Ils sont enragés et déçus les centaines de bergers sardes qui, depuis le 9 février, bloquent les routes, prennent d’assaut des fromageries et déversent des milliers de bidons de lait. À quelques jours seulement des élections régionales, les producteurs de lait de chèvre et de brebis de "l’isola surella" ont donc multiplié les actions démonstratives pour protester contre la baisse des prix du lait, qui entraîne une chute considérable de leurs revenus. Ce produit leur est payé moins de 60 centimes au litre contre 85 centimes en 2017.
Le soulèvement des bergers sardes a attiré l’attention de l’opinion publique italienne, des médias et évidemment du gouvernement. Le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini aurait déclaré être favorable pour fixer un prix minimum garanti pour le lait.
Mais ces éleveurs, frappés par une crise économique sans précédent, ne croient plus aux promesses des politiques. Ils ont menacé de bloquer les bureaux de vote dimanche 24 février, si une solution n’est pas trouvée entre-temps.
Le soulèvement des bergers sardes a attiré l’attention de l’opinion publique italienne, des médias et évidemment du gouvernement. Le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini aurait déclaré être favorable pour fixer un prix minimum garanti pour le lait.
Mais ces éleveurs, frappés par une crise économique sans précédent, ne croient plus aux promesses des politiques. Ils ont menacé de bloquer les bureaux de vote dimanche 24 février, si une solution n’est pas trouvée entre-temps.
L'appel lancé à la Corse
Selon le site http://www.sardiniaenquirer.it/ au cours d'une réunion publique, plusieurs bergers de Gallura auraient proposé de vendre leur lait en Corse pour sortir de l’impasse.
« Nous avons essayé de passer des accords avec les fromageries de Corse, mais il semble qu'elles aient été menacées ! Les Corses refusent de nous acheter le lait, ils nous ont laissé tomber, après nous avoir dit qu’ils auraient acheté le lait 1,20 euro". - aurait déclaré un producteur au site d’information Sardinia Enquirer - "Apparemment, en Sardaigne, nous sommes en prison ! Nous devons recevoir des marchandises de l’étranger, mais lorsqu’elles sortent, seuls quatre ou cinq industriels peuvent le faire. Mais comment est-ce possible ?" , poursuit le berger, qui ajoute : " Quiconque sera capable de conclure un accord avec la Corse gagnera évidemment un pourcentage. "
« Nous avons essayé de passer des accords avec les fromageries de Corse, mais il semble qu'elles aient été menacées ! Les Corses refusent de nous acheter le lait, ils nous ont laissé tomber, après nous avoir dit qu’ils auraient acheté le lait 1,20 euro". - aurait déclaré un producteur au site d’information Sardinia Enquirer - "Apparemment, en Sardaigne, nous sommes en prison ! Nous devons recevoir des marchandises de l’étranger, mais lorsqu’elles sortent, seuls quatre ou cinq industriels peuvent le faire. Mais comment est-ce possible ?" , poursuit le berger, qui ajoute : " Quiconque sera capable de conclure un accord avec la Corse gagnera évidemment un pourcentage. "