Preuve a été faite mardi matin à la mairie de Bastia que la Corse, unanime, sait faire front lorsque la menace la guette…
Alain Mosconi, du syndicat STC des Marins s'est notamment plu, le premier, à le souligner en ne manquant pas de saluer, comme il se doit, le maire de Bastia Gilles Simeoni pour son initiative qui a eu l'écho escompté.
De fait, il a fallu refuser presque du monde au cinquième étage de la mairie où le premier magistrat de la ville avait convié tous ceux qui avaient répondu à son appel et qu'il avait invité à s'exprimer (voir notre vidéo) sur la menace que constitue pour la Corse le passage du Concordia aux larges de ses côtes.
Mais au-delà de l'inquiétude légitime, unanimement exprimée, il s'agissait au terme de la discussion, d'arrêter une position commune pour préserver les rivages insulaires d'une éventuelle catastrophe…
Tout le monde en a profité pour monter au créneau.
Pour montrer du doigt toutes les lacunes et formuler mille et un griefs, justifiés, qui ont caractérisé l'élaboration du dossier du transfert du Concordia qui s'est effectué dans le dos des autorités françaises et sans tenir compte de la proximité de l'Ile.
Ansi, Joseph Castelli, le président du conseil général a dit "Ava Basta". Il a dit aussi qu'il attendait des actes forts de Ségolène Royal. Sauveur Gandolfi-Scheit, député de Haute-Corse, s'est dit prêt à déposer une question orale au gouvernement. Pierre Giongha a plaidé pour la présence en Haute-Corse de moyens de protection du littoral. François Alfonsi., l'ancien député européen et président de l'Ale, Anthony Hottier maire de Barrettali ont fait part de leurs inquiétudes. Gérard Romiti, le président national du comité des pêches a rappelé le danger planant en permanence sur la Méditerranée qui ne représente que 0,7% de la superficie des mers, maisn qui n'en accueille pas moins 47% du trafic maritime mondial ! "Aujourd'hui 200 ans de gestion de pêche exemplaire peuvent être réduits à néant" martelait-il ".
Protestation aussi de Ange-Pierre Vivoni, maire de Sisco, qui a déploré le fait que la Tyrrhénienne était la seule mer au monde où le trafic n'était pas règlementé. De Jean-Baptiste Raffalli qui a souligné une fois encore pourquoi le Costa Concordia n'empruntera "l'autostrada delle crociere". De Pierre-Marie Romani, président de l'université de Corse qui s'est félicité, lui aussi, du fait que le Concordia ramène la Corse sur le chemin de la… Concorde.
Bref on pourrait longtemps continuer longtemps ainsi. Citer encore Michel Stefani, Francis Riolacci, Jean Zucarelli, Jacques Costa, Michel Castellani, le représentant du Levante, les maires de Penta-di-Casinca et de Taglio-Isolaccio, Paul-Felix Benedetti, Fabiana Giovannini, Pierre Guidoni, président du Sdis de Haute-Corse, Pierre Mancini, présidnet de l'association des maires de Haute-Corse etc. L'essentiel est de retenir que l'unanimité s'est faite pour un appel à la vigilance extrême mais aussi à l'action au cas où le transfert du Costa Concordia ne s'inscrivait pas dans le cadre des garanties de sécurité demandées à l'Etat Italien…
Des garanties et une manifestation maritime et terrestre pour accompagner l'épave jusqu'à son dernier port : c'est la conclusion à laquelle, in fine, tout le monde est parvenu non sans qu'une fois encore rappeler le parcours du Concordia qui croisera certes à 25 km de la plaine orientale et de Bastia mais à 9 km seulement du Cap Corse…
De quoi nourrir de réelles inquiétudes…
Alain Mosconi, du syndicat STC des Marins s'est notamment plu, le premier, à le souligner en ne manquant pas de saluer, comme il se doit, le maire de Bastia Gilles Simeoni pour son initiative qui a eu l'écho escompté.
De fait, il a fallu refuser presque du monde au cinquième étage de la mairie où le premier magistrat de la ville avait convié tous ceux qui avaient répondu à son appel et qu'il avait invité à s'exprimer (voir notre vidéo) sur la menace que constitue pour la Corse le passage du Concordia aux larges de ses côtes.
Mais au-delà de l'inquiétude légitime, unanimement exprimée, il s'agissait au terme de la discussion, d'arrêter une position commune pour préserver les rivages insulaires d'une éventuelle catastrophe…
Tout le monde en a profité pour monter au créneau.
Pour montrer du doigt toutes les lacunes et formuler mille et un griefs, justifiés, qui ont caractérisé l'élaboration du dossier du transfert du Concordia qui s'est effectué dans le dos des autorités françaises et sans tenir compte de la proximité de l'Ile.
Ansi, Joseph Castelli, le président du conseil général a dit "Ava Basta". Il a dit aussi qu'il attendait des actes forts de Ségolène Royal. Sauveur Gandolfi-Scheit, député de Haute-Corse, s'est dit prêt à déposer une question orale au gouvernement. Pierre Giongha a plaidé pour la présence en Haute-Corse de moyens de protection du littoral. François Alfonsi., l'ancien député européen et président de l'Ale, Anthony Hottier maire de Barrettali ont fait part de leurs inquiétudes. Gérard Romiti, le président national du comité des pêches a rappelé le danger planant en permanence sur la Méditerranée qui ne représente que 0,7% de la superficie des mers, maisn qui n'en accueille pas moins 47% du trafic maritime mondial ! "Aujourd'hui 200 ans de gestion de pêche exemplaire peuvent être réduits à néant" martelait-il ".
Protestation aussi de Ange-Pierre Vivoni, maire de Sisco, qui a déploré le fait que la Tyrrhénienne était la seule mer au monde où le trafic n'était pas règlementé. De Jean-Baptiste Raffalli qui a souligné une fois encore pourquoi le Costa Concordia n'empruntera "l'autostrada delle crociere". De Pierre-Marie Romani, président de l'université de Corse qui s'est félicité, lui aussi, du fait que le Concordia ramène la Corse sur le chemin de la… Concorde.
Bref on pourrait longtemps continuer longtemps ainsi. Citer encore Michel Stefani, Francis Riolacci, Jean Zucarelli, Jacques Costa, Michel Castellani, le représentant du Levante, les maires de Penta-di-Casinca et de Taglio-Isolaccio, Paul-Felix Benedetti, Fabiana Giovannini, Pierre Guidoni, président du Sdis de Haute-Corse, Pierre Mancini, présidnet de l'association des maires de Haute-Corse etc. L'essentiel est de retenir que l'unanimité s'est faite pour un appel à la vigilance extrême mais aussi à l'action au cas où le transfert du Costa Concordia ne s'inscrivait pas dans le cadre des garanties de sécurité demandées à l'Etat Italien…
Des garanties et une manifestation maritime et terrestre pour accompagner l'épave jusqu'à son dernier port : c'est la conclusion à laquelle, in fine, tout le monde est parvenu non sans qu'une fois encore rappeler le parcours du Concordia qui croisera certes à 25 km de la plaine orientale et de Bastia mais à 9 km seulement du Cap Corse…
De quoi nourrir de réelles inquiétudes…