Sans aller dans le détail des résultats il convient de souligner qu'avec un total de 5 277 dans le premier et le second degré, l'APC compte désormais, au plan régional, 273 élus contre 124 à la FCPE. Avec dans le sillage de ces élections, une représentation accrue au sein du comité départemental de l'éducation nationale de Haute-Corse.
"Ces résultats récompensent l'engagement de l'APC et de ses décisions courageuses, notamment sur la réforme des rythmes scolaires, sur le calendrier mais aussi en faveur de l'enseignement bilingue et la coofficialité" a souligné Denis Luciani.
A ce propos de l'APC n'a pas manqué de réitérer son soutien au recteur de l'académie de Corse pour avoir décrété férié le 8 Septembre.
Forte de ce soutien l'Associu va désormais travailler en trois directions.
L'APC va notamment soutenir, dans le domaine éducatif, la proposition de transfert des compétences à la CTC tant au niveau du calendrier - différent de celui de celui de Dunkerque par exemple - que des rythmes scolaires ainsi que du contenu de l'enseignement.
"C'est la CTC qui doit les fixer en coopération avec les autorités académiques car, ce sont les trois conditions, indispensables, à la mise en place d'un système éducatif corse et elles doivent être intégrées dans le nouveau statut de la Corse" a expliqué Denis Luciani.
Autre sujet de préoccupation pour l'APC : Le PRDF, le plan régional de développement des formations.
Pour Denis Luciani " le PRDF doit mettre de manière définitive en place les moyens destinés à parer le manque de la ressource enseignante en langue clorse, un problème récurrent qui va en s'aggravant."
C'est la raison pour laquelle l'APC réitère sa demande de création d'une brigade d'intervenants - qualifiée d'indispensable par Denis Luciani - "aussi bien pour le Corse dans l'enseignement que dans la société."
"Il s'agit de mesures que la CTC peut décider en coopération avec les instances académiques car, pour nous tout doit être fait pour sauver la langue corse" a insisté le président de l'APC. " Les contingences statutaires doivent passer au second plan devant la nécessité de palier le déficit de moyens humains face à l'ampleur de la tâche que constitue la généralisation du bilinguisme."
L'APC a mis aussi l'accent sur le déficit d'enseignants dans certaines régions. Ce problème doit trouver une solution pérenne car "il pénalise doublement les régions montagneuses et les régions comme Portivecchju et la Balagne" a rappelé Denis Luciani qui en revenant sur la mise en place de la réforme des rythmes scolaires a affirmé que l'APC sera attentive à ce qui se fera et qu'elle se mobilisera là "où les municipalités venaient à pénaliser les familles et les enfants".
L'APC se mobilisera aussi au sein des collectifs Simu di stu paese, A droga fora, Pa una suciétà bislingua. N'acceptera plus "ni les carences en matière d'enseignement du Corse soit par manque d'enseignant soit par des filières bilingues alibi. Le libre choix des parents ne doit pas être remis en cause et l'Education nationale doit faire face à la demande lorsque les sites bilingues sont saturés."
In fine Denis Luciani a rappelé que "pour l'APC l'avenir passe par un changement constitutionnel avec la reconnaissance de la coofficialité et l'autonomie de l'académie de Corse".
"Ces résultats récompensent l'engagement de l'APC et de ses décisions courageuses, notamment sur la réforme des rythmes scolaires, sur le calendrier mais aussi en faveur de l'enseignement bilingue et la coofficialité" a souligné Denis Luciani.
A ce propos de l'APC n'a pas manqué de réitérer son soutien au recteur de l'académie de Corse pour avoir décrété férié le 8 Septembre.
Forte de ce soutien l'Associu va désormais travailler en trois directions.
L'APC va notamment soutenir, dans le domaine éducatif, la proposition de transfert des compétences à la CTC tant au niveau du calendrier - différent de celui de celui de Dunkerque par exemple - que des rythmes scolaires ainsi que du contenu de l'enseignement.
"C'est la CTC qui doit les fixer en coopération avec les autorités académiques car, ce sont les trois conditions, indispensables, à la mise en place d'un système éducatif corse et elles doivent être intégrées dans le nouveau statut de la Corse" a expliqué Denis Luciani.
Autre sujet de préoccupation pour l'APC : Le PRDF, le plan régional de développement des formations.
Pour Denis Luciani " le PRDF doit mettre de manière définitive en place les moyens destinés à parer le manque de la ressource enseignante en langue clorse, un problème récurrent qui va en s'aggravant."
C'est la raison pour laquelle l'APC réitère sa demande de création d'une brigade d'intervenants - qualifiée d'indispensable par Denis Luciani - "aussi bien pour le Corse dans l'enseignement que dans la société."
"Il s'agit de mesures que la CTC peut décider en coopération avec les instances académiques car, pour nous tout doit être fait pour sauver la langue corse" a insisté le président de l'APC. " Les contingences statutaires doivent passer au second plan devant la nécessité de palier le déficit de moyens humains face à l'ampleur de la tâche que constitue la généralisation du bilinguisme."
L'APC a mis aussi l'accent sur le déficit d'enseignants dans certaines régions. Ce problème doit trouver une solution pérenne car "il pénalise doublement les régions montagneuses et les régions comme Portivecchju et la Balagne" a rappelé Denis Luciani qui en revenant sur la mise en place de la réforme des rythmes scolaires a affirmé que l'APC sera attentive à ce qui se fera et qu'elle se mobilisera là "où les municipalités venaient à pénaliser les familles et les enfants".
L'APC se mobilisera aussi au sein des collectifs Simu di stu paese, A droga fora, Pa una suciétà bislingua. N'acceptera plus "ni les carences en matière d'enseignement du Corse soit par manque d'enseignant soit par des filières bilingues alibi. Le libre choix des parents ne doit pas être remis en cause et l'Education nationale doit faire face à la demande lorsque les sites bilingues sont saturés."
In fine Denis Luciani a rappelé que "pour l'APC l'avenir passe par un changement constitutionnel avec la reconnaissance de la coofficialité et l'autonomie de l'académie de Corse".
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