Cette réunion technique a permis de fixer les grandes orientations en matière de gestion des inondations. En premier lieu, il ressort de l’enquête que le risque le plus important au plan démographique est celui de la submersion marine sur le cordon lagunaire de la Marana. Bien qu’imprévisible, il est susceptible de concerner 2700 personnes selon l’aléa le plus extrême. L’impact économique des inondations doit aussi être pris en considération car le territoire de Marana -très dynamique- concentre une part très importante des entreprises insulaires. Les contraintes sont nombreuses pour le territoire de la Marana qui doit aujourd’hui réaliser de nombreux schémas directeur d’aménagement comme les Plans d’Actions et de Prévention des Inondations ou encore les Plans Communaux de Sauvegarde : « L’étude du SLGRI vise surtout à amorcer des plans très concrets pour agir directement sur les territoires. C’est à travers ces plans opérationnels type PAPI (Plan d’Actions et de Prévention des Inondations) que les collectivités locales pourront chercher des financements notamment auprès de l’Agence de l’Eau. » poursuit la directrice de projets du cabinet BURGEAP.
Dans l’étude, 5 objectifs ont été identifiés permettant de mettre en œuvre 19 mesures et 44 actions. Ce dispositif global vise à une meilleure prise en compte des risques, à améliorer la connaissance des risques, à élaborer l’ensemble des PPRI des communes concernées, à caractériser la vulnérabilité des activités économiques, à la réalisation des Plans Communaux de Sauvegarde ainsi qu’à lancer des travaux de création, d’entretien, de réfection ou de consolidation des ouvrages situés sur certains sites stratégiques comme le Golo, le Bevinco ou l’Etang de Biguglia. L’ensemble des actions seront validées dans les prochaines semaines par le Comité de Pilotage du SLGRI.