Joseph Agostini, auteur de théâtre et psychanalyste.
- Comment avez-vous commencé à écrire pour le théâtre ?
- C’est Meg Galetti Boucrot, une vieille dame alors âgée de 92 ans, qui a, la première, incarné un de mes personnages dans mon premier spectacle « Les thrènes des roses qu’on assassine », en 2003. Meg, intime de Philippe Soupault et des Surréalistes, artiste poétesse accomplie, a accepté de remonter sur scène à trois reprises, dans un centre culturel parisien, pour jouer le rôle d’une dame étrange, actionnant la manivelle à moudre de l’enfance.
- Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire pour les enfants ?
- D’abord, ce fut pour plaire à ma fille, Angèle, qui a cinq ans ! J’ai commencé à lui écrire un conte « Le petit garçon qui posait trop de questions », qu’Olivier Maraval joue au Festival d’Avignon, cet été, et au Théâtre du Chapeau rouge, tous les jours, après une tournée à Paris et en Province. Ce conte raconte l’histoire d’un enfant trop curieux qui casse les oreilles à ses parents et n’a que son grand-père pour l’écouter pendant des heures. Juste après, j’ai écrit « La princesse qui avait perdu la tête » pour Barbara Laurent, un deuxième conte davantage basé sur l’humour avec des personnages plus excentriques.
- Vous êtes également psychanalyste, psychologue diplômé d’état. Vous servez-vous des confidences de vos patients pour nourrir votre création ?
- Jamais directement ! Mais, mes deux métiers sont aujourd’hui indissociables. Je ne pourrais pas vivre sans écrire, mais je ne pourrais pas non plus vivre sans ces dizaines de rencontres, chaque semaine, au cœur de l’être, de la vie, de la mort, du destin et du quotidien même le plus banal. La parole est un vrai oracle, ce n’est pas moi qui l’ai inventé !
- Comment parvenez-vous à être présent tous les ans depuis 2009, au Festival Off d’Avignon ?
- Des rencontres, à chaque fois, avec des metteurs en scène, des comédiens, des compagnies… Tous les ans, j’ai envie de proposer un thème au public. L’année dernière, par exemple, j’ai écrit une pièce autour du secret de famille en Corse, « Le dernier secret », que le metteur en scène italien Raffaele Salis a immédiatement voulu monter à l’Antidote. Le psychanalyste Claude Nachin est, d’ailleurs, intervenu pour l’avant-première à Paris, autour de cette question du tabou familial.
- De nombreuses compagnies ont joué vos spectacles. Quel est votre meilleur souvenir, en tant qu’auteur ?
- J’ai eu, chaque année, de très belles surprises en allant voir les créations tirées de mes textes, que ce soit à Paris, Avignon, Aix ou encore Olmi-Capella. Robin Renucci a choisi de faire lire un de mes textes en 2003. Mon meilleur souvenir reste la troisième représentation d’On peut se pendre avec sa langue de Camille Solal. La salle s’est remplie en trois jours ! Nous faisions salle comble alors qu’au premier jour, il n’y avait que trois spectateurs dans la salle ! Ce sont des choses qu’on n’oublie pas.
- Quels sont vos projets sur le court terme en tant que dramaturge ?
- Il y a trois nouvelles créations à venir qui me tiennent particulièrement à cœur, notamment un Seul en scène que j’écris actuellement pour Zouzou Susini, une comédienne corse de grande envergure. J’aimerais qu’elle porte ce Seul en scène que je prépare.
- Quelle est votre devise ?
- La fureur de vivre ! J’ai perdu une grande amie récemment d’un accident de voiture et depuis, je me sens dans l’urgence de créer ! La « consumation », dont parlait Michaux. Se consumer dans sa passion, sans attendre.
- C’est Meg Galetti Boucrot, une vieille dame alors âgée de 92 ans, qui a, la première, incarné un de mes personnages dans mon premier spectacle « Les thrènes des roses qu’on assassine », en 2003. Meg, intime de Philippe Soupault et des Surréalistes, artiste poétesse accomplie, a accepté de remonter sur scène à trois reprises, dans un centre culturel parisien, pour jouer le rôle d’une dame étrange, actionnant la manivelle à moudre de l’enfance.
- Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire pour les enfants ?
- D’abord, ce fut pour plaire à ma fille, Angèle, qui a cinq ans ! J’ai commencé à lui écrire un conte « Le petit garçon qui posait trop de questions », qu’Olivier Maraval joue au Festival d’Avignon, cet été, et au Théâtre du Chapeau rouge, tous les jours, après une tournée à Paris et en Province. Ce conte raconte l’histoire d’un enfant trop curieux qui casse les oreilles à ses parents et n’a que son grand-père pour l’écouter pendant des heures. Juste après, j’ai écrit « La princesse qui avait perdu la tête » pour Barbara Laurent, un deuxième conte davantage basé sur l’humour avec des personnages plus excentriques.
- Vous êtes également psychanalyste, psychologue diplômé d’état. Vous servez-vous des confidences de vos patients pour nourrir votre création ?
- Jamais directement ! Mais, mes deux métiers sont aujourd’hui indissociables. Je ne pourrais pas vivre sans écrire, mais je ne pourrais pas non plus vivre sans ces dizaines de rencontres, chaque semaine, au cœur de l’être, de la vie, de la mort, du destin et du quotidien même le plus banal. La parole est un vrai oracle, ce n’est pas moi qui l’ai inventé !
- Comment parvenez-vous à être présent tous les ans depuis 2009, au Festival Off d’Avignon ?
- Des rencontres, à chaque fois, avec des metteurs en scène, des comédiens, des compagnies… Tous les ans, j’ai envie de proposer un thème au public. L’année dernière, par exemple, j’ai écrit une pièce autour du secret de famille en Corse, « Le dernier secret », que le metteur en scène italien Raffaele Salis a immédiatement voulu monter à l’Antidote. Le psychanalyste Claude Nachin est, d’ailleurs, intervenu pour l’avant-première à Paris, autour de cette question du tabou familial.
- De nombreuses compagnies ont joué vos spectacles. Quel est votre meilleur souvenir, en tant qu’auteur ?
- J’ai eu, chaque année, de très belles surprises en allant voir les créations tirées de mes textes, que ce soit à Paris, Avignon, Aix ou encore Olmi-Capella. Robin Renucci a choisi de faire lire un de mes textes en 2003. Mon meilleur souvenir reste la troisième représentation d’On peut se pendre avec sa langue de Camille Solal. La salle s’est remplie en trois jours ! Nous faisions salle comble alors qu’au premier jour, il n’y avait que trois spectateurs dans la salle ! Ce sont des choses qu’on n’oublie pas.
- Quels sont vos projets sur le court terme en tant que dramaturge ?
- Il y a trois nouvelles créations à venir qui me tiennent particulièrement à cœur, notamment un Seul en scène que j’écris actuellement pour Zouzou Susini, une comédienne corse de grande envergure. J’aimerais qu’elle porte ce Seul en scène que je prépare.
- Quelle est votre devise ?
- La fureur de vivre ! J’ai perdu une grande amie récemment d’un accident de voiture et depuis, je me sens dans l’urgence de créer ! La « consumation », dont parlait Michaux. Se consumer dans sa passion, sans attendre.