Le bureau d'Inseme per Bastia autour du maire de Bastia, Pierre Savelli.
- Quel est l'objet de cette assemblée générale ?
- La dernière assemblée générale d’Inseme per Bastia remonte à novembre 2014. D’un point de vue statutaire, nous aurions du réunir le mouvement en fin d’année 2015, mais l’actualité politique ayant été particulièrement chargée, nous avons décidé de la différer légèrement. Cette assemblée générale nous permet de retrouver nos militants que nous n’avions plus vus depuis les élections territoriales de décembre 2015. Elle répond, également, à la nécessité, d’un point de vue administratif et factuel, de valider le rapport d’activités et le bilan financier de l’association. Elle est, enfin, l’occasion de lancer une réflexion, sur du moyen et long terme, autour de l’idée de la construction d’un mouvement national.
- C’est-à-dire ?
- Aujourd’hui, Femu a Corsica est une coalition électorale composée d’une myriade de mouvements et partis. Forts de l’enseignement des derniers scrutins, nous pensons qu’il est, maintenant, nécessaire d’avoir une représentation nationale afin que tous les Corses, qui adhèrent à notre courant de pensée, puissent le faire de façon uniforme sur tout le territoire.
- Est-ce le principal objet de la motion que vous avez présentée aux militants ?
- Oui ! Cette motion résume l’état de notre réflexion au lendemain de la victoire de décembre. Il nous est apparu essentiel de nous inscrire de façon positive dans la construction d’un mouvement national pour sortir de la coalition électorale et ancrer de façon définitive notre courant de pensée au sein de la population. Cette motion a été soumise au débat. Nous estimons que, face aux enjeux qui se posent à nos Exécutifs territorial, comme municipal, il nous semble plus judicieux d’organiser une force politique et de fusionner avec les autres organisations qui composent la coalition.
- Ne craignez-vous pas de diluer votre identité dans Femu a Corsica ?
- Non ! Nous croyons à la pertinence de notre organisation d’Inseme per Bastia. Nous pensons que, dans le cadre des discussions à-venir, nous pouvons construire un mouvement unifié tout en maintenant une représentation active et dynamique et sans perdre notre identité. Nous sommes, notamment, attachés à un mode d’organisation en mouvement et non en parti. C’est la raison pour laquelle nous demandons aux militants de nous donner quitus pour participer aux élections.
- Est-ce le fait de passer d’un statut d’opposant à un statut de gouvernant qui vous oblige à changer d’attitudes ?
- Forcément ! Ne serait-ce qu’au niveau de la communication. Il y a aussi des ajustements à faire en matière d’organisation. Ne serait ce que parce qu’Inseme per Bastia, qui est le mouvement majoritaire au sein du Conseil municipal, doit trouver le moyen d’articuler au mieux la représentation des militants, le groupe d’élus représentant ces militants et l’Exécutif municipal. L’objectif est d’être, à la fois, une courroie de transmission pour faire remonter les problématiques de terrain, mais aussi une courroie de distribution pour expliciter au mieux l’action de notre Exécutif.
- Les dernières victoires ont-elles, paradoxalement, induit une crise identitaire d’Inseme ?
- Elles induisent clairement un changement dans nos attitudes, notre façon de communiquer et de faire de la politique. Nous ne traversons pas une crise, mais un moment charnière avec une problématique liée à la croissance du mouvement. L’accession aux responsabilités nous implique de travailler au sein du bureau à proposer une organisation qui permet au mouvement de réussir dans la tâche qui est la sienne.
- Inseme est la première force de la majorité municipale bastiaise. Mais quel est son poids à Bastia ?
- Inseme per Bastia, c’est 300 militants, 3 conseillers départementaux, des adjoints et un groupe politique au sein du Conseil municipal qui est majoritaire. C’est la première force politique bastiaise tant en termes de militants que de cadres politiques.
- Que répondez-vous aux critiques de Jean Zuccarelli qui prétend que Bastia est à l’abandon ?
- Je lui réponds que nous avons accédé aux responsabilités, il y a deux ans. Nous avons trouvé un certain nombre de programmes qui étaient engagés sans que les financements soient bouclés. Je lui réponds qu'une mandature ne se juge pas au bout de deux ans ! C’est à la fin du bal qu’on paye les musiciens ! Notre Exécutif s’implique à fond pour résoudre les problématiques quotidiennes des Bastiais. Je crois vraiment à la force de notre engagement et de notre organisation.
- Comment voyez-vous l’avenir immédiat d’Inseme per Bastia ?
- Pour le moment, nous restons Inseme per Bastia, nous poursuivons le travail. Nous allons élargir le bureau, l’ouvrir davantage aux militants, perfectionner notre communication interne et renforcer nos commissions thématiques qui sont de nature à alimenter la réflexion de notre Exécutif. Bien évidemment, nous appelons l’ensemble des Bastiais, qui se soucient de l’avenir de la cité, à nous rejoindre pour travailler avec nous et collaborer avec notre Exécutif.
Propos recueillis par Nicole MARI.
- La dernière assemblée générale d’Inseme per Bastia remonte à novembre 2014. D’un point de vue statutaire, nous aurions du réunir le mouvement en fin d’année 2015, mais l’actualité politique ayant été particulièrement chargée, nous avons décidé de la différer légèrement. Cette assemblée générale nous permet de retrouver nos militants que nous n’avions plus vus depuis les élections territoriales de décembre 2015. Elle répond, également, à la nécessité, d’un point de vue administratif et factuel, de valider le rapport d’activités et le bilan financier de l’association. Elle est, enfin, l’occasion de lancer une réflexion, sur du moyen et long terme, autour de l’idée de la construction d’un mouvement national.
- C’est-à-dire ?
- Aujourd’hui, Femu a Corsica est une coalition électorale composée d’une myriade de mouvements et partis. Forts de l’enseignement des derniers scrutins, nous pensons qu’il est, maintenant, nécessaire d’avoir une représentation nationale afin que tous les Corses, qui adhèrent à notre courant de pensée, puissent le faire de façon uniforme sur tout le territoire.
- Est-ce le principal objet de la motion que vous avez présentée aux militants ?
- Oui ! Cette motion résume l’état de notre réflexion au lendemain de la victoire de décembre. Il nous est apparu essentiel de nous inscrire de façon positive dans la construction d’un mouvement national pour sortir de la coalition électorale et ancrer de façon définitive notre courant de pensée au sein de la population. Cette motion a été soumise au débat. Nous estimons que, face aux enjeux qui se posent à nos Exécutifs territorial, comme municipal, il nous semble plus judicieux d’organiser une force politique et de fusionner avec les autres organisations qui composent la coalition.
- Ne craignez-vous pas de diluer votre identité dans Femu a Corsica ?
- Non ! Nous croyons à la pertinence de notre organisation d’Inseme per Bastia. Nous pensons que, dans le cadre des discussions à-venir, nous pouvons construire un mouvement unifié tout en maintenant une représentation active et dynamique et sans perdre notre identité. Nous sommes, notamment, attachés à un mode d’organisation en mouvement et non en parti. C’est la raison pour laquelle nous demandons aux militants de nous donner quitus pour participer aux élections.
- Est-ce le fait de passer d’un statut d’opposant à un statut de gouvernant qui vous oblige à changer d’attitudes ?
- Forcément ! Ne serait-ce qu’au niveau de la communication. Il y a aussi des ajustements à faire en matière d’organisation. Ne serait ce que parce qu’Inseme per Bastia, qui est le mouvement majoritaire au sein du Conseil municipal, doit trouver le moyen d’articuler au mieux la représentation des militants, le groupe d’élus représentant ces militants et l’Exécutif municipal. L’objectif est d’être, à la fois, une courroie de transmission pour faire remonter les problématiques de terrain, mais aussi une courroie de distribution pour expliciter au mieux l’action de notre Exécutif.
- Les dernières victoires ont-elles, paradoxalement, induit une crise identitaire d’Inseme ?
- Elles induisent clairement un changement dans nos attitudes, notre façon de communiquer et de faire de la politique. Nous ne traversons pas une crise, mais un moment charnière avec une problématique liée à la croissance du mouvement. L’accession aux responsabilités nous implique de travailler au sein du bureau à proposer une organisation qui permet au mouvement de réussir dans la tâche qui est la sienne.
- Inseme est la première force de la majorité municipale bastiaise. Mais quel est son poids à Bastia ?
- Inseme per Bastia, c’est 300 militants, 3 conseillers départementaux, des adjoints et un groupe politique au sein du Conseil municipal qui est majoritaire. C’est la première force politique bastiaise tant en termes de militants que de cadres politiques.
- Que répondez-vous aux critiques de Jean Zuccarelli qui prétend que Bastia est à l’abandon ?
- Je lui réponds que nous avons accédé aux responsabilités, il y a deux ans. Nous avons trouvé un certain nombre de programmes qui étaient engagés sans que les financements soient bouclés. Je lui réponds qu'une mandature ne se juge pas au bout de deux ans ! C’est à la fin du bal qu’on paye les musiciens ! Notre Exécutif s’implique à fond pour résoudre les problématiques quotidiennes des Bastiais. Je crois vraiment à la force de notre engagement et de notre organisation.
- Comment voyez-vous l’avenir immédiat d’Inseme per Bastia ?
- Pour le moment, nous restons Inseme per Bastia, nous poursuivons le travail. Nous allons élargir le bureau, l’ouvrir davantage aux militants, perfectionner notre communication interne et renforcer nos commissions thématiques qui sont de nature à alimenter la réflexion de notre Exécutif. Bien évidemment, nous appelons l’ensemble des Bastiais, qui se soucient de l’avenir de la cité, à nous rejoindre pour travailler avec nous et collaborer avec notre Exécutif.
Propos recueillis par Nicole MARI.
Joseph Savelli, secrétaire général d'Inseme per Bastia.