Le maire est ensuite devenu conseil général puis président de l'assemblée départementale en remplacement de Paul Giacobbi élu président du Conseil exécutif de Corse.
A la tête du département Joseph Castelli a été confronté à l'affaire dite des "Gîtes ruraux", qui agite toujours l'assemblée départementale, puis à la disparition tragique de son directeur général des services Jean Leccia dont l'assassinat n'a toujours pas été élucidé.
Jeudi en fin de matinée, le sénateur de Haute-Corse mis en examen, a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire contre le paiement d'une caution de 200 000 € qui sera payable au 1er mars. La saisie de la maison de Joseph Castelli sera sans doute demandée par procureur de la République de Bastia, Nicolas Bessone, ainsi qu'il l'a laissé entendre aux journalistes lors d'une conférence de presse.
Deux des trois chefs d'entreprise qui avaient été placés en garde à vue et, qui comme Joseph Castelli, nient les faits qui leurs sont reprochés, ont également été mis en examen pour corruption active et abus de biens sociaux. La justice leur reproche d'avoir contribué au financement de la maison du sénateur qui, en échange, auraient bénéficié de marchés de travaux publics de plusieurs millions d'euros pour le comptede la a communauté de communes de Casinca, et la mairie de Penta-di-Casinca, qui étaient dirigées à l'époque par Joseph Castelli..
Les deux entrepreneurs ont été laissés en liberté contre le versement de cautions allant de 60 000 à 250 000 €