Alejandro G. Iñárritu sera le président du jury de la 72e édition du Festival de Cannes. Il succède à l’australienne Cate Blanchet. Il a déclaré : « Dès le début de ma carrière, le Festival de Cannes a été important pour moi. Je suis honoré et ravi d’y revenir cette année, et immensément fier de présider le Jury. Le cinéma coule dans les veines de la planète et ce Festival en est le cœur. Avec le jury, nous aurons le privilège d’être les premiers spectateurs des nouveaux films de nos collègues cinéastes venus du monde entier. C’est un véritable plaisir et une grande responsabilité, que nous assumerons avec passion et dévouement. »
Maintenant que l’information a été rendue officiel, il va pouvoir composer son jury. En parallèle, les instances, le délégué général Thierry Frémaux en tête, continuent à travailler sur la sélection des films. A presque 80 jours du Festival, quelques noms reviennent avec insistance : Almodovar, Ken Loach, les frères Dardenne, Elia Suleiman, Jim Jarmusch ou encore Pablo Larain, James Gray et Xavier Dolan, côté étranger.
Côté français, les rumeurs vont bon train de Robert Guédiguian à Guillaume Nicloux en passant par Desplechin ou encore Bruno Dumont avec la grande interrogation : Abdellatif Kechiche ? Mais encore faut-il que son film soit terminé alors qu’aux dernières nouvelles, il est parti en Tunisie, « bobines » sous le bras, avec ses monteurs pour…tout recommencer.
Du côté des réalisatrices, on devrait logiquement retrouver Justine Triet (Victoria) avec Sybil, Céline Sciamma (Bande de Filles) pour Portrait de la jeune fille en feu et Rebecca Zlotowski (Grand Central) pour Une Fille Facile. On suivra forcément ce dernier avec attention parce qu’il est produit par Frédéric Jouve et interprété par Henri-Noël Tabary, tous deux au générique d’Une Vie Violente.
Côté corse, Thierry de Peretti est en pleine préparation de son prochain long métrage – L’infiltré avec Vincent Lindon dans le rôle-titre – et Caroline Poggi ne va pas tarder à sortir le sien – Jessica Forever, distribué par Le Pacte et en salle le 1er mai prochain. On espère alors la présence de Frédéric Farrucci pour son premier long métrage, La Nuit Venue, avec Camelia Jordana et Guang Huo au casting. Le film, s’il n’est pas retenu en compétition officielle pourrait être sélectionné dans une section parallèle comme La Semaine de la Critique qui a un faible pour le cinéma « corse » et qui a déjà présenté les films de Thierry de Peretti et de Caroline Poggi.
Maintenant que l’information a été rendue officiel, il va pouvoir composer son jury. En parallèle, les instances, le délégué général Thierry Frémaux en tête, continuent à travailler sur la sélection des films. A presque 80 jours du Festival, quelques noms reviennent avec insistance : Almodovar, Ken Loach, les frères Dardenne, Elia Suleiman, Jim Jarmusch ou encore Pablo Larain, James Gray et Xavier Dolan, côté étranger.
Côté français, les rumeurs vont bon train de Robert Guédiguian à Guillaume Nicloux en passant par Desplechin ou encore Bruno Dumont avec la grande interrogation : Abdellatif Kechiche ? Mais encore faut-il que son film soit terminé alors qu’aux dernières nouvelles, il est parti en Tunisie, « bobines » sous le bras, avec ses monteurs pour…tout recommencer.
Du côté des réalisatrices, on devrait logiquement retrouver Justine Triet (Victoria) avec Sybil, Céline Sciamma (Bande de Filles) pour Portrait de la jeune fille en feu et Rebecca Zlotowski (Grand Central) pour Une Fille Facile. On suivra forcément ce dernier avec attention parce qu’il est produit par Frédéric Jouve et interprété par Henri-Noël Tabary, tous deux au générique d’Une Vie Violente.
Côté corse, Thierry de Peretti est en pleine préparation de son prochain long métrage – L’infiltré avec Vincent Lindon dans le rôle-titre – et Caroline Poggi ne va pas tarder à sortir le sien – Jessica Forever, distribué par Le Pacte et en salle le 1er mai prochain. On espère alors la présence de Frédéric Farrucci pour son premier long métrage, La Nuit Venue, avec Camelia Jordana et Guang Huo au casting. Le film, s’il n’est pas retenu en compétition officielle pourrait être sélectionné dans une section parallèle comme La Semaine de la Critique qui a un faible pour le cinéma « corse » et qui a déjà présenté les films de Thierry de Peretti et de Caroline Poggi.
3 questions à Frédéric Farrucci
En plein montage de son premier long métrage, La Nuit Venue, Frédréric Farrucci que l’on connait pour ses courts métrages – L’offre et la demande, Suis-je le gardien de mon frère et Sisu – a bien voulu répondre à nos questions.
Frédéric, comment s’est effectué le passage des courts au long ?
Un matin, après des années de développement, on vous dit « c’est bon, on y va » et vous voilà aux commandes d’un navire beaucoup plus gros que ceux que vous aviez piloté jusque-là, au milieu d’une tempête inouïe, avec un équipage qui attend que vous preniez des décisions. Aujourd’hui, nous ne sommes plus que deux à bord (la monteuse et moi-même) mais toujours pas de terre en vue.
Le film est en phase de post-production. A l’approche de Cannes, sera-t-il prêt et espérez-vous une sélection ?
Le tournage s’est achevé il y a peu, fin janvier. Je suis désormais en montage. Une étape, complexe et magique, dont on ne peut décréter à l’avance une date de fin. Je ne sais donc pas s’il sera prêt pour être présenté à Cannes. Ma seule préoccupation, pour l’heure, est de « trouver » le film que j’ai rêvé.
Caroline Poggi, Thierry de Peretti, vous aujourd’hui, peut-on parler d’un “cinéma corse” ?
Comment définir un « cinéma corse » ? Je n’en ai aucune idée mais j’aurais plutôt tendance à me contenter de dire qu’il y a des cinéastes corses. Et pas uniquement nous trois !
Frédéric, comment s’est effectué le passage des courts au long ?
Un matin, après des années de développement, on vous dit « c’est bon, on y va » et vous voilà aux commandes d’un navire beaucoup plus gros que ceux que vous aviez piloté jusque-là, au milieu d’une tempête inouïe, avec un équipage qui attend que vous preniez des décisions. Aujourd’hui, nous ne sommes plus que deux à bord (la monteuse et moi-même) mais toujours pas de terre en vue.
Le film est en phase de post-production. A l’approche de Cannes, sera-t-il prêt et espérez-vous une sélection ?
Le tournage s’est achevé il y a peu, fin janvier. Je suis désormais en montage. Une étape, complexe et magique, dont on ne peut décréter à l’avance une date de fin. Je ne sais donc pas s’il sera prêt pour être présenté à Cannes. Ma seule préoccupation, pour l’heure, est de « trouver » le film que j’ai rêvé.
Caroline Poggi, Thierry de Peretti, vous aujourd’hui, peut-on parler d’un “cinéma corse” ?
Comment définir un « cinéma corse » ? Je n’en ai aucune idée mais j’aurais plutôt tendance à me contenter de dire qu’il y a des cinéastes corses. Et pas uniquement nous trois !