Jacques Mariani le 25 février 2008 à Aix-en-Provence.. Crédit photo AFP
Les faits "relèvent du haut du spectre de la criminalité corse dans son ensemble", a affirmé le procureur dans son réquisitoire, après trois journées d'un procès marqué par l'absence de quasiment tous les prévenus.
Dès l'ouverture du procès, Jacques Mariani et Pierre Alerini, qui comparaissaient tous deux détenus, avaient demandé un renvoi de l'affaire, mais la présidente a décidé de poursuivre l'audience, ce qui a provoqué le départ des deux hommes, qui ont également refusé que leurs avocats restent présents. "Je sais que la messe est dite (...) je vais rentrer dans ma cellule", avait déclaré Jacques Mariani, déplorant le fait qu'un des prévenus, Claude Chossat, ne se soit pas présenté à l'audience.
Claude Chossat est un "repenti" autoproclamé, sans jamais en avoir obtenu le statut légal, qui a révélé aux enquêteurs beaucoup d'informations sur le fonctionnement de l'équipe Mariani.
M. Chossat a ainsi dit aux enquêteurs que Jacques Mariani nourrissait le projet d'assassiner Jean-Luc Germani, partie civile de ce procès, car il le rendait responsable d'une tentative d'assassinat contre lui en 2007.
Si le projet d'assassiner Jean-Luc Germani n'a pas abouti, cela montre "simplement" que le projet "a échoué" mais les faits demeurent d'une "extrême gravité", a insisté le procureur dans son réquisitoire.
Il a également requis huit ans de prison contre Pierre Alerini et cinq ans de prison contre Claude Chossat.
L'affaire avait été déclenchée après la découverte d'armes, de voitures volées et d'un téléphone dans les décombres d'un hangar à Casevecchie, dans l'explosion duquel Francis Mariani et un de ses proches ont été tués en janvier 2009. Une lutte fratricide opposait depuis la fin des années 2000 Francis Mariani à un autre des fondateurs de la Brise de Mer, Richard Casanova, assassiné en avril 2008.
Dans ce procès, Jacques Mariani était jugé notamment pour association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes, particulièrement d'assassiner Jean-Luc Germani, beau-frère de Richard Casanova, le rival du clan Mariani.
Tirant son nom d'un café du Vieux-Port de Bastia où ses membres se retrouvaient depuis la fin des années 1970, le gang de la Brise de Mer a été une force dominante de la criminalité pendant 25 ans, en France et en Suisse.
Dès l'ouverture du procès, Jacques Mariani et Pierre Alerini, qui comparaissaient tous deux détenus, avaient demandé un renvoi de l'affaire, mais la présidente a décidé de poursuivre l'audience, ce qui a provoqué le départ des deux hommes, qui ont également refusé que leurs avocats restent présents. "Je sais que la messe est dite (...) je vais rentrer dans ma cellule", avait déclaré Jacques Mariani, déplorant le fait qu'un des prévenus, Claude Chossat, ne se soit pas présenté à l'audience.
Claude Chossat est un "repenti" autoproclamé, sans jamais en avoir obtenu le statut légal, qui a révélé aux enquêteurs beaucoup d'informations sur le fonctionnement de l'équipe Mariani.
M. Chossat a ainsi dit aux enquêteurs que Jacques Mariani nourrissait le projet d'assassiner Jean-Luc Germani, partie civile de ce procès, car il le rendait responsable d'une tentative d'assassinat contre lui en 2007.
Si le projet d'assassiner Jean-Luc Germani n'a pas abouti, cela montre "simplement" que le projet "a échoué" mais les faits demeurent d'une "extrême gravité", a insisté le procureur dans son réquisitoire.
Il a également requis huit ans de prison contre Pierre Alerini et cinq ans de prison contre Claude Chossat.
L'affaire avait été déclenchée après la découverte d'armes, de voitures volées et d'un téléphone dans les décombres d'un hangar à Casevecchie, dans l'explosion duquel Francis Mariani et un de ses proches ont été tués en janvier 2009. Une lutte fratricide opposait depuis la fin des années 2000 Francis Mariani à un autre des fondateurs de la Brise de Mer, Richard Casanova, assassiné en avril 2008.
Dans ce procès, Jacques Mariani était jugé notamment pour association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes, particulièrement d'assassiner Jean-Luc Germani, beau-frère de Richard Casanova, le rival du clan Mariani.
Tirant son nom d'un café du Vieux-Port de Bastia où ses membres se retrouvaient depuis la fin des années 1970, le gang de la Brise de Mer a été une force dominante de la criminalité pendant 25 ans, en France et en Suisse.