« La fiscalité dérogatoire n’est pas la solution ! » Marcel Santini, secrétaire départemental de l’UD/FO ne mâche pas ses mots et avance clairement ce premier constat. Il explique que les prix sont toujours nettement au dessus de ceux pratiqués sur le continent :
« Ce n’est pas le consommateurs qui paie les taxes sur les produits qu’il achète, ce n’est pas lui qui traite l’opération mais bien au contraire le vendeur, qui effectue les opérations comptables à sa façon. C’est la raison pour laquelle la fiscalité dérogatoire ne peut pas aboutir à l’amélioration du niveau de vie. Voilà ce que l’on essaie de nous vendre. C’est une plaisanterie, un leurre. Nous nous insurgeons contre ces propositions qui nous sont faites. Si demain la TVA baisse encore, fondamentalement les prix vont de nouveau augmenter. Il y aura plus encore de spéculation sur la distribution des marchandises. L’exemple des carburants résume bien la situation. C’est devenu hors de prix ! »
Le consommateur est lésé Pierre Giacometti, membre de l’UD-FO, ne semble pas adhérer aux propos de Bruno Lemaire. Il estime que c’est une tromperie car le consommateur est littéralement berné :
« S’imaginer qu’en modulant la fiscalité va se répercuter sur le consommateur cela, on ne peut l’accepter, c’est une tromperie. On peut vérifier sur les produits, qu’il s’agisse de vin, de carburants et produits de première nécessité en grande surface, quelle que soit la filière, alors que les questions de transport sont réglés, il n’y a aucun surcoût mais pour autant, les prix ne baissent pas. En fait, pour résumer, discuter d’une politique dérogatoire pour soit disant augmenter le pouvoir d’achat, c’est un leurre. Discuter d’une politique fiscalité dérogatoire à ce niveau, c’est discuter de combien les entreprises vont se mettre en plus dans la poche… »
- Vous pensez aux carburants ?
« Exactement ! On s’aperçoit que depuis janvier 2013, l’écart de prix entre la Corse et le continent a doublé. Dans la filière carburant, on constate qu’à travers l’étude de l’observatoire, que la marge a doublé. Elle est passée de 11 centimes en 2009 à près de 20 centimes cette année, compte tenu de la TVA dérogatoire qui est à 13% en Corse alors qu’elle est à 20% sur le continent. Lorsqu’on devrait payer l’essence moins chère, c’est le contraire. C’est la plus parfaite illustration d’une politique fiscale soit disant destinée au consommateur… »
J. F.
« Ce n’est pas le consommateurs qui paie les taxes sur les produits qu’il achète, ce n’est pas lui qui traite l’opération mais bien au contraire le vendeur, qui effectue les opérations comptables à sa façon. C’est la raison pour laquelle la fiscalité dérogatoire ne peut pas aboutir à l’amélioration du niveau de vie. Voilà ce que l’on essaie de nous vendre. C’est une plaisanterie, un leurre. Nous nous insurgeons contre ces propositions qui nous sont faites. Si demain la TVA baisse encore, fondamentalement les prix vont de nouveau augmenter. Il y aura plus encore de spéculation sur la distribution des marchandises. L’exemple des carburants résume bien la situation. C’est devenu hors de prix ! »
Le consommateur est lésé
« S’imaginer qu’en modulant la fiscalité va se répercuter sur le consommateur cela, on ne peut l’accepter, c’est une tromperie. On peut vérifier sur les produits, qu’il s’agisse de vin, de carburants et produits de première nécessité en grande surface, quelle que soit la filière, alors que les questions de transport sont réglés, il n’y a aucun surcoût mais pour autant, les prix ne baissent pas. En fait, pour résumer, discuter d’une politique dérogatoire pour soit disant augmenter le pouvoir d’achat, c’est un leurre. Discuter d’une politique fiscalité dérogatoire à ce niveau, c’est discuter de combien les entreprises vont se mettre en plus dans la poche… »
- Vous pensez aux carburants ?
« Exactement ! On s’aperçoit que depuis janvier 2013, l’écart de prix entre la Corse et le continent a doublé. Dans la filière carburant, on constate qu’à travers l’étude de l’observatoire, que la marge a doublé. Elle est passée de 11 centimes en 2009 à près de 20 centimes cette année, compte tenu de la TVA dérogatoire qui est à 13% en Corse alors qu’elle est à 20% sur le continent. Lorsqu’on devrait payer l’essence moins chère, c’est le contraire. C’est la plus parfaite illustration d’une politique fiscale soit disant destinée au consommateur… »
J. F.