Dans son communiqué le mouvement souligne aussi que "En 2012, Femu A Corsica avait interpellé publiquement les deux principaux candidats à l'élection présidentielle sur la nécessité d’engager un véritable processus de solution politique. Aucun n’a répondu. Depuis, la décision du Conseil Constitutionnel sur l'arrêté Miot et le reniement de l’engagement pris en matière de ratification de la Charte des langues minoritaires témoignent d'un blocage de l'Etat, blocage d’autant plus incompréhensible que, partout en Europe, les autres Etats ont engagé des processus de reconnaissance des régions à forte identité et des Nations sans Etat : Ecosse, pays basque, Catalogne, Val d’Aoste… Cet Immobilisme de l’Etat le fait donc apparaître, aux yeux de ses partenaires de l’Union Européenne, comme rétrograde et isolé.
De même, au plan international, le refus de la France de s’engager dans un vrai processus de décolonisation, vis-à-vis notamment de ses départements et territoires d’Outre-Mer, va prochainement conduire à sa mise en cause devant l’ONU. En effet, l’ONU s’apprête à examiner la résolution L56 portant sur la décolonisation de la Polynésie française, malgré un lobbying important de l’Etat français pour empêcher l’évocation de ce texte. Cette résolution est d’ailleurs portée non eulement par les forces autonomistes et indépendantistes polynésiennes, mais aussi par le sénateur PS Richard Tuhieva.
Le contexte européen et international est donc plus que jamais favorable à l’engagement d’un processus démocratique de solution politique, permettant à la Corse de s’engager dans une dynamique de développement et de paix. La mobilisation de tous les Corses de progrès en faveur d‘une telle solution politique est plus que jamais indispensable. Elle sera utilement relayée par une action européenne et internationale d’envergure.
Femu a Corsica proposera donc dans les prochaines semaines à l’ensemble des forces de progrès de l’île que soit prise une initiative élargie permettant de poser la question corse à l’échelle de l’Union Européenne et de l’ONU."
De même, au plan international, le refus de la France de s’engager dans un vrai processus de décolonisation, vis-à-vis notamment de ses départements et territoires d’Outre-Mer, va prochainement conduire à sa mise en cause devant l’ONU. En effet, l’ONU s’apprête à examiner la résolution L56 portant sur la décolonisation de la Polynésie française, malgré un lobbying important de l’Etat français pour empêcher l’évocation de ce texte. Cette résolution est d’ailleurs portée non eulement par les forces autonomistes et indépendantistes polynésiennes, mais aussi par le sénateur PS Richard Tuhieva.
Le contexte européen et international est donc plus que jamais favorable à l’engagement d’un processus démocratique de solution politique, permettant à la Corse de s’engager dans une dynamique de développement et de paix. La mobilisation de tous les Corses de progrès en faveur d‘une telle solution politique est plus que jamais indispensable. Elle sera utilement relayée par une action européenne et internationale d’envergure.
Femu a Corsica proposera donc dans les prochaines semaines à l’ensemble des forces de progrès de l’île que soit prise une initiative élargie permettant de poser la question corse à l’échelle de l’Union Européenne et de l’ONU."