L'amicale des Corses de Montpellier a reçu Gilles Simeoni

Pour débattre avec le président du Conseil exécutif de Corse, le maire de Montpellier, Philippe Saurel, le conseiller régional Patrick Roux et l'historien Philippe Martel, fin connaisseur de l'île de Beauté. L'année dernière, l'amicale avait invité le président de l'assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, tout juste élu en décembre 2015.  

Une association dynamique
L'amicale des Corses de Montpellier est la plus ancienne et la plus importante association de la communauté insulaire de la métropole. Fondée en 1896, elle a notamment été présidée par l'ancien maire de Montpellier, Jean Zuccarelli. A la tête de la ville de 1937 à 1941 puis de 1953 à 1959, après la seconde guerre mondiale, pendant laquelle il fut résistant.

Des ateliers de cuisine et de généalogie 
Sur son site et sa page Facebook, l'amicale communique une programmation dense et attractive. Pour Christian Castelli, la culture est une priorité : "Pour le festival Voix Vives de Méditerranée de Sète, nous avons fait venir 'L'Attrachju', un groupe de chanteurs polyphoniques et traditionnels très connus sur l'île. On a aussi organisé à la Gazette Café de Montpellier une conférence sur la non violence animée par Jean-François Bernardini du groupe I Muvrini ." L'association organise tout au long de l'année des ateliers de cuisine traditionnelle, de généalogie, mais également un festival du cinéma dont le succès ne cesse d'augmenter.

 

 Ambassadrice de la culture Corse
La diaspora de l'amicale affiche une réelle volonté de promouvoir la culture de l'île. Une volonté que semblent partager les insulaires. "La Collectivité Territoriale de Corse nous aide beaucoup, affirme Christian Castelli. C'est grâce à elle que nous faisons venir un professeur de corse une fois par mois pour des journées de "Full Immersion." La transmission de la langue est très importante, notre langue fait partie de notre histoire."
Avec l'association Insem e, l'amicale des Corses aide les accompagnants de malades à se loger et à financer leurs voyages. Des repas "pulenta-figatellu" sont organisés bien sûr, mais ne laisse pas la place à des discours passéistes. "Il n'y a pas de nostalgie ici, ce n'est pas l'esprit de l'association. Nous sommes dans la Corse de maintenant. Les jeunes de l'association sont des étudiants qui veulent repartir sur l'île une fois leurs études terminées. Ils ont des projets là-bas."

 

Le Clapas et la Corse sont liés
La ville de Montpellier met à disposition le local de l'association. Christian Castelli s'amuse à rappeler que le Clapas (sobriquet occitan  de Montpellier) et la Corse sont liés au-delà de cette aide matérielle. "Il y a autre chose entre la Corse et Montpellier. N'oubliez pas que pour aller de l'association à la mairie, vous traversez le pont Jean-Zuccarelli et l'avenue Étienne-Antonelli." N'oublions pas non plus que le père de l'illustre Napoléon est mort rue du Cheval-Vert et fut enterré un temps dans le cimetière des Cordeliers du Rockstore.

Le 11 février l'association Corsica Genealugia  se rendra, à l'invitation de l'amicale des Corses, à Montpellier, pour animer une seconde "Ghjurnate Genealugia in Corsica "
Deux conférences seront proposées.
La première sera prononcée par André Flori, le président de Corsica Genealugia. Elle aura pour but de présenter les informations que l’on peut trouver sur les sites expoactes et Piwigo et d’en expliquer leur utilisation.
La seconde sera prononcée par Didier Ramelet -Stuart et aura pour thème « retrouver ses origines grâce à l’ADN »



L'association possède un site internet (http://corsicagenealugia.com), une page et un groupe Facebook nommé Corsica Genealugia Recherches généalogiques en Corse et un groupe  de discussion et d'entraide nommé cgwcorse (https://fr.groups.yahoo.com/neo/groups/cgwcorse/info)
Corsica Genealugia organise chaque année, à Corte, les Scontri genealugici Corsi et nous nous déplaçons, à la demande, dans les villages, pour réaliser des ateliers de généalogie ou prononcer des conférences sur les recherches généalogiques en Corse voire sur l’histoire des familles de ces villages si nos dépouillements le permettent.
Pour aider ses adhérents à progresser dans leurs recherches, l’association dispose de deux outils :

1. le site expoactes qui présente des informations sur l’histoire des familles de la quasi-totalité des villages de Corse ( + 700 000 actes) ;
2. Le site piwigo sur lequel on peut trouver toutes les photos réalisées par l’association à l’archivo di Stato di Genova mais aussi des photos de registres paroissiaux de communes de Haute-Corse (25000 photos dont Bastia et Corte) qui ne sont pas sur le site des archives de la Haute-Corse.