- Regrettez-vous ce qui s'est passé à la DDTM ?
- Ce que j'ai fait c'est grave mais beaucoup moins grave que ce qui risque de se passer si on dit à un exploitant agricole qu'il ne peut plus faire son métier. Face à la détresse, je ne peux pas tourner la tête. Vous savez, ceux qui sont désespérés n'ont pas manifesté ce lundi. Je connais des gens qui sont au fond du trou. En France il y deux agriculteurs qui se suicident par jour. En Corse nous avons beaucoup de solidarité c'est sûrement pour ça qu'il n' y a pas de drame. Mais ne nous sommes pas à l'abri que cela arrive...
- Quels problèmes se posent aux agriculteurs aujourd'hui ?
- Les contrôles disent que les surfaces sont improductives, c'est faux. Le risque qu'on a fait prendre avec ces contrôles massifs, c'est qu'on n'a pas vérifié l'exploitation mais un certain type de parcours. En Corse nos parcours sont différents par le relief, ils ne correspondent pas aux parcours classiques des critères européens. Nous avons des surfaces agricoles qui peuvent s'améliorer, elles sont peu productives mais pas improductives.
- Quelles solutions à ce problème ?
- On peut améliorer les parcours mais ça ne peut pas se faire du jour au lendemain. Cela doit être le fait de la volonté de tous. C'est aussi la responsabilité des politiques. Il faut que tout le monde prenne ses responsabilités. Il y a toujours eu des projets de développement pour les plaines mais jamais pour la montagne. Dans ce sens on avait organisé à Ajaccio, en novembre dernier, un séminaire sur le pastoralisme.
- Aujourd'hui qu'attendez-vous des services de l'Etat ?
- Je demande à ce que les agriculteurs soient payés dans les jours et les semaines à venir. L'Etat doit payer ce à quoi il s'est engagé, sur la base du référentiel photo qui est maintenant rendu caduc par l'Union Européenne. Nos surfaces nous ne pouvons pas les changer d'un coup de baguette magique.
- Craignez-vous des suites judiciaires après votre action de lundi ?
- je suis convoqué mercredi matin à 9 heures au commissariat de Bastia, mais je ne m'y rendrai pas. J'irai directement voir le Procureur de la République.
- Ce que j'ai fait c'est grave mais beaucoup moins grave que ce qui risque de se passer si on dit à un exploitant agricole qu'il ne peut plus faire son métier. Face à la détresse, je ne peux pas tourner la tête. Vous savez, ceux qui sont désespérés n'ont pas manifesté ce lundi. Je connais des gens qui sont au fond du trou. En France il y deux agriculteurs qui se suicident par jour. En Corse nous avons beaucoup de solidarité c'est sûrement pour ça qu'il n' y a pas de drame. Mais ne nous sommes pas à l'abri que cela arrive...
- Quels problèmes se posent aux agriculteurs aujourd'hui ?
- Les contrôles disent que les surfaces sont improductives, c'est faux. Le risque qu'on a fait prendre avec ces contrôles massifs, c'est qu'on n'a pas vérifié l'exploitation mais un certain type de parcours. En Corse nos parcours sont différents par le relief, ils ne correspondent pas aux parcours classiques des critères européens. Nous avons des surfaces agricoles qui peuvent s'améliorer, elles sont peu productives mais pas improductives.
- Quelles solutions à ce problème ?
- On peut améliorer les parcours mais ça ne peut pas se faire du jour au lendemain. Cela doit être le fait de la volonté de tous. C'est aussi la responsabilité des politiques. Il faut que tout le monde prenne ses responsabilités. Il y a toujours eu des projets de développement pour les plaines mais jamais pour la montagne. Dans ce sens on avait organisé à Ajaccio, en novembre dernier, un séminaire sur le pastoralisme.
- Aujourd'hui qu'attendez-vous des services de l'Etat ?
- Je demande à ce que les agriculteurs soient payés dans les jours et les semaines à venir. L'Etat doit payer ce à quoi il s'est engagé, sur la base du référentiel photo qui est maintenant rendu caduc par l'Union Européenne. Nos surfaces nous ne pouvons pas les changer d'un coup de baguette magique.
- Craignez-vous des suites judiciaires après votre action de lundi ?
- je suis convoqué mercredi matin à 9 heures au commissariat de Bastia, mais je ne m'y rendrai pas. J'irai directement voir le Procureur de la République.