par Altice, maison mère de BFMTV et RMC.
D'autres témoignages
Mediapart a recueilli d'autres témoignages, certains identifiés, d'autres anonymes, visant le célèbre animateur. Comme celui de Sidonie Bonnec, animatrice sur France 2 et France Bleu. Jeune journaliste désirant faire de la radio, elle est conviée à un festival à Calvi par Jean-Jacques Bourdin en 2010. L'animateur, selon les dires de la jeune femme, lui assure qu'elle sera logée à l'hôtel.
Mais avant le départ, il l'aurait appelé pour lui dire que l'hôtel est plein et que par « chance », il « a une villa avec un ami ». Il aurait ajouté : « Il y a une piscine, n'oublie pas ton maillot de bain ». « Cette phrase m'a coupé les jambes », dit-elle à Mediapart, « ce n'était plus professionnel du tout ».
Arrivée à l'aéroport avec son compagnon, elle raconte avoir aperçu Jean-Jacques Bourdin qui se serait contenté de leur adresser un salut « de loin ». « Après cela, je n'ai plus jamais eu de nouvelles. Evidemment je n'ai jamais eu le job », souligne-t-elle.
L'animateur n'a pas répondu à Mediapart, qui dit l'avoir sollicité sur tous les témoignages.