Quel pourcentage de votre garde-robe n'a pas été porté au cours des 12 derniers mois ? Quel pourcentage de vos achats d'épicerie finit en déchets ? Depuis votre dernier déménagement, quel pourcentage de vos biens transférés n'est toujours pas utilisé ? Ce sont les trois questions que Movinga a posé à près de 18 000 ménages dans 20 pays différents. Pour les vêtements, la société a fait l'inventaire du placard des ménages, puis a suivi, pendant un an, l'utilisation quotidienne de leur garde-robe. Pour la nourriture jetée, elle a demandé aux sondés de faire le suivi de leurs habitudes de gaspillage pendant six mois en tenant compte des achats alimentaires qui allaient directement à la poubelle ainsi que des restes. Les biens inutilisés depuis un an ont été déterminés lors d'une entrevue ponctuelle dans chaque maison, grenier et sous-sol compris. Les réponses obtenues ont été, ensuite, rassemblées et comparées avec les données de la Banque mondiale et d'autres études scientifiques sur le sujet.
De la surconsommation
La comparaison de ces données a permis de calculer une marge d'illusion pour les trois domaines de l'habillement, de l'alimentation et des choses. « En tant qu'experts en déménagement, Movinga est toujours à la recherche de moyens de rendre ce processus plus efficace. Nous sommes particulièrement intéressés par la collecte et l'accumulation souvent excessive de biens et son impact sur notre société, l'environnement et même sur l'économie. Dans le cadre d'une étude plus vaste sur les tendances en matière de déménagement qui sera publiée plus tard cette année, nous avons mené un sondage afin de comprendre la dissonance des gens entre leurs perceptions et la réalité, en particulier lorsqu'il s'agit de stockage et de gaspillage dans leurs propres maisons. Les résultats sont convaincants, l'écart s'est révélé plus important que prévu », explique Finn Age Hänsel, Directeur général à Movinga.
De l’illusion à la réalité
L’étude révèle quelle quantité de nos biens nous utilisons vraiment. En tête du classement, la Suisse, le Royaume-Uni et le Canada souffrent globalement de la plus grande erreur de jugement sur leurs niveaux de consommation. La Suisse a le taux d’illusion le plus élevé avec 26,33 % en moyenne, notamment concernant le gaspillage de nourriture (13%). Les Suisses pensaient avoir gaspillé 5% de la nourriture qu’ils avaient achetée, mais ils en ont en fait gaspillé 18%. A l’inverse, le Danemark a l'illusion la plus négative (-6%). Les Danois pensaient avoir gaspillé 10% des aliments achetés, l’étude a déterminé que le gaspillage n’était que de seulement 4%. Mais ce sont les Belges qui se trompent le plus au sujet de leur gaspillage alimentaire et vestimentaire. La France a un pourcentage d’illusion moyen de 11,40 % : 13% concernant les habitudes vestimentaires, 9% pour le gaspillage de nourriture, et 12% par rapport aux biens non utilisés depuis le dernier déménagement. Les Anglais s'illusionnent le plus lorsqu'il s'agit de biens en usage après avoir déménagé, tandis que les Suédois savent exactement ceux qu’ils n’utilisent pas. Les Russes sont globalement les plus réalistes en ce qui concerne leurs habitudes de consommation. C’est le pays où le taux d'illusion est le plus bas avec 3,33 %.
Du gaspillage total !
Qui gaspille le plus ? Question vêtements, la palme revient aux Belges qui ne portent pas 88% de leur garde-robe, soit quasiment 9 vêtements sur 10 ! Ils ont le plus haut pourcentage de délusion pour l'habillement (62%) : ils pensaient ne pas avoir porté 26% de leur garde-robe l'année dernière. Les Américains et les Italiens font à peine mieux avec 2 vêtements sur 10 effectivement portés. Les Français, qui achètent en moyenne 30 kg de textile par an, sont dans le Top 12 avec 68% de leur garde-robe qui dorment dans les armoires. Seuls, les Russes portent quasiment un vêtement sur deux. Question nourriture, ce sont les États-Unis qui gaspillent le plus avec 24% des denrées achetées et jetées intactes, suivis du Canada et de la Suisse. Les Français ne jettent que 14% de leurs achats alimentaires. Question biens non utilisés depuis le dernier déménagement, ce sont les Américains, les Anglais et les Canadiens qui décrochent la palme avec plus de 31%, voir 35% de biens inutiles. Ce taux se monte à 18% pour les Français.
Encore plus ?
Avons-nous besoin d’encore plus ? C’est une autre question que Movinga pose aux supers consommateurs, précise Finn Age Hänsel. « La première étape pour réduire la quantité de déchets et de biens inutilisés que nous avons tous dans nos maisons est d'être conscient de l'ampleur du problème et de notre propre déni personnel… Chez Movinga, nous calculons que 22% des objets transportés dans chaque déménagement ne seront pas réutilisés. Nous espérons que cette recherche ouvre une discussion sur la façon d'être plus conscient de notre accumulation de biens collective et du gaspillage généré… et qu’elle suscite un discours très nécessaire sur la surconsommation, le consumérisme et ce dont nous avons vraiment besoin ». Une prise de conscience d'autant plus urgente que quatre millions de tonnes de tissus, neufs ou usagés, sont jetés chaque année en Europe sur les cinq millions commercialisées. Le secteur de l'habillement est au deuxième rang mondial en termes d'impact sur l'environnement. « Comme les océans sont de plus en plus pollués par le plastique et que l'industrie de la mode est plus importante que jamais, il est temps d'encourager les gens à se demander s'ils ont vraiment besoin de “plus” ».
De la surconsommation
La comparaison de ces données a permis de calculer une marge d'illusion pour les trois domaines de l'habillement, de l'alimentation et des choses. « En tant qu'experts en déménagement, Movinga est toujours à la recherche de moyens de rendre ce processus plus efficace. Nous sommes particulièrement intéressés par la collecte et l'accumulation souvent excessive de biens et son impact sur notre société, l'environnement et même sur l'économie. Dans le cadre d'une étude plus vaste sur les tendances en matière de déménagement qui sera publiée plus tard cette année, nous avons mené un sondage afin de comprendre la dissonance des gens entre leurs perceptions et la réalité, en particulier lorsqu'il s'agit de stockage et de gaspillage dans leurs propres maisons. Les résultats sont convaincants, l'écart s'est révélé plus important que prévu », explique Finn Age Hänsel, Directeur général à Movinga.
De l’illusion à la réalité
L’étude révèle quelle quantité de nos biens nous utilisons vraiment. En tête du classement, la Suisse, le Royaume-Uni et le Canada souffrent globalement de la plus grande erreur de jugement sur leurs niveaux de consommation. La Suisse a le taux d’illusion le plus élevé avec 26,33 % en moyenne, notamment concernant le gaspillage de nourriture (13%). Les Suisses pensaient avoir gaspillé 5% de la nourriture qu’ils avaient achetée, mais ils en ont en fait gaspillé 18%. A l’inverse, le Danemark a l'illusion la plus négative (-6%). Les Danois pensaient avoir gaspillé 10% des aliments achetés, l’étude a déterminé que le gaspillage n’était que de seulement 4%. Mais ce sont les Belges qui se trompent le plus au sujet de leur gaspillage alimentaire et vestimentaire. La France a un pourcentage d’illusion moyen de 11,40 % : 13% concernant les habitudes vestimentaires, 9% pour le gaspillage de nourriture, et 12% par rapport aux biens non utilisés depuis le dernier déménagement. Les Anglais s'illusionnent le plus lorsqu'il s'agit de biens en usage après avoir déménagé, tandis que les Suédois savent exactement ceux qu’ils n’utilisent pas. Les Russes sont globalement les plus réalistes en ce qui concerne leurs habitudes de consommation. C’est le pays où le taux d'illusion est le plus bas avec 3,33 %.
Du gaspillage total !
Qui gaspille le plus ? Question vêtements, la palme revient aux Belges qui ne portent pas 88% de leur garde-robe, soit quasiment 9 vêtements sur 10 ! Ils ont le plus haut pourcentage de délusion pour l'habillement (62%) : ils pensaient ne pas avoir porté 26% de leur garde-robe l'année dernière. Les Américains et les Italiens font à peine mieux avec 2 vêtements sur 10 effectivement portés. Les Français, qui achètent en moyenne 30 kg de textile par an, sont dans le Top 12 avec 68% de leur garde-robe qui dorment dans les armoires. Seuls, les Russes portent quasiment un vêtement sur deux. Question nourriture, ce sont les États-Unis qui gaspillent le plus avec 24% des denrées achetées et jetées intactes, suivis du Canada et de la Suisse. Les Français ne jettent que 14% de leurs achats alimentaires. Question biens non utilisés depuis le dernier déménagement, ce sont les Américains, les Anglais et les Canadiens qui décrochent la palme avec plus de 31%, voir 35% de biens inutiles. Ce taux se monte à 18% pour les Français.
Encore plus ?
Avons-nous besoin d’encore plus ? C’est une autre question que Movinga pose aux supers consommateurs, précise Finn Age Hänsel. « La première étape pour réduire la quantité de déchets et de biens inutilisés que nous avons tous dans nos maisons est d'être conscient de l'ampleur du problème et de notre propre déni personnel… Chez Movinga, nous calculons que 22% des objets transportés dans chaque déménagement ne seront pas réutilisés. Nous espérons que cette recherche ouvre une discussion sur la façon d'être plus conscient de notre accumulation de biens collective et du gaspillage généré… et qu’elle suscite un discours très nécessaire sur la surconsommation, le consumérisme et ce dont nous avons vraiment besoin ». Une prise de conscience d'autant plus urgente que quatre millions de tonnes de tissus, neufs ou usagés, sont jetés chaque année en Europe sur les cinq millions commercialisées. Le secteur de l'habillement est au deuxième rang mondial en termes d'impact sur l'environnement. « Comme les océans sont de plus en plus pollués par le plastique et que l'industrie de la mode est plus importante que jamais, il est temps d'encourager les gens à se demander s'ils ont vraiment besoin de “plus” ».
Vous pouvez trouver les tableaux originaux sur le site web de Movinga.
Movinga.com : https://www.movinga.fr/etudes/gaspillage-illusion-et-realite
Movinga.com : https://www.movinga.fr/etudes/gaspillage-illusion-et-realite