La CTC qui sera d’ailleurs, pour cette période 2014-2020, autorité de gestion pleine et entière de l’ensemble des mesures du programme et pour une enveloppe de crédits FEDER et FSE d’un montant de 1115 850 000 euros.
Il va sans dire que ce document a été élaboré à partir de l’ensemble des schémas d’orientations, des plans stratégiques pluriannuels et prospectifs adoptés par l’Assemblée de Corse, au premier rang desquels figurent le Plan d’Aménagement et de Développement Durable, le Schéma Régional Climat-Air-Energie, le Schéma d’Aménagement numérique, le schéma des infrastructures et du réseau de transport et enfin les feuilles de route sectorielles de l’action économique, du tourisme et du développement social.
Des réponses pour la Corse
« Ce programme opérationnel est également le résultat d’un travail partenarial avec l’Etat au moyen d’un Diagnostic Territorial Stratégique réalisé de concert et partagé avec le tissu socio-économique de la Corse ainsi que les acteurs de la société civile, qui l’ont enrichi de leurs diverses contributions écrites » a souligné Paul Giacobbi, président du Conseil de l’Exécutif, avant de poursuivre : « Pour les cinq prochaines années, le programme opérationnel FEDER/FSE propose des réponses concrètes et spécifiques à la Corse face aux grands défis de l’Europe 2020, pour une croissance basée sur la capacité d’innovation de notre tissu entrepreneurial et qui soit durable et inclusive pour notre région et ses habitants… »
Les 7 axes opérationnels
Après les interventions du député-maire d’Ajaccio Laurent Marcangeli qui a ouvert le débat, la Conseillère Exécutive chargée des affaires européennes et le président de l’Assemblée de Corse Emmanuelle de Gentili, Dominique Bucchini, Paul Giacobbi a de nouveau évoqué le cadre d’intervention du programme opérationnel et la structure qui va avec et s’articule autour de 7 axes opérationnels :
-Acte 1 : structurer le potentiel recherche Développement Innovation (RDI) de la Corse au service de la compétitivité du territoire et des entreprises régionales
-Acte 2 : Développer la société de l’information et de la communication avec le déploiement du Très Haut Débit sur le territoire régional et le développement d’usages et services numériques pour sa cohésion sociale et son attractivité économique
-Acte 3 : Augmenter la compétitivité des entreprises et accompagner leur ouverture à l’international
-Acte 4 : Accompagner la transition énergétique du territoire vers une société à faible teneur en carbone
-Acte 5 : Valoriser durablement les atouts environnementaux et culturels de la Corse et préserver les activités et les populations des effets du changement climatique
-Acte 6 : Renforcer la cohésion sociale pour agir au plus près des populations vulnérables
-Acte 7 : investir dans la formation des publics fragiles et les moins qualifiés pour améliorer leur accès à l’emploi
Il va sans dire que chacun de ces actes a ouvert un large panel de bénéficiaires potentiels et présente l’opportunité de soutenir un grand éventail de projets. Le guide pratique distribué hier aux invités vise à donner à tout candidats les informations essentielles quant à l’éligibilité de son projet aux financements FEDER et FSE. Il permet d’ailleurs de disposer d’une connaissance exhaustive du programme.
La CTC et ses missions nouvelles
Dans son intervention, Christophe Mirmand, préfet de la Corse, a souligné les nouvelles missions de la Collectivité Territoriale de Corse, ses responsabilités et le travail de concert avec l’Etat pour mener à bien les différents dossiers en charge :
« L’objectif aujourd’hui c’est d’expliquer aux maîtres d’ouvrages et porteurs de projets les nouvelles règles du jeu pour la gestion des fonds communautaires et les modalités d’instruction des dossiers. C’est aussi un passage de témoin un peu symbolique entre l’Etat et la Collectivité Territoriale de Corse. En effet, à l’instar des autres régions, la CTC va désormais assumer des missions et des responsabilités nouvelles dans le cadre d’un mouvement de décentralisation plus poussé. Même si c’est vrai qu’ici l’habitude avait été prise d’un travail partenarial étroit qui associait totalement l’Etat et la CTC dans une démarche de programmation des fonds communautaires. Il y aura au titre de la nouvelle programmation des financements importants au-delà de la modification des règles du jeu. Il y a bien sûr la nécessité des maitres d’ouvrages, des porteurs de projets, de savoir comment tenir ces financements, comment les mobiliser pour leurs dossiers, cela dans les meilleures conditions possibles. C’est tout l’enjeu de ce séminaire de permettre de répondre à cette mission. »
Le cheminement de ces fonds va être modifié ?
« Non, simplement parce que en Corse, nous avions déjà depuis plusieurs années, une méthode de travail étroitement partenariale avec la Collectivité. L’Etat et la CTC ont pris l’habitude de conduire ensemble dans le cadre d’une instance, à savoir le Comité Régional de Programmation et des Aides, une programmation totalement entrepreneuriale, aussi bien pour les Fonds Européens que le PEI et c’est dans cet état d’esprit que le président Giacobbi souhaite que l’Etat et la CTC continuent de travailler. Depuis quelques semaines, les agents du bureau Europe qui travaillaient au sein du secrétariat général des Affaires de Corse ont été transférés au sein des services de la CTC. Mais ils continuent de travailler de façon étroite avec les services de l’Etat. C’est le symbole d’une méthode de travail que nous voulons continuer à avoir entre nous parce que la Corse exige que nous travaillions de cette façon pour être plus efficace et pouvoir mobiliser au mieux ces fonds communautaires. »
J. F.
Il va sans dire que ce document a été élaboré à partir de l’ensemble des schémas d’orientations, des plans stratégiques pluriannuels et prospectifs adoptés par l’Assemblée de Corse, au premier rang desquels figurent le Plan d’Aménagement et de Développement Durable, le Schéma Régional Climat-Air-Energie, le Schéma d’Aménagement numérique, le schéma des infrastructures et du réseau de transport et enfin les feuilles de route sectorielles de l’action économique, du tourisme et du développement social.
Des réponses pour la Corse
« Ce programme opérationnel est également le résultat d’un travail partenarial avec l’Etat au moyen d’un Diagnostic Territorial Stratégique réalisé de concert et partagé avec le tissu socio-économique de la Corse ainsi que les acteurs de la société civile, qui l’ont enrichi de leurs diverses contributions écrites » a souligné Paul Giacobbi, président du Conseil de l’Exécutif, avant de poursuivre : « Pour les cinq prochaines années, le programme opérationnel FEDER/FSE propose des réponses concrètes et spécifiques à la Corse face aux grands défis de l’Europe 2020, pour une croissance basée sur la capacité d’innovation de notre tissu entrepreneurial et qui soit durable et inclusive pour notre région et ses habitants… »
Les 7 axes opérationnels
Après les interventions du député-maire d’Ajaccio Laurent Marcangeli qui a ouvert le débat, la Conseillère Exécutive chargée des affaires européennes et le président de l’Assemblée de Corse Emmanuelle de Gentili, Dominique Bucchini, Paul Giacobbi a de nouveau évoqué le cadre d’intervention du programme opérationnel et la structure qui va avec et s’articule autour de 7 axes opérationnels :
-Acte 1 : structurer le potentiel recherche Développement Innovation (RDI) de la Corse au service de la compétitivité du territoire et des entreprises régionales
-Acte 2 : Développer la société de l’information et de la communication avec le déploiement du Très Haut Débit sur le territoire régional et le développement d’usages et services numériques pour sa cohésion sociale et son attractivité économique
-Acte 3 : Augmenter la compétitivité des entreprises et accompagner leur ouverture à l’international
-Acte 4 : Accompagner la transition énergétique du territoire vers une société à faible teneur en carbone
-Acte 5 : Valoriser durablement les atouts environnementaux et culturels de la Corse et préserver les activités et les populations des effets du changement climatique
-Acte 6 : Renforcer la cohésion sociale pour agir au plus près des populations vulnérables
-Acte 7 : investir dans la formation des publics fragiles et les moins qualifiés pour améliorer leur accès à l’emploi
Il va sans dire que chacun de ces actes a ouvert un large panel de bénéficiaires potentiels et présente l’opportunité de soutenir un grand éventail de projets. Le guide pratique distribué hier aux invités vise à donner à tout candidats les informations essentielles quant à l’éligibilité de son projet aux financements FEDER et FSE. Il permet d’ailleurs de disposer d’une connaissance exhaustive du programme.
La CTC et ses missions nouvelles
Dans son intervention, Christophe Mirmand, préfet de la Corse, a souligné les nouvelles missions de la Collectivité Territoriale de Corse, ses responsabilités et le travail de concert avec l’Etat pour mener à bien les différents dossiers en charge :
« L’objectif aujourd’hui c’est d’expliquer aux maîtres d’ouvrages et porteurs de projets les nouvelles règles du jeu pour la gestion des fonds communautaires et les modalités d’instruction des dossiers. C’est aussi un passage de témoin un peu symbolique entre l’Etat et la Collectivité Territoriale de Corse. En effet, à l’instar des autres régions, la CTC va désormais assumer des missions et des responsabilités nouvelles dans le cadre d’un mouvement de décentralisation plus poussé. Même si c’est vrai qu’ici l’habitude avait été prise d’un travail partenarial étroit qui associait totalement l’Etat et la CTC dans une démarche de programmation des fonds communautaires. Il y aura au titre de la nouvelle programmation des financements importants au-delà de la modification des règles du jeu. Il y a bien sûr la nécessité des maitres d’ouvrages, des porteurs de projets, de savoir comment tenir ces financements, comment les mobiliser pour leurs dossiers, cela dans les meilleures conditions possibles. C’est tout l’enjeu de ce séminaire de permettre de répondre à cette mission. »
Le cheminement de ces fonds va être modifié ?
« Non, simplement parce que en Corse, nous avions déjà depuis plusieurs années, une méthode de travail étroitement partenariale avec la Collectivité. L’Etat et la CTC ont pris l’habitude de conduire ensemble dans le cadre d’une instance, à savoir le Comité Régional de Programmation et des Aides, une programmation totalement entrepreneuriale, aussi bien pour les Fonds Européens que le PEI et c’est dans cet état d’esprit que le président Giacobbi souhaite que l’Etat et la CTC continuent de travailler. Depuis quelques semaines, les agents du bureau Europe qui travaillaient au sein du secrétariat général des Affaires de Corse ont été transférés au sein des services de la CTC. Mais ils continuent de travailler de façon étroite avec les services de l’Etat. C’est le symbole d’une méthode de travail que nous voulons continuer à avoir entre nous parce que la Corse exige que nous travaillions de cette façon pour être plus efficace et pouvoir mobiliser au mieux ces fonds communautaires. »
J. F.