- Quel est le projet de l'ADEME ?
- L'ADEME accompagne les politiques de transition écologique et énergétique en Corse. Elle soutient plus particulièrement les acteurs locaux compétents (collectivités et entreprises) dans la prévention et la gestion des déchets s'inscrivant dans une logique d'économie circulaire et insulaire. Dans le contexte actuel corse, il apparaît tout à fait évident que le "meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas !". Cela dit, il s'agit de mettre en pratique au travers d'actions soutenues par l'ADEME au travers notamment d'appels à projets portant par exemple sur la tarification incitative des déchets ou de lutte contre le gaspillage alimentaire par exemple. Pour ce faire elle s'appuie plus sur les territoires lauréats de l'appel à projet national ZDZG à savoir : ZDZG : CAPA, CAB, CC du Fium’Orbu Castellu, CC de l’Oriente et Syvadec. Ces territoires s’engagent dans une démarche exemplaire et participative de réduction de 10% des déchets ménagers et assimilés, de réutilisation et de recyclage de leurs déchets.
- A quelles retombées peut-on s'attendre ?
- Les 4 et 5 avril 2017, trois sessions de mobilisation des élus ont eu lieu à la CAB, à la CAPA et au SYVADEC. Réunissant à chaque fois entre 10 et 30 élus et techniciens, ces séances de 2 h ont permis de partager avec les élus sur la mise en place de leur plan d’actions de prévention des déchets. Le 6 avril 2017, l’ADEME réunit les techniciens concernés acteurs de façon à partager les expériences locales et nationales. C’est l’objet du « réseau régional ZDZG et Economie Circulaire » auquel participeront plus de 20 techniciens des territoires ZDZG mais également issus des chambres consulaires ou de l’économie sociale et solidaire (ESS).
Nous attendons de ce travail en deux temps des plans d'actions concrets à l'échelle des territoires mais également d'outiller les techniciens de façon à leur faciliter la mise en œuvre de leurs actions. C'est ainsi que sont prévues des formations à l'attention des animateurs des plans et programmes de prévention du 15 au 17 mai 2017.
- La mobilisation des entreprises consiste en quoi ?
- Il faut rappeler que les entreprises sont responsables de l'élimination des déchets dont elles sont à l'origine. Avec la mise en place d'une tarification incitative des déchets des professionnels par le biais de "redevance spéciale", elles sont de plus en plus confrontées à la nécessité de réduire et mieux gérer leurs déchets dans un souci de compétitivité économique.
C'est l'objet de l'accompagnement de l'ADEME dont ont bénéficié 13 "entreprises témoins" enCorse dont nous avons rendu les conclusions le 23 mars dernier à Bastia.
Par exemple l'hôtel Monte D'oro, à Vizzavona valorise ses huiles alimentaires sous forme de biocarburants auprès d'un agriculteur et économise ainsi 490 € / an de coût de collecte/traitement. Ou bien l'entreprise Macotab qui a investi dans une fontaine de dégraissage sans solvant, un investissement de "seulement" 2000 € qui lui permet une économie de 1500 € / an en supprimant l'usage de produits chimiques ! Cette opération a démontré clairement que l'on peut concilier protection de l'environnement et compétitivité des entreprises. En partenariat avec l'OEC, nous relançons cet appel à projet et attendons les candidatures des entreprises pour le 15 juin 2017.
- Quelles sont les grandes lignes d'un nouveau marché?
- Il y a clairement une "économie du déchet" en devenir en Corse au travers de la collecte et la valorisation de déchets par exemple pour ce qui concerne les déchets organiques : déchets verts ou bio déchets qui de plus permettent de produire un amendement organique valorisé localement. Mais au delà, la prévention des déchets, c'est aussi l'occasion de mettre sur le devant de la scène des métiers de la réparation et du réemploi (vide-grenier) qui non seulement prolongent la durée de vie des objets mais aussi sont créateurs d'emplois locaux et non délocalisables!
- L'ADEME accompagne les politiques de transition écologique et énergétique en Corse. Elle soutient plus particulièrement les acteurs locaux compétents (collectivités et entreprises) dans la prévention et la gestion des déchets s'inscrivant dans une logique d'économie circulaire et insulaire. Dans le contexte actuel corse, il apparaît tout à fait évident que le "meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas !". Cela dit, il s'agit de mettre en pratique au travers d'actions soutenues par l'ADEME au travers notamment d'appels à projets portant par exemple sur la tarification incitative des déchets ou de lutte contre le gaspillage alimentaire par exemple. Pour ce faire elle s'appuie plus sur les territoires lauréats de l'appel à projet national ZDZG à savoir : ZDZG : CAPA, CAB, CC du Fium’Orbu Castellu, CC de l’Oriente et Syvadec. Ces territoires s’engagent dans une démarche exemplaire et participative de réduction de 10% des déchets ménagers et assimilés, de réutilisation et de recyclage de leurs déchets.
- A quelles retombées peut-on s'attendre ?
- Les 4 et 5 avril 2017, trois sessions de mobilisation des élus ont eu lieu à la CAB, à la CAPA et au SYVADEC. Réunissant à chaque fois entre 10 et 30 élus et techniciens, ces séances de 2 h ont permis de partager avec les élus sur la mise en place de leur plan d’actions de prévention des déchets. Le 6 avril 2017, l’ADEME réunit les techniciens concernés acteurs de façon à partager les expériences locales et nationales. C’est l’objet du « réseau régional ZDZG et Economie Circulaire » auquel participeront plus de 20 techniciens des territoires ZDZG mais également issus des chambres consulaires ou de l’économie sociale et solidaire (ESS).
Nous attendons de ce travail en deux temps des plans d'actions concrets à l'échelle des territoires mais également d'outiller les techniciens de façon à leur faciliter la mise en œuvre de leurs actions. C'est ainsi que sont prévues des formations à l'attention des animateurs des plans et programmes de prévention du 15 au 17 mai 2017.
- La mobilisation des entreprises consiste en quoi ?
- Il faut rappeler que les entreprises sont responsables de l'élimination des déchets dont elles sont à l'origine. Avec la mise en place d'une tarification incitative des déchets des professionnels par le biais de "redevance spéciale", elles sont de plus en plus confrontées à la nécessité de réduire et mieux gérer leurs déchets dans un souci de compétitivité économique.
C'est l'objet de l'accompagnement de l'ADEME dont ont bénéficié 13 "entreprises témoins" enCorse dont nous avons rendu les conclusions le 23 mars dernier à Bastia.
Par exemple l'hôtel Monte D'oro, à Vizzavona valorise ses huiles alimentaires sous forme de biocarburants auprès d'un agriculteur et économise ainsi 490 € / an de coût de collecte/traitement. Ou bien l'entreprise Macotab qui a investi dans une fontaine de dégraissage sans solvant, un investissement de "seulement" 2000 € qui lui permet une économie de 1500 € / an en supprimant l'usage de produits chimiques ! Cette opération a démontré clairement que l'on peut concilier protection de l'environnement et compétitivité des entreprises. En partenariat avec l'OEC, nous relançons cet appel à projet et attendons les candidatures des entreprises pour le 15 juin 2017.
- Quelles sont les grandes lignes d'un nouveau marché?
- Il y a clairement une "économie du déchet" en devenir en Corse au travers de la collecte et la valorisation de déchets par exemple pour ce qui concerne les déchets organiques : déchets verts ou bio déchets qui de plus permettent de produire un amendement organique valorisé localement. Mais au delà, la prévention des déchets, c'est aussi l'occasion de mettre sur le devant de la scène des métiers de la réparation et du réemploi (vide-grenier) qui non seulement prolongent la durée de vie des objets mais aussi sont créateurs d'emplois locaux et non délocalisables!