En préambule à cette conférence, Inseme A Manca a manifesté son inquiétude face aux résultats de la présidentielle au Brésil, qui ont porté au pouvoir un candidat de l'extrême droite raciste, homophobe, misogyne et nostalgique des dictatures.
Ensuite le nouveau mouvement, né de la fusion de Manca alternativa et de la Corse insoumise, évoque la situation politique, les contre-réformes du "pouvoir macronien" et ses conséquences en Corse. « L’homme lige des marchés financiers et de la Troïka qui à la télévision, il en a profité pour se livrer à un exercice d’autocritique. Il a même poussé la chansonnette, en s’excusant auprès des Français, pour avoir tenu, parfois, des propos méprisants, blessants à l’égard du menu peuple, des retraités, des jeunes, des chômeurs. Mais en aucun moment notre Jupiter national n’a parlé d’infléchir sa politique sociale et économique qui fait tant de mal à la grande majorité de la population du pays. Les exemples sont nombreux : la Casse du code du travail, l'Attaque contre les acquis sociaux, augmentation de la Csg, en particulier pour les retraités, l'augmentation du prix de l’essence, des tarifs du gaz, tout en accordant de nouveaux avantages aux plus riches e en faisant augmenter chômage."
La contre-réforme est en marche
A Manca estime que le président de la République a failli à ses engagements électoraux et mène toute une série de contre-réformes à un rythme jamais égalé sous la Ve République :
« Le meilleur de ces contre-réformes reste à venir : allocations chômages, retraites, Sécurité sociale et accélération des privatisations de tous nos biens communs : aéroports, barrages hydrauliques, gares Sncf, etc. On peut en mesurer les conséquences pour la Corse, région déjà largement sinistrée socialement et économiquement. »
La Corse championne de la pauvreté
La Corse a le triste privilège d’être la région la plus pauvre de France, avec un taux de chômage élevé, en particulier chez les jeunes, avec des services publics souvent insuffisants « La Corse est en effet malmenée, notamment dans le domaine de la santé, avec des logements sociaux en deçà d’une forte demande, alors que la spéculation foncière et immobilière va bon train. On préfère investir dans le domaine de l’immobilier, si possible haut de gamme, ou dans des structures pharaoniques, genre hypermarchés à la périphérie d’Ajaccio, par exemple, dont l’utilité reste à démontrer, alors que les investissements productifs laissent à désirer. Il y a plus d’hypermarchés en Corse du Sud que dans la région marseillaise, avec une population dix fois moindre ! Au passage on peut s’interroger sur l’origine des capitaux investis. La question mérite d’être posée. »
Alors que faire ?
Une autre politique sociale et économique
A Manca prône donc l’union et la lutte, estimant qu’il n’y pas d’autres alternatives pour les forces de transformation sociale que de s’unir -y compris au plan européen - et de mettre fin à des querelles partisanes et aux ego des uns et des autres :
« Sinon les conditions pour une situation à l’italienne risquent d’être remplies très rapidement. Avec pour conséquences, entres autres, la disparition de la vraie gauche et la montée des forces de la droite dure et de l’extrême droite. La bête immonde comme disait Bertolt Brecht n’est pas morte. N’ayons pas la mémoire courte. S’unir donc, sur la base de propositions crédibles, anticapitalistes, claires sur tous les problèmes, y compris sur les questions des migrants et du devenir de la Corse. »
Pour sa part Inseme a manca, engagée sur la liste "l’Avenir en commun, la Corse en commun" lors des dernières élections territoriales, apportera toute sa contribution, afin de créer les conditions d’une refondation de la gauche, de la recrédibiliser auprès de milliers de salariés, de retraités, de jeunes, de chômeurs qui s’en sont détournés à cause de pratiques politiques menées par des gens qui se prétendaient de gauche et dont on en mesure aujourd’hui les effets négatifs.
Ensuite le nouveau mouvement, né de la fusion de Manca alternativa et de la Corse insoumise, évoque la situation politique, les contre-réformes du "pouvoir macronien" et ses conséquences en Corse. « L’homme lige des marchés financiers et de la Troïka qui à la télévision, il en a profité pour se livrer à un exercice d’autocritique. Il a même poussé la chansonnette, en s’excusant auprès des Français, pour avoir tenu, parfois, des propos méprisants, blessants à l’égard du menu peuple, des retraités, des jeunes, des chômeurs. Mais en aucun moment notre Jupiter national n’a parlé d’infléchir sa politique sociale et économique qui fait tant de mal à la grande majorité de la population du pays. Les exemples sont nombreux : la Casse du code du travail, l'Attaque contre les acquis sociaux, augmentation de la Csg, en particulier pour les retraités, l'augmentation du prix de l’essence, des tarifs du gaz, tout en accordant de nouveaux avantages aux plus riches e en faisant augmenter chômage."
La contre-réforme est en marche
A Manca estime que le président de la République a failli à ses engagements électoraux et mène toute une série de contre-réformes à un rythme jamais égalé sous la Ve République :
« Le meilleur de ces contre-réformes reste à venir : allocations chômages, retraites, Sécurité sociale et accélération des privatisations de tous nos biens communs : aéroports, barrages hydrauliques, gares Sncf, etc. On peut en mesurer les conséquences pour la Corse, région déjà largement sinistrée socialement et économiquement. »
La Corse championne de la pauvreté
La Corse a le triste privilège d’être la région la plus pauvre de France, avec un taux de chômage élevé, en particulier chez les jeunes, avec des services publics souvent insuffisants « La Corse est en effet malmenée, notamment dans le domaine de la santé, avec des logements sociaux en deçà d’une forte demande, alors que la spéculation foncière et immobilière va bon train. On préfère investir dans le domaine de l’immobilier, si possible haut de gamme, ou dans des structures pharaoniques, genre hypermarchés à la périphérie d’Ajaccio, par exemple, dont l’utilité reste à démontrer, alors que les investissements productifs laissent à désirer. Il y a plus d’hypermarchés en Corse du Sud que dans la région marseillaise, avec une population dix fois moindre ! Au passage on peut s’interroger sur l’origine des capitaux investis. La question mérite d’être posée. »
Alors que faire ?
Une autre politique sociale et économique
A Manca prône donc l’union et la lutte, estimant qu’il n’y pas d’autres alternatives pour les forces de transformation sociale que de s’unir -y compris au plan européen - et de mettre fin à des querelles partisanes et aux ego des uns et des autres :
« Sinon les conditions pour une situation à l’italienne risquent d’être remplies très rapidement. Avec pour conséquences, entres autres, la disparition de la vraie gauche et la montée des forces de la droite dure et de l’extrême droite. La bête immonde comme disait Bertolt Brecht n’est pas morte. N’ayons pas la mémoire courte. S’unir donc, sur la base de propositions crédibles, anticapitalistes, claires sur tous les problèmes, y compris sur les questions des migrants et du devenir de la Corse. »
Pour sa part Inseme a manca, engagée sur la liste "l’Avenir en commun, la Corse en commun" lors des dernières élections territoriales, apportera toute sa contribution, afin de créer les conditions d’une refondation de la gauche, de la recrédibiliser auprès de milliers de salariés, de retraités, de jeunes, de chômeurs qui s’en sont détournés à cause de pratiques politiques menées par des gens qui se prétendaient de gauche et dont on en mesure aujourd’hui les effets négatifs.