La création de la halte ferroviaire du Ricanto s’inscrit dans un vaste programme de renforcement et d’amélioration des dessertes ferroviaires périurbaines des agglomérations ajacciennes et bastiaises prévues au schéma directeur d'investissements. Il vise à offrir une alternative à l’utilisation de la voiture en proposant plus de confort pour les passagers, plus d’accessibilité aux réseaux ferroviaires tout en augmentant la capacité des navettes aux heures dites de pointes. Des mesures complémentaires aux aménagements routiers portés par la CTC comme des places de stationnement spécialement créées permettront de désengorger les entrées-sorties d’Ajaccio et Bastia.
Un renforcement des dessertes périurbaines d’Ajaccio et Bastia depuis 2010
Cinq années de travail ont permis la mise en place de 19 allers-retours entre Bastia et Casamozza. Une mesure rendue possible grâce à une signalisation moderne dénommée Cantonnement Centralisé de Voie Unique (CCVU) ; la mise en place de 11 allers-retours entre Ajaccio et Mezzana, dans l’attente de la mise en place du CCVU ; et le déploiement des AMG 800 sur ces dessertes périurbaines qui représentent 47% de la fréquentation totale du réseau.
Sur le Pays Ajaccien deux nouveaux arrêts ont été créés, au Ricanto et à Effrico (Place Nöel Sarrola). De plus, l’arrêt des Salines a été déplacé et l’arrêt de Cavone étendu et modernisé.
Sur l'agglomération bastiaise, la modernisation, l’extension de la halte de Tragone à Biguglia et la reconstruction du quai de la halte de Montesoro ont été opérées afin de faire face à sa forte fréquentation par les scolaires notamment. À l’allongement et au rehaussement des quais, permettant l'arrêt simultané de 2 rames, s’ajoute la modernisation du mobilier urbain (abris, bancs, éclairage).
Le coût des opérations réalisées, cofinancées par l’Europe (50,2 %) et la CTC (49,8 %), s’élève à 1,9 M € TTC dont 1,4 M € pour l’aménagement de 4 haltes entre Ajaccio et Mezzana. Ce sont donc 500 000 € TTC qui ont été investis sur les haltes de Tragone et de Montesoro, sur la ligne Bastia-Casamozza.
De futures réalisations ont été amorcées, avec le lancement fin 2015 de travaux sur 7 haltes entre Bastia et Casamozza (Bassanese, Borgo, Furiani, Ceppe, Casatorra, L’Olivella, Complexe sportif de Lucciana).
Sur le Pays Ajaccien deux nouveaux arrêts ont été créés, au Ricanto et à Effrico (Place Nöel Sarrola). De plus, l’arrêt des Salines a été déplacé et l’arrêt de Cavone étendu et modernisé.
Sur l'agglomération bastiaise, la modernisation, l’extension de la halte de Tragone à Biguglia et la reconstruction du quai de la halte de Montesoro ont été opérées afin de faire face à sa forte fréquentation par les scolaires notamment. À l’allongement et au rehaussement des quais, permettant l'arrêt simultané de 2 rames, s’ajoute la modernisation du mobilier urbain (abris, bancs, éclairage).
Le coût des opérations réalisées, cofinancées par l’Europe (50,2 %) et la CTC (49,8 %), s’élève à 1,9 M € TTC dont 1,4 M € pour l’aménagement de 4 haltes entre Ajaccio et Mezzana. Ce sont donc 500 000 € TTC qui ont été investis sur les haltes de Tragone et de Montesoro, sur la ligne Bastia-Casamozza.
De futures réalisations ont été amorcées, avec le lancement fin 2015 de travaux sur 7 haltes entre Bastia et Casamozza (Bassanese, Borgo, Furiani, Ceppe, Casatorra, L’Olivella, Complexe sportif de Lucciana).
La gare de Vivario
Anciennement « station de Vivario », mise en service en octobre 1892 par la Compagnie des chemins de fer départementaux (CFD), l'adjudication pour la construction des bâtiments de la « station » remonte pour sa part au 17 juillet 1891. Perchée à 616 mètres d’altitude, elle est devenue l’une des gares les plus photographiées de Corse. Grâce aux travaux de rénovation engagés, alliant ancien et moderne, elle offre tout le confort aux usagers, y compris aux personnes à mobilité réduite (PMR).
S’agissant des bâtiments ferroviaires, la CTC réhabilite ce parc immobilier selon une double logique : améliorer les conditions d'exploitation ferroviaires, en particulier la gestion des circulations ferroviaires et l'accueil du public et réserver et valoriser le patrimoine ferroviaire de Corse.
Grâce aux travaux réalisés, la gare offre aujourd’hui des normes de confort et de sécurité optimales, mais aussi des dispositions signalétiques et d’accessibilité pour les PMR, telles que décrites dans le schéma directeur pour le développement de la qualité de service et de l’accessibilité des Chemins de Fer de la Corse. D'un point de vue architectural, l’objectif a consisté à remettre dans leur état d'origine les éléments existants depuis la construction. Les réalisations ont également intégré une démarche Haute Qualité Environnementale (HQE).
Les réalisations ont débutées en septembre 2013 pour 12 mois, pour un coût de 800 000 € TTC pris en charge à parts égales (50%) par la CTC et par l’Europe dans le cadre du PO FEDER (période 2007/2013).
S’agissant des bâtiments ferroviaires, la CTC réhabilite ce parc immobilier selon une double logique : améliorer les conditions d'exploitation ferroviaires, en particulier la gestion des circulations ferroviaires et l'accueil du public et réserver et valoriser le patrimoine ferroviaire de Corse.
Grâce aux travaux réalisés, la gare offre aujourd’hui des normes de confort et de sécurité optimales, mais aussi des dispositions signalétiques et d’accessibilité pour les PMR, telles que décrites dans le schéma directeur pour le développement de la qualité de service et de l’accessibilité des Chemins de Fer de la Corse. D'un point de vue architectural, l’objectif a consisté à remettre dans leur état d'origine les éléments existants depuis la construction. Les réalisations ont également intégré une démarche Haute Qualité Environnementale (HQE).
Les réalisations ont débutées en septembre 2013 pour 12 mois, pour un coût de 800 000 € TTC pris en charge à parts égales (50%) par la CTC et par l’Europe dans le cadre du PO FEDER (période 2007/2013).
Quelques chiffres
L'offre kilométrique trains a été augmentée de 35% et la fréquentation a progressé de 65%, permettant d’atteindre le chiffre de 1 030 000 passagers par an. L'offre de service actuelle, pour tous les usagers, Personnes à Mobilité Réduites évidemment incluses, permet d’assurer des missions régionales régulières, de promouvoir et développer le train des plages entre Calvi et l’Île-Rousse, autant qu’elle permet d’étoffer les capacités de desserte périurbaine sur Ajaccio et Bastia.
Au sujet des dessertes périurbaines, elles représentent 47% de la fréquentation du réseau. Le coût des travaux réalisés en 2014 et 2015 pour la modernisation des arrêts, cofinancés par l’Europe et la CTC, s’élève à 1,9 M € TTC dont 1,4 M € pour l’aménagement de 4 haltes entre Ajaccio et Mezzana, auxquels s’ajoutent 500 000 € TTC investis sur les haltes de Tragone et de Montesoro, ligne Bastia-Casamozza.
Concernant la gare de Vivario.
Depuis la loi du 22 janvier 2002, un programme exceptionnel d’investissement avait été débloqué, permettant la rénovation de la majeure partie des voies ferrées mais aussi l'acquisition de douze automoteurs de nouvelle génération. En février 2010, suite à la livraison des 7 premiers autorails, l’exploitant était contraint de retirer ces AMG 800 du service commercial et ce, en raison d’une dégradation anormale des semelles de frein. Les expertises techniques, demandées en urgence dès avril 2010, ont permis une mise en service sécurisé de ces autorails dès novembre 2011. Par la suite, les cinq autres rames ont été livrées au cours du deuxième semestre 2012. Depuis, les trains circulent en parfaite cohérence avec les attentes et les besoins des usagers autant que des socioprofessionnels. Grâce au schéma directeur des investissements, adopté par l’Assemblée de Corse, ce sont 140 M€ TTC qui ont été programmés sur dix ans. Une somme qui permet d’accroitre les fréquences et la sécurité (59,5 M €), qui offre des perspectives d’intermodalité (31,9 M €), de développement des dessertes périurbaines (33,9 M €) et permet d’assurer la desserte de l’intérieur de l’Ile (9,7 M €).
En septembre 2012, pour faciliter le déplacement domicile-études des étudiants post-baccalauréat, la gratuité des déplacements a été mise en œuvre.
Au sujet des dessertes périurbaines, elles représentent 47% de la fréquentation du réseau. Le coût des travaux réalisés en 2014 et 2015 pour la modernisation des arrêts, cofinancés par l’Europe et la CTC, s’élève à 1,9 M € TTC dont 1,4 M € pour l’aménagement de 4 haltes entre Ajaccio et Mezzana, auxquels s’ajoutent 500 000 € TTC investis sur les haltes de Tragone et de Montesoro, ligne Bastia-Casamozza.
Concernant la gare de Vivario.
Depuis la loi du 22 janvier 2002, un programme exceptionnel d’investissement avait été débloqué, permettant la rénovation de la majeure partie des voies ferrées mais aussi l'acquisition de douze automoteurs de nouvelle génération. En février 2010, suite à la livraison des 7 premiers autorails, l’exploitant était contraint de retirer ces AMG 800 du service commercial et ce, en raison d’une dégradation anormale des semelles de frein. Les expertises techniques, demandées en urgence dès avril 2010, ont permis une mise en service sécurisé de ces autorails dès novembre 2011. Par la suite, les cinq autres rames ont été livrées au cours du deuxième semestre 2012. Depuis, les trains circulent en parfaite cohérence avec les attentes et les besoins des usagers autant que des socioprofessionnels. Grâce au schéma directeur des investissements, adopté par l’Assemblée de Corse, ce sont 140 M€ TTC qui ont été programmés sur dix ans. Une somme qui permet d’accroitre les fréquences et la sécurité (59,5 M €), qui offre des perspectives d’intermodalité (31,9 M €), de développement des dessertes périurbaines (33,9 M €) et permet d’assurer la desserte de l’intérieur de l’Ile (9,7 M €).
En septembre 2012, pour faciliter le déplacement domicile-études des étudiants post-baccalauréat, la gratuité des déplacements a été mise en œuvre.
La SAEML
Par la loi du 22 janvier 2002, le réseau insulaire a été transféré dans le patrimoine de la Collectivité Territoriale de Corse. Dix ans plus tard, le 01 janvier 2012, la SAEML Chemins de fer de la Corse (CFC), démarrait l'exploitation du réseau via une convention de délégation de service publique signée avec la CTC. Sont actionnaires de cette entité, la CTC (55%), SNCF Participations (15%), les Chambres de Commerce des deux départements (10%), les deux Conseils Départementaux (CD) de Corse-du-Sud et de Haute-Corse (5% chacun), la Communauté d'Agglomération du Pays Ajaccien (5%), la Communauté d'Agglomération de Bastia (5%).