Forts d’un deuxième trophée ramené samedi, les Ajacciens veulent réaliser l’exploit de se hisser en demi-finale de la Coupe d’Europe. Malmenés à l’aller (3-0), les « rouge et bleu » nous doivent une revanche face au Fernerbahçe et sa pléiade de stars. Museler le trio adverse (Sket, Quesque, Toy), c’est l’équation d’une rencontre disputée dans une ambiance énorme. Tout commence avec un poignant Diu entonné par le groupe Spartimu. A l’entrée des équipes, le Palatinu enflammé par la coupe brandie par Simovski, est déjà chaud bouillant !
L’exploit passe par du rythme dès les premiers échanges. Sur ce point, on est très vite servis ! Si le Slovène Pajenk ancien coéquipier d’Exiga à Macerata fait parler sa qualité de service (1-3), le Gaz met le turbo. A la clé, des missiles de Simovski au service, une attaque gagnante de Mijalovic et une réception en acier (5-4, 6-5). Le GFCA accélère la cadence et prend logiquement les devants au premier temps mort technique (8-5). Mais dans un scénario indécis, les fautes directes ont une importance capitale. A ce jeu, elles sont moindres côté adverse et les Turcs recollent (8-8). Les Ajacciens sont, bel et bien, au rendez-vous et conservent un coup d’avance (9-8, 10-9, 11-10). L’expérience européenne des Stambouliotes leur permet même de résister à la furia « rouge et bleu ». Un bras de fer qui va se poursuivre jusqu’au second temps mort technique où une attaque gagnante de Toy donne un maigre avantage aux Turcs (15-16). Deux autres de Pajenk permettent, aux jaunes de faire, dans la foulée, un break que l’on croit décisif (15-18). Pourtant, le GFCA résiste et sous l’impulsion du duo Mijalovic-Simovski, revient magnifiquement (19-19, 20-20, 21-21). Le Gaz prend alors les devants et fait le break au bon moment grâce à un Simovski irrésistible. Les Ajacciens s’offrent trois balles de set. Emet sauve la première. Jovi met la seconde dehors mais Mineiro allume le Palatinu sur la troisième (25-23).
Un avantage psychologique important. D’autant que les Turcs concèdent leur premier set de la compétition. Garder la cadence, faire le moins de fautes directes possibles (8 lors du premier set), telle est la clé de cette seconde manche. Un Simovski de folie (11 points à ce moment de la partie), une réception solide et une grande qualité de service montrent vite le chemin (5-2). Les Turcs font le dos rond avant de faire parler leur expérience (5-5, 6-6, 7-7). On sent bien que ce match se jouera sur des détails. Des détails qui profitent à Fenerbahçe (7-9, 8-10) car dans les rangs ajacciens, les fautes coûtent cher. La distribution ajaccienne constitue une faiblesse qui voit les Turcs s’envoler dangereusement (8-12). Et comme leur qualité de service et leur réception sont au rendez-vous, il faut un grand GFCA pour rester dans la roue. Mais l’écart est encore trop important face à ce genre de formation (10-14, 11-15, 12-16). Au second temps mort technique, les Turcs ont fait le break (12-16). Le Gaz a le mérite de s’accrocher (14-16, 15-17, 16-18), il se heurte aux coups de boutoirs de Toy (9e point à ce moment du match). Et c’est aux forceps, dans un Palatinu en feu, qu’il recolle grâce à une attaque-missile de Léo Mineiro (19-19). On croit que le plus dur est fait mais Toy, aidé par quelques fautes directes à un mauvais moment, permet aux Turcs de filer vers le gain du deuxième set (20-23). Un contre dehors et une qualité de réception énorme, côté adverse, voit les Stambouliotes revenir d’une attaque gagnante de Sket (25-22).
L’exploit passe par du rythme dès les premiers échanges. Sur ce point, on est très vite servis ! Si le Slovène Pajenk ancien coéquipier d’Exiga à Macerata fait parler sa qualité de service (1-3), le Gaz met le turbo. A la clé, des missiles de Simovski au service, une attaque gagnante de Mijalovic et une réception en acier (5-4, 6-5). Le GFCA accélère la cadence et prend logiquement les devants au premier temps mort technique (8-5). Mais dans un scénario indécis, les fautes directes ont une importance capitale. A ce jeu, elles sont moindres côté adverse et les Turcs recollent (8-8). Les Ajacciens sont, bel et bien, au rendez-vous et conservent un coup d’avance (9-8, 10-9, 11-10). L’expérience européenne des Stambouliotes leur permet même de résister à la furia « rouge et bleu ». Un bras de fer qui va se poursuivre jusqu’au second temps mort technique où une attaque gagnante de Toy donne un maigre avantage aux Turcs (15-16). Deux autres de Pajenk permettent, aux jaunes de faire, dans la foulée, un break que l’on croit décisif (15-18). Pourtant, le GFCA résiste et sous l’impulsion du duo Mijalovic-Simovski, revient magnifiquement (19-19, 20-20, 21-21). Le Gaz prend alors les devants et fait le break au bon moment grâce à un Simovski irrésistible. Les Ajacciens s’offrent trois balles de set. Emet sauve la première. Jovi met la seconde dehors mais Mineiro allume le Palatinu sur la troisième (25-23).
Un avantage psychologique important. D’autant que les Turcs concèdent leur premier set de la compétition. Garder la cadence, faire le moins de fautes directes possibles (8 lors du premier set), telle est la clé de cette seconde manche. Un Simovski de folie (11 points à ce moment de la partie), une réception solide et une grande qualité de service montrent vite le chemin (5-2). Les Turcs font le dos rond avant de faire parler leur expérience (5-5, 6-6, 7-7). On sent bien que ce match se jouera sur des détails. Des détails qui profitent à Fenerbahçe (7-9, 8-10) car dans les rangs ajacciens, les fautes coûtent cher. La distribution ajaccienne constitue une faiblesse qui voit les Turcs s’envoler dangereusement (8-12). Et comme leur qualité de service et leur réception sont au rendez-vous, il faut un grand GFCA pour rester dans la roue. Mais l’écart est encore trop important face à ce genre de formation (10-14, 11-15, 12-16). Au second temps mort technique, les Turcs ont fait le break (12-16). Le Gaz a le mérite de s’accrocher (14-16, 15-17, 16-18), il se heurte aux coups de boutoirs de Toy (9e point à ce moment du match). Et c’est aux forceps, dans un Palatinu en feu, qu’il recolle grâce à une attaque-missile de Léo Mineiro (19-19). On croit que le plus dur est fait mais Toy, aidé par quelques fautes directes à un mauvais moment, permet aux Turcs de filer vers le gain du deuxième set (20-23). Un contre dehors et une qualité de réception énorme, côté adverse, voit les Stambouliotes revenir d’une attaque gagnante de Sket (25-22).
Cette égalisation a, semble-t-il, fait du mal psychologiquement au GFCA qui baisse de rythme à l’entame du troisième set. Il commet trop de fautes directes (deux consécutives au service), il n’en faut guère plus aux Turcs pour prendre les devants (5-7, 6-8) et l’ascendant sur des « rouge et bleu » émoussés physiquement et touchés moralement. Les Ajacciens, qui se heurtent à du très lourd en face, ne peuvent qu’opposer leur courage. Solides au block, rapides dans les échanges, intraitables en réception, les Turcs, filent (6-10, 7-11) et enfoncent le clou. Résultat : un 9-16 au second temps mort technique. Un avantage qui s’accroit peu à peu sous l’impulsion de Toy (16 points à ce moment de la partie). Il n’y a plus de match pour des Turcs qui enfilent les points (10-19, 13-23).En retard, le GFCA s’effondre alors qu’il reste encore un set à disputer. Fenerbahçe s’offre dix balles de set et de qualif. Keskin met fin au suspense (15-25).
Dans une quatrième manche sans enjeu, les deux équipes font tourner. Mais l’effectif est plus fourni côté turc. Encore une fois, les visiteurs débutent mieux (1-4). Cette fois, c’est Castard, dans un Palatinu à la voix retrouvée qui sonne la révolte (5-5). Stoilovic, puis Morgado, permettent au Gaz de virer en tête au premier temps mort technique (8-6). Si, en face, l’adversaire reste dans la roue, le Gaz, lui, garde la main (13-12, 14-13). Un mano à mano qui va perdurer durant toute la manche (19-19). A l’amorce du money-time, un contre de Moalla permet aux Turcs de prendre l’avantage (19-20). Les visiteurs enfoncent le clou par Ondes (19-22, 20-23). Le Gaz recolle (21-23) mais Fenerbahçe obtient quatre balles de match. Morgado sauve la première d’une belle attaque. Mais le Gaz plie sur une dernière attaque de Quesque. Fin du parcours pour des Ajacciens qui doivent, désormais, se concentrer sur les play-off. Avec un beau coup à jouer
Dans une quatrième manche sans enjeu, les deux équipes font tourner. Mais l’effectif est plus fourni côté turc. Encore une fois, les visiteurs débutent mieux (1-4). Cette fois, c’est Castard, dans un Palatinu à la voix retrouvée qui sonne la révolte (5-5). Stoilovic, puis Morgado, permettent au Gaz de virer en tête au premier temps mort technique (8-6). Si, en face, l’adversaire reste dans la roue, le Gaz, lui, garde la main (13-12, 14-13). Un mano à mano qui va perdurer durant toute la manche (19-19). A l’amorce du money-time, un contre de Moalla permet aux Turcs de prendre l’avantage (19-20). Les visiteurs enfoncent le clou par Ondes (19-22, 20-23). Le Gaz recolle (21-23) mais Fenerbahçe obtient quatre balles de match. Morgado sauve la première d’une belle attaque. Mais le Gaz plie sur une dernière attaque de Quesque. Fin du parcours pour des Ajacciens qui doivent, désormais, se concentrer sur les play-off. Avec un beau coup à jouer
La fiche technique
play-off. Avec un beau coup à jouer.
Salle du Palatinu
¼ de finale CEV
GFCA-Fenerbahçe
Evolution du score 25-23 (30’) 22-25 (31’), 16-25 (25’) 23-25 (17’)
Spectateurs : 1600 environ
Arbitres : MM Mesca (Rou) et Zotovic (Ser)
GFCA
Six de départ : Simovski (cap.), Takaniko, Dailey, Mineiro, Petreasn Mijalovic- Libero : Exiga- ent : F.Ferrandez
Fenerbahçe
Keskin, Toy, Quesque, Emet, Sket, Pajenk- Libero : Demirciler- Ent : V.Basic
Salle du Palatinu
¼ de finale CEV
GFCA-Fenerbahçe
Evolution du score 25-23 (30’) 22-25 (31’), 16-25 (25’) 23-25 (17’)
Spectateurs : 1600 environ
Arbitres : MM Mesca (Rou) et Zotovic (Ser)
GFCA
Six de départ : Simovski (cap.), Takaniko, Dailey, Mineiro, Petreasn Mijalovic- Libero : Exiga- ent : F.Ferrandez
Fenerbahçe
Keskin, Toy, Quesque, Emet, Sket, Pajenk- Libero : Demirciler- Ent : V.Basic