"Le 26 mai dernier, le Président de l’Assemblée de Corse, Monsieur Jean-Guy TALAMONI a tenu des propos qui, à tout le moins, l’éloignent de sa fonction.
Établir, de manière aussi virulente, que la création d’une Collectivité unique se présente comme une « occasion de débarrasser la Corse des Conseils départementaux, royaumes de la pulitichella » n’est clairement pas à la hauteur de la fonction de Président de l’Assemblée de Corse.
En effet, faut-il le rappeler, l’Assemblée de Corse est l’assemblée de tous les Corses.
Après quelques mois aux responsabilités, il est regrettable que son Président ne l’ait pas intégré.
Présider cette assemblée, c’est avant tout œuvrer à faire progresser la Corse. Cela passe par la recherche - surtout sur des sujets majeurs tels que celui-ci - de consensus parmi l’ensemble des élus - représentant toutes les sensibilités politiques de l’île.
En aucun cas, et c’est une grave erreur commise en défaveur de la Corse, il ne saurait être question de cliver, pire de diviser.
La Collectivité unique doit être et sera la collectivité de tous les Corses. Du rural à l’urbain, du républicain à l’indépendantiste. Elle sera un outil au service de la Corse et de tous ses habitants.
Perdre de vue cela, c’est perdre de vue le sens de la démarche qui fut initiée.
Monsieur TALAMONI est aux responsabilités, il n’est plus dans l’opposition.
Il y a la culture de la propagande ; c’est une chose. Puis, quand on exerce il y a la culture de la réalisation ; c’en est une autre.
Les Corses sont en droit d’attendre une attitude responsable. Cela fait 40 ans qu’il milite pour la suppression des départements tout en disant vouloir maintenir un échelon de proximité.
Alors, plutôt que de continuer à chercher des boucs émissaires, de montrer du doigt ou de balancer des petites phrases toutes faites - bref, de faire encore et toujours de la communication - ne serait-il pas plus porteur pour la Corse que sa majorité formule clairement quelles sont leurs contre-propositions face à celles portées par Paris ?
Une telle attitude laisse perplexe ; il voudrait faire capoter le projet, il ne s’y prendrait pas autrement.
Alors, plutôt que cliver et stigmatiser, Monsieur TALAMONI serait inspiré de chercher à rassembler et à construire, dans le respect de chacun et dans l’intérêt de tous."
Établir, de manière aussi virulente, que la création d’une Collectivité unique se présente comme une « occasion de débarrasser la Corse des Conseils départementaux, royaumes de la pulitichella » n’est clairement pas à la hauteur de la fonction de Président de l’Assemblée de Corse.
En effet, faut-il le rappeler, l’Assemblée de Corse est l’assemblée de tous les Corses.
Après quelques mois aux responsabilités, il est regrettable que son Président ne l’ait pas intégré.
Présider cette assemblée, c’est avant tout œuvrer à faire progresser la Corse. Cela passe par la recherche - surtout sur des sujets majeurs tels que celui-ci - de consensus parmi l’ensemble des élus - représentant toutes les sensibilités politiques de l’île.
En aucun cas, et c’est une grave erreur commise en défaveur de la Corse, il ne saurait être question de cliver, pire de diviser.
La Collectivité unique doit être et sera la collectivité de tous les Corses. Du rural à l’urbain, du républicain à l’indépendantiste. Elle sera un outil au service de la Corse et de tous ses habitants.
Perdre de vue cela, c’est perdre de vue le sens de la démarche qui fut initiée.
Monsieur TALAMONI est aux responsabilités, il n’est plus dans l’opposition.
Il y a la culture de la propagande ; c’est une chose. Puis, quand on exerce il y a la culture de la réalisation ; c’en est une autre.
Les Corses sont en droit d’attendre une attitude responsable. Cela fait 40 ans qu’il milite pour la suppression des départements tout en disant vouloir maintenir un échelon de proximité.
Alors, plutôt que de continuer à chercher des boucs émissaires, de montrer du doigt ou de balancer des petites phrases toutes faites - bref, de faire encore et toujours de la communication - ne serait-il pas plus porteur pour la Corse que sa majorité formule clairement quelles sont leurs contre-propositions face à celles portées par Paris ?
Une telle attitude laisse perplexe ; il voudrait faire capoter le projet, il ne s’y prendrait pas autrement.
Alors, plutôt que cliver et stigmatiser, Monsieur TALAMONI serait inspiré de chercher à rassembler et à construire, dans le respect de chacun et dans l’intérêt de tous."