Gilles Simeoni, nouveau maire de Bastia. copyright Christian Andreani.
C’est un événement d’importance, un moment historique, inimaginable pour certains, il y a à peine quelques mois, et que d’autres rêvaient de vivre depuis des décennies… Le samedi 5 avril 2014 à environ 10h30, après des mois de campagne acharnée, une union inédite et une victoire éclatante, un Nationaliste modéré ceint l’écharpe tricolore et devient le 1er maire nationaliste de la 2ème ville corse. Au dehors, les militants piétinent joyeusement sous la pluie, la salle des délibérations de l’hôtel de ville est trop exigüe pour les recevoir. A l’intérieur, la joie des vainqueurs contraste avec la mine fermée des vaincus qui tentent en vain de faire contre mauvaise fortune bon visage. Le nouveau conseil municipal, agrandi de 4 conseillers supplémentaires, s’installe par ordre alphabétique. Pour certains, s’asseoir dans un siège d’élu est une première. Le maire sortant, Emile Zuccarelli, dont les fonctions ont officiellement cessé la veille au soir, n’est pas présent. C’est, donc, Jean Geronimi, l’élu le plus âgé, entouré des deux benjamins, qui ouvre cette première séance post-électorale et procède à l’élection.
Des symboles forts
Avec 33 voix contre 9 pour son rival Jean Zuccarelli, Gilles Simeoni devient, donc, le nouveau maire de Bastia sous les vivats de la foule massée aux fenêtres qui suit le déroulement des opérations sur écran géant (La séance est également retransmise en direct sur YouTube). C’est avec le sourire et une émotion profonde que le leader nationaliste ceint l’écharpe tricolore et entame, avec aisance, ses nouvelles fonctions. Le symbole est fort sous le regard également très ému de son père, assis au 1er rang du public, qui mesure l’immense chemin parcouru. Comme est forte l’image des deux premiers adjoints, ceints de la même écharpe, l’une socialiste et l’autre libéral, entourant le nouveau maire nationaliste, et le message qu’elle envoie à la Corse entière et au-delà. Comme sera fort, une heure après, le rituel dépôt de gerbes devant les monument aux morts tombés pour la France. Si Gilles Simeoni se prête à ces convenances avec naturel, c’est qu’il connaît la force des symboles et la valeur de l’union que sa volonté et sa capacité à convaincre ont forgé, parfois contre les siens.
L’hommage nationaliste
Mais si le nouveau maire donne des signes forts aux Bastiais, il n’oublie pas qui il est, ni d’où il vient. Dans un long discours de prise de fonction, il prend soin de replacer chaque chose dans son contexte et d’expliquer les gestes qu’il accomplit. Et, c’est in lingua nustrale, nouveau symbole tout aussi fort dans une enceinte où la langue corse a, jusqu’à présent, si peu eu droit de cité, qu’il rend un hommage solennel à ceux qui, « depuis cinquante ans, génération après génération, se sont battus pour la défense de notre langue, de notre terre, de notre identité, de notre droit au développement et à la démocratie, et particulièrement à ceux qui nous ont quitté ou ont payé leur engagement de leur vie ou de leur liberté… Ce sont les combats et les sacrifices sous toutes leurs formes de générations de militants politiques, culturels et associatifs, qui ont préparé et permis le moment que nous vivons aujourd’hui ensemble… ». Il en profite pour réaffirmer sa fidélité à ce combat pour « la défense des intérêts collectifs du peuple corse » et « l’avènement de la société corse émancipée » par la seule voie possible : l’action démocratique. Poursuivant sur le chemin des symboles, il rendra, dimanche matin à 11 h, à l’occasion du 289ème anniversaire de la naissance de Pascal Paoli, le 1er hommage qu’un maire bastiais a jamais rendu au « père de la nation ».
Une ère nouvelle
Rappelant ses promesses de campagne en termes de méthode, de gouvernance et de projets, il entend, d’emblée, tourner la page du règne Zuccarelli pour ouvrir une ère nouvelle et faire, loin du chaos, de la violence, des peurs et des préjugés, une révolution tranquille. « Nous allons mettre un terme aux pratiques antidémocratiques qui ont trop longtemps caractérisé la vie publique dans notre cité et dans notre île : chantage à l’emploi et au logement, pressions multiples sur les électeurs ou les personnels des collectivités publiques, dérives en matière de marchés ou d’argent publics. Ce que nous voulons faire est, clairement, une révolution tranquille : celle de mettre la démocratie au cœur de chacun des actes de la vie communale. Cet objectif fondateur est le premier ciment de l’accord politique et du contrat de mandature conclus entre les forces politiques qui composent la nouvelle majorité municipale... Il m’appartient, en ma qualité de Maire, d’impulser le changement profond attendu et de garantir que les promesses faites devant le peuple seront respectées ».
Pas d’esprit partisan
Concentré sur son credo de démocratie et de transparence, Gilles Simeoni rejette les logiques partisanes et assure : « Je serai le Maire de tous les Bastiais, et la majorité municipale sera au service de tous les Bastiais, quelle que soit leur opinion politique ». Dans son souci de rompre avec les anciens schémas et de promouvoir une nouvelle gouvernance, il promet à l’opposition municipale d’être « un interlocuteur attentif » et de la garantir dans ses prérogatives. Puis, il fixe les objectifs à atteindre : développer la ville, renforcer son attractivité économique, touristique et commerciale, consolider le lien social, faire de la langue et de l’identité corses un facteur d’intégration, de cohésion sociale et d’ouverture. Enfin, donner à la jeunesse des perspectives de logement, de travail et de culture. « Nous le ferons de façon progressive, mais nous le ferons ! », assène-t-il avec détermination.
Un long chemin
Invitant les personnels municipaux, les institutionnels, dont l’Università di Corsica, et toutes les forces vives à travailler de concert, il confirme la création des comités de quartiers et demande à l’Etat « d’être enfin, ce qu’il n’a jamais été jusqu’à aujourd’hui, un partenaire loyal dans notre combat pour la transparence et la démocratie ».
Gilles Simeoni reconnaît que si l’union des forces progressistes est une énorme avancée politique, il reste beaucoup à faire. Et conclut : « Le chemin reste encore long, incertain, parsemé d’obstacles et d’embûches. Mais les plus longues marches commencent par un pas. Et ce pas, nous l’avons fait ensemble ». Lundi matin, le nouveau maire de Bastia ira à la rencontre des personnels.
Jeudi prochain, aura lieu l’élection du président de la CAB (Communauté d’agglomération de Bastia) où le nouveau maire espère de nouveau convaincre de la nécessité de l’union et faire, dans les communes environnantes, tâche d’huile…
N.M.
Des symboles forts
Avec 33 voix contre 9 pour son rival Jean Zuccarelli, Gilles Simeoni devient, donc, le nouveau maire de Bastia sous les vivats de la foule massée aux fenêtres qui suit le déroulement des opérations sur écran géant (La séance est également retransmise en direct sur YouTube). C’est avec le sourire et une émotion profonde que le leader nationaliste ceint l’écharpe tricolore et entame, avec aisance, ses nouvelles fonctions. Le symbole est fort sous le regard également très ému de son père, assis au 1er rang du public, qui mesure l’immense chemin parcouru. Comme est forte l’image des deux premiers adjoints, ceints de la même écharpe, l’une socialiste et l’autre libéral, entourant le nouveau maire nationaliste, et le message qu’elle envoie à la Corse entière et au-delà. Comme sera fort, une heure après, le rituel dépôt de gerbes devant les monument aux morts tombés pour la France. Si Gilles Simeoni se prête à ces convenances avec naturel, c’est qu’il connaît la force des symboles et la valeur de l’union que sa volonté et sa capacité à convaincre ont forgé, parfois contre les siens.
L’hommage nationaliste
Mais si le nouveau maire donne des signes forts aux Bastiais, il n’oublie pas qui il est, ni d’où il vient. Dans un long discours de prise de fonction, il prend soin de replacer chaque chose dans son contexte et d’expliquer les gestes qu’il accomplit. Et, c’est in lingua nustrale, nouveau symbole tout aussi fort dans une enceinte où la langue corse a, jusqu’à présent, si peu eu droit de cité, qu’il rend un hommage solennel à ceux qui, « depuis cinquante ans, génération après génération, se sont battus pour la défense de notre langue, de notre terre, de notre identité, de notre droit au développement et à la démocratie, et particulièrement à ceux qui nous ont quitté ou ont payé leur engagement de leur vie ou de leur liberté… Ce sont les combats et les sacrifices sous toutes leurs formes de générations de militants politiques, culturels et associatifs, qui ont préparé et permis le moment que nous vivons aujourd’hui ensemble… ». Il en profite pour réaffirmer sa fidélité à ce combat pour « la défense des intérêts collectifs du peuple corse » et « l’avènement de la société corse émancipée » par la seule voie possible : l’action démocratique. Poursuivant sur le chemin des symboles, il rendra, dimanche matin à 11 h, à l’occasion du 289ème anniversaire de la naissance de Pascal Paoli, le 1er hommage qu’un maire bastiais a jamais rendu au « père de la nation ».
Une ère nouvelle
Rappelant ses promesses de campagne en termes de méthode, de gouvernance et de projets, il entend, d’emblée, tourner la page du règne Zuccarelli pour ouvrir une ère nouvelle et faire, loin du chaos, de la violence, des peurs et des préjugés, une révolution tranquille. « Nous allons mettre un terme aux pratiques antidémocratiques qui ont trop longtemps caractérisé la vie publique dans notre cité et dans notre île : chantage à l’emploi et au logement, pressions multiples sur les électeurs ou les personnels des collectivités publiques, dérives en matière de marchés ou d’argent publics. Ce que nous voulons faire est, clairement, une révolution tranquille : celle de mettre la démocratie au cœur de chacun des actes de la vie communale. Cet objectif fondateur est le premier ciment de l’accord politique et du contrat de mandature conclus entre les forces politiques qui composent la nouvelle majorité municipale... Il m’appartient, en ma qualité de Maire, d’impulser le changement profond attendu et de garantir que les promesses faites devant le peuple seront respectées ».
Pas d’esprit partisan
Concentré sur son credo de démocratie et de transparence, Gilles Simeoni rejette les logiques partisanes et assure : « Je serai le Maire de tous les Bastiais, et la majorité municipale sera au service de tous les Bastiais, quelle que soit leur opinion politique ». Dans son souci de rompre avec les anciens schémas et de promouvoir une nouvelle gouvernance, il promet à l’opposition municipale d’être « un interlocuteur attentif » et de la garantir dans ses prérogatives. Puis, il fixe les objectifs à atteindre : développer la ville, renforcer son attractivité économique, touristique et commerciale, consolider le lien social, faire de la langue et de l’identité corses un facteur d’intégration, de cohésion sociale et d’ouverture. Enfin, donner à la jeunesse des perspectives de logement, de travail et de culture. « Nous le ferons de façon progressive, mais nous le ferons ! », assène-t-il avec détermination.
Un long chemin
Invitant les personnels municipaux, les institutionnels, dont l’Università di Corsica, et toutes les forces vives à travailler de concert, il confirme la création des comités de quartiers et demande à l’Etat « d’être enfin, ce qu’il n’a jamais été jusqu’à aujourd’hui, un partenaire loyal dans notre combat pour la transparence et la démocratie ».
Gilles Simeoni reconnaît que si l’union des forces progressistes est une énorme avancée politique, il reste beaucoup à faire. Et conclut : « Le chemin reste encore long, incertain, parsemé d’obstacles et d’embûches. Mais les plus longues marches commencent par un pas. Et ce pas, nous l’avons fait ensemble ». Lundi matin, le nouveau maire de Bastia ira à la rencontre des personnels.
Jeudi prochain, aura lieu l’élection du président de la CAB (Communauté d’agglomération de Bastia) où le nouveau maire espère de nouveau convaincre de la nécessité de l’union et faire, dans les communes environnantes, tâche d’huile…
N.M.
Extraits choisis du discours de prise de fonction de Gilles Simeoni, nouveau maire de Bastia
Gilles Simeoni ou la révolution tranquille
copyrignt Christian Andreani.
- Vous êtes maire de Bastia. Comment avez-vous vécu, à titre personnel, ce moment historique ?
- A titre personnel, j’ai, bien évidemment, ressenti beaucoup d’émotion, mais j’ai surtout pensé aux générations de femmes et d’hommes qui se sont battues depuis un demi-siècle pour les idées auxquelles ils croyaient, aux sacrifices consentis pour que ces idées deviennent des réalités. Nous savons ce que nous leur devons. Ces idées qui, hier, étaient encore marginales, sont, aujourd’hui, largement majoritaires dans la société corse.
- Vous avez porté l’écharpe tricolore. Est-ce naturel pour un Nationaliste ?
- J’assume parfaitement mon identité nationaliste, mais aujourd’hui prévalent la logique de l’apaisement et les pas réciproques qu’il faut faire. Dans cet état d’esprit, connaissant l’attachement de nombreux Corses aux symboles, il était naturel, normal, qu’étant le maire de tous les Bastiais, je fasse honneur à ce symbole important.
- Le maire de Bastia déposant une gerbe devant la statue de Pascal Paoli, est-ce aussi un symbole fort ?
- Oui. C’est un acte fort de la même façon que j’ai tenu, aujourd’hui, à porter l’écharpe tricolore et à rendre hommage aux morts corses devant le Monument aux morts. Il est important que le maire et la Conseil municipal fêtent l’anniversaire de la naissance de Pascal Paoli et de tout ce qu’il représente, non seulement pour les Nationalistes, mais aussi pour tous les Corses et pour tous les démocrates. Il est, à la fois, le fondateur de la Nation corse, mais aussi et de la même façon un homme des Lumières, de démocratie, d’ouverture, de tolérance, de liberté, d’égalité et de fraternité. Ce qui montre bien que les forces politiques qui, depuis des décennies en Corse, se sont tournées le dos et quelquefois affrontées, doivent pouvoir trouver des chemins de convergence au service de la Corse et de son peuple.
- Pensez-vous que les pas à faire ensemble avec vos partenaires seront faciles ?
- Les choix politiques ne sont pas faciles à faire. Avec Jean-Louis Milani et François Tatti, Emmanuelle de Gentili et tous les membres d’Inseme per Bastia, nous avons fait preuve de courage politique pour Bastia. Je pense et j’espère que ce sera, aussi, un signe fort pour toute la Corse.
- Quelle sera votre 1ère priorité en tant que maire ?
- Ma première priorité sera, lundi matin, d’aller rencontrer les personnels de la ville pour, d’abord, faire leur connaissance et me présenter. Ensuite, pour que nous définissions ensemble la méthode de travail qui sera la nôtre.
- Vous insistez sur la démocratie et la transparence. Sont-elles les maîtres-mots de votre action future ?
- Oui. La démocratie est au cœur de notre projet pour la ville de Bastia. Elle sera au cœur de chacun des actes de la vie communale. Etre au service de tous les Bastiais est une évidence. La campagne électorale est derrière nous. Notre seule boussole, désormais, sera celle de l’intérêt général. Nous entendons traiter tout le monde de la même façon dans une logique d’équité et de solidarité.
- Vous parlez d’une révolution tranquille. Qu’entendez-vous par là ?
- Nous menons une révolution tranquille parce que nous voulons, dans cette ville et dans ce pays, placer la démocratie au cœur de chacun des actes de la vie publique. En même temps, nous voulons développer la ville, lui donner du lien, du liant social, du sens, nous appuyer sur notre langue et notre identité comme facteurs de cohésion sociale, d’intégration et d’ouverture. Le champ des chantiers et des possibles est immense. Il est devant nous. C’est la raison pour laquelle je suis particulièrement heureux que nous soyons le plus nombreux possible pour faire ce que nous avons à faire ensemble. Nous le ferons avec toutes les forces vives de la ville. C’est pourquoi ce moment, aujourd’hui, est important.
- Qu’est ce qui va concrètement changer à Bastia avec un maire nationaliste ?
- Vous le verrez dans les prochaines semaines et dans les prochains mois !
Propos recueillis par Nicole MARI
- A titre personnel, j’ai, bien évidemment, ressenti beaucoup d’émotion, mais j’ai surtout pensé aux générations de femmes et d’hommes qui se sont battues depuis un demi-siècle pour les idées auxquelles ils croyaient, aux sacrifices consentis pour que ces idées deviennent des réalités. Nous savons ce que nous leur devons. Ces idées qui, hier, étaient encore marginales, sont, aujourd’hui, largement majoritaires dans la société corse.
- Vous avez porté l’écharpe tricolore. Est-ce naturel pour un Nationaliste ?
- J’assume parfaitement mon identité nationaliste, mais aujourd’hui prévalent la logique de l’apaisement et les pas réciproques qu’il faut faire. Dans cet état d’esprit, connaissant l’attachement de nombreux Corses aux symboles, il était naturel, normal, qu’étant le maire de tous les Bastiais, je fasse honneur à ce symbole important.
- Le maire de Bastia déposant une gerbe devant la statue de Pascal Paoli, est-ce aussi un symbole fort ?
- Oui. C’est un acte fort de la même façon que j’ai tenu, aujourd’hui, à porter l’écharpe tricolore et à rendre hommage aux morts corses devant le Monument aux morts. Il est important que le maire et la Conseil municipal fêtent l’anniversaire de la naissance de Pascal Paoli et de tout ce qu’il représente, non seulement pour les Nationalistes, mais aussi pour tous les Corses et pour tous les démocrates. Il est, à la fois, le fondateur de la Nation corse, mais aussi et de la même façon un homme des Lumières, de démocratie, d’ouverture, de tolérance, de liberté, d’égalité et de fraternité. Ce qui montre bien que les forces politiques qui, depuis des décennies en Corse, se sont tournées le dos et quelquefois affrontées, doivent pouvoir trouver des chemins de convergence au service de la Corse et de son peuple.
- Pensez-vous que les pas à faire ensemble avec vos partenaires seront faciles ?
- Les choix politiques ne sont pas faciles à faire. Avec Jean-Louis Milani et François Tatti, Emmanuelle de Gentili et tous les membres d’Inseme per Bastia, nous avons fait preuve de courage politique pour Bastia. Je pense et j’espère que ce sera, aussi, un signe fort pour toute la Corse.
- Quelle sera votre 1ère priorité en tant que maire ?
- Ma première priorité sera, lundi matin, d’aller rencontrer les personnels de la ville pour, d’abord, faire leur connaissance et me présenter. Ensuite, pour que nous définissions ensemble la méthode de travail qui sera la nôtre.
- Vous insistez sur la démocratie et la transparence. Sont-elles les maîtres-mots de votre action future ?
- Oui. La démocratie est au cœur de notre projet pour la ville de Bastia. Elle sera au cœur de chacun des actes de la vie communale. Etre au service de tous les Bastiais est une évidence. La campagne électorale est derrière nous. Notre seule boussole, désormais, sera celle de l’intérêt général. Nous entendons traiter tout le monde de la même façon dans une logique d’équité et de solidarité.
- Vous parlez d’une révolution tranquille. Qu’entendez-vous par là ?
- Nous menons une révolution tranquille parce que nous voulons, dans cette ville et dans ce pays, placer la démocratie au cœur de chacun des actes de la vie publique. En même temps, nous voulons développer la ville, lui donner du lien, du liant social, du sens, nous appuyer sur notre langue et notre identité comme facteurs de cohésion sociale, d’intégration et d’ouverture. Le champ des chantiers et des possibles est immense. Il est devant nous. C’est la raison pour laquelle je suis particulièrement heureux que nous soyons le plus nombreux possible pour faire ce que nous avons à faire ensemble. Nous le ferons avec toutes les forces vives de la ville. C’est pourquoi ce moment, aujourd’hui, est important.
- Qu’est ce qui va concrètement changer à Bastia avec un maire nationaliste ?
- Vous le verrez dans les prochaines semaines et dans les prochains mois !
Propos recueillis par Nicole MARI
Les 12 adjoints entourent Gilles Simeoni. copyrignt Christian Andreani.
Liste des adjoints et leurs délégations
1er adjoint : Emmanuelle De Gentili, adjoint délégué à la politique de la Ville, au renouvellement urbain et à la vie de quartiers, en charge des affaires européennes et internationales.
2ème adjoint : Jean-Louis Milani, adjoint délégué à la cohésion sociale, aux liens intergénérationnels et au logement social.
3ème adjoint : Michel Castellani, adjoint délégué à l’urbanisme et à la planification stratégique.
4ème adjoint : Julien Morganti, adjoint délégué aux infrastructures et aux aménagements urbains.
5ème adjoint : Mattea Lacave, adjoint délégué à la culture, à l’ouverture au monde méditerranéen et à la langue corse.
6ème adjoint : Jean-Joseph Massoni, adjoint délégué aux finances et à la transparence de l’action publique.
7ème adjoint : Linda Piperi, adjoint délégué au développement économique, au marketing territorial et à l’animation.
8ème adjoint : Leslie Pellegri, adjoint délégué à la santé et au handicap.
9ème adjoint : Pierre Savelli, adjoint délégué aux Services à la population et à la prévention.
10ème adjoint : Ivana Polisini, adjoint délégué à la politique éducative.
11ème adjoint : Marie-Jéromine Vivarelli, adjoint délégué à l’écologie, au développement durable et à la circulation.
12ème adjoint : Philippe Peretti, adjoint délégué à la mise en valeur du patrimoine.
Didier Grassi : conseiller municipal délégué à la démocratie participative, à la jeunesse, à la vie associative et à la Politique des quartiers.
1er adjoint : Emmanuelle De Gentili, adjoint délégué à la politique de la Ville, au renouvellement urbain et à la vie de quartiers, en charge des affaires européennes et internationales.
2ème adjoint : Jean-Louis Milani, adjoint délégué à la cohésion sociale, aux liens intergénérationnels et au logement social.
3ème adjoint : Michel Castellani, adjoint délégué à l’urbanisme et à la planification stratégique.
4ème adjoint : Julien Morganti, adjoint délégué aux infrastructures et aux aménagements urbains.
5ème adjoint : Mattea Lacave, adjoint délégué à la culture, à l’ouverture au monde méditerranéen et à la langue corse.
6ème adjoint : Jean-Joseph Massoni, adjoint délégué aux finances et à la transparence de l’action publique.
7ème adjoint : Linda Piperi, adjoint délégué au développement économique, au marketing territorial et à l’animation.
8ème adjoint : Leslie Pellegri, adjoint délégué à la santé et au handicap.
9ème adjoint : Pierre Savelli, adjoint délégué aux Services à la population et à la prévention.
10ème adjoint : Ivana Polisini, adjoint délégué à la politique éducative.
11ème adjoint : Marie-Jéromine Vivarelli, adjoint délégué à l’écologie, au développement durable et à la circulation.
12ème adjoint : Philippe Peretti, adjoint délégué à la mise en valeur du patrimoine.
Didier Grassi : conseiller municipal délégué à la démocratie participative, à la jeunesse, à la vie associative et à la Politique des quartiers.