Liu Xiaoyu
Cette année, une cinquantaine de participants – très majoritairement des femmes – s’étaient retrouvés à Ghisonaccia pour concourir dans le cadre de cette compétition. D’année en année, l’événement prend de l’ampleur, ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes logistiques aux organisateurs comme à la municipalité, toujours fortement impliquée dans cette manifestation : « Nous allons essayer de continuer ! », a confirmé le maire, Francis Giudici, visiblement satisfait de cette troisième édition. Car la qualité est toujours au rendez-vous. Samedi 23 septembre, ils étaient vingt finalistes à se produire devant un public conquis : onze nationalités différentes, de la soprano uruguayenne Florencia Santini, à la coréenne Jeong Hyemi, du basse baryton chinois Jia Yiran à la contralto américaine Sara Couden… Beaucoup de jeunes d’une vingtaine d’années, mais également des chanteurs et chanteuses.
« Du très haut niveau »
« C’est vraiment de très haut niveau, murmuraient les organisateurs, à la fois ravis et embarrassés. On va avoir du mal à les départager ! ». De très belles voix, puissantes, chaudes ou cristallines, et couvrant des registres très divers, de la soprano au ténor ou même à la basse, du contralto au baryton en passant par la mezzo-soprano. Et des interprétations sensibles, expressives, alliant selon les morceaux, humour et hardiesse, émotion ou superbe, faisant la part belle à plusieurs airs d’une grande virtuosité : un régal pour les amateurs d’art lyrique… Le répertoire était varié : des morceaux classiques – Morzart, Bizet ou Verdi. Plusieurs airs de Donizetti. Du Massenet, du Charpentier, du Poulenc également… différents compositeurs russes avec Tchaïkovski, Moussorsky et Rachmaninov. Mais aussi du Wagner, du Dvorak, et un air d’Arrigo Boito qui fut aussi librettiste de Verdi… Un échantillon très large qui faisait sonner et résonner de multiples langues au cœur de l’église : français, italien, russe, allemand... Et bien sûr le corse, avec le chant complémentaire que chaque candidat se devait d’interpréter in lingua nustrale, en sus de l’air d’opéra : selon le cas, Cantu di Malincunia, Dimmi perchè, ou Mal’Cunciliu. « C’est un vrai marathon ! La résistance compte beaucoup… », expliquait la directrice artistique Katerina Kovanji.
Un vrai marathon…
De la résistance, il en a d’autant plus fallu à ces différents artistes que la journée s’est terminée sans que soient désignés les vainqueurs : à l’issue des délibérations, plusieurs d’entre eux n’avaient en effet pas pu être départagés… Le gala prévu le lendemain s’est donc transformé en “contre-finale où se sont retrouvés treize chanteuses et chanteurs. La plupart d’entre eux ont finalement été récompensés : face à la difficulté de choisir parmi tous ces talents, le jury a en effet opté pour plusieurs prix ex-aequo. Ce sont la soprano française Marie Lombard – dont l’interprétation d’un air de Donizetti, en finale, alliait virtuosité, puissance et sensibilité – ainsi que le Chinois Jia Yiran, un basse baryton qui s’était montré magistral dans l’Aleko, de Rachmaninov, qui se sont partagés le premier prix.
Le prix Corsica Lirica, accordé pour le chant en langue corse, a été remis, ex- aequo, à la soprano italienne Donatella De Luca et à la soprano corse Amélie Tatti : « Je suis ravie parce que je suis, il me semble, la première Corse à participer au concours, a déclaré cette Bastiaise de trente-et-un ans qui collectionne déjà les prix et les tournées. Et ravie de ce prix particulier : ça me tenait à cœur d’interpréter une chanson corse ». Quant au concours lui-même ? « L’ambiance était très sympathique : j’ai fait beaucoup de belles rencontres… et l’église de Ghisonaccia a une acoustique très agréable. Je pense que cela va devenir un rendez-vous important des mélomanes de l’île ! »
« Du très haut niveau »
« C’est vraiment de très haut niveau, murmuraient les organisateurs, à la fois ravis et embarrassés. On va avoir du mal à les départager ! ». De très belles voix, puissantes, chaudes ou cristallines, et couvrant des registres très divers, de la soprano au ténor ou même à la basse, du contralto au baryton en passant par la mezzo-soprano. Et des interprétations sensibles, expressives, alliant selon les morceaux, humour et hardiesse, émotion ou superbe, faisant la part belle à plusieurs airs d’une grande virtuosité : un régal pour les amateurs d’art lyrique… Le répertoire était varié : des morceaux classiques – Morzart, Bizet ou Verdi. Plusieurs airs de Donizetti. Du Massenet, du Charpentier, du Poulenc également… différents compositeurs russes avec Tchaïkovski, Moussorsky et Rachmaninov. Mais aussi du Wagner, du Dvorak, et un air d’Arrigo Boito qui fut aussi librettiste de Verdi… Un échantillon très large qui faisait sonner et résonner de multiples langues au cœur de l’église : français, italien, russe, allemand... Et bien sûr le corse, avec le chant complémentaire que chaque candidat se devait d’interpréter in lingua nustrale, en sus de l’air d’opéra : selon le cas, Cantu di Malincunia, Dimmi perchè, ou Mal’Cunciliu. « C’est un vrai marathon ! La résistance compte beaucoup… », expliquait la directrice artistique Katerina Kovanji.
Un vrai marathon…
De la résistance, il en a d’autant plus fallu à ces différents artistes que la journée s’est terminée sans que soient désignés les vainqueurs : à l’issue des délibérations, plusieurs d’entre eux n’avaient en effet pas pu être départagés… Le gala prévu le lendemain s’est donc transformé en “contre-finale où se sont retrouvés treize chanteuses et chanteurs. La plupart d’entre eux ont finalement été récompensés : face à la difficulté de choisir parmi tous ces talents, le jury a en effet opté pour plusieurs prix ex-aequo. Ce sont la soprano française Marie Lombard – dont l’interprétation d’un air de Donizetti, en finale, alliait virtuosité, puissance et sensibilité – ainsi que le Chinois Jia Yiran, un basse baryton qui s’était montré magistral dans l’Aleko, de Rachmaninov, qui se sont partagés le premier prix.
Le prix Corsica Lirica, accordé pour le chant en langue corse, a été remis, ex- aequo, à la soprano italienne Donatella De Luca et à la soprano corse Amélie Tatti : « Je suis ravie parce que je suis, il me semble, la première Corse à participer au concours, a déclaré cette Bastiaise de trente-et-un ans qui collectionne déjà les prix et les tournées. Et ravie de ce prix particulier : ça me tenait à cœur d’interpréter une chanson corse ». Quant au concours lui-même ? « L’ambiance était très sympathique : j’ai fait beaucoup de belles rencontres… et l’église de Ghisonaccia a une acoustique très agréable. Je pense que cela va devenir un rendez-vous important des mélomanes de l’île ! »
La soprano bastiaise Amélie Tatti
Palmarès de la troisième édition du concours Corsica LIRICA :
1 er prix ex æquo : Jia Yiran et Lombard Marie.
2 ème prix ex æquo : Liu Xiaoyu et Quiroga Natalia
3 ème prix ex æquo: Couden Sara et De Luca Donatella
Prix Corsica LIRICA ex æquo : Tatti Amélie et De Luca Donatella
Prix jeune espoir : Coffinier Barry Joachim.
Prix vins Casanova : Adra Alexandre
Prix Giudici confitures : Tregan Lauriane
Prix boutique Djinns : Vinas Éric.
Prix academy of Kindness : Dana Tanase
Prix Stretta Agency et prix palazzo Pesce : Ledesma Ivana
1 er prix ex æquo : Jia Yiran et Lombard Marie.
2 ème prix ex æquo : Liu Xiaoyu et Quiroga Natalia
3 ème prix ex æquo: Couden Sara et De Luca Donatella
Prix Corsica LIRICA ex æquo : Tatti Amélie et De Luca Donatella
Prix jeune espoir : Coffinier Barry Joachim.
Prix vins Casanova : Adra Alexandre
Prix Giudici confitures : Tregan Lauriane
Prix boutique Djinns : Vinas Éric.
Prix academy of Kindness : Dana Tanase
Prix Stretta Agency et prix palazzo Pesce : Ledesma Ivana