Guy Armanet, le maire de la commune, l'a bien compris lui qui s'est rendu, jeudi, dans la petite école du hameau distribuer avec ses adjoints les Campanili aux élèves de Mme Micheli.
Mais la démarche de la municipalité ne s'est pas bornée à une simple distribution du gâteau traditionnel de Pâques.
"En amont, les enfants ont sollicité leurs parents afin qu'ils leur fournissent un œuf dur. A l'école ils sont appliqués à décorer cet œuf. La municipalité n'est intervenue qu'en bout de chaîne : elle a récupéré les œufs qui ont été ensuite confiés à un artisan pâtissier qui les a, à son tourn inclus dans les campanili…" expliquait Guy Armanet
Jeudi après-midi, à Figarella, l'heure était à la restitution. Chaque élève a retrouvé son œuf dans un campanile…
Mais avant de le savourer en famille, à l'heure où les cloches reviendront de Rome, la municipalité a tenu, comme elle l'a déjà fait à la garderie de Miomo, à expliquer l'origine du gâteau pascal.
La remise est donc allée de pair avec la distribution d'une affichette souvenir qui, sous forme de parchemin, rappelle en Français et en Corse l'origine du Campanile.
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"On raconte que le campanile servait à marquer la fin du carême en utilisant les œufs non consommés pendant cette période. Eh oui, pendant les 40 jours de Carême, il était interdit de consommer des œufs. Ça en faisait des œufs à utiliser. La légende raconte aussi qu'on offrait les œufs de cette pâtisserie aux enfants pour symboliser la vie et l'espoir. La tradition est restée, mais aujourd'hui, les œufs posés sur les Campanili sont soit consommés par les enfants, soit utilisés lors de la Merendella, le pique-nique du lundi de Pâques."
"Ci si cuntà chi u Campanile ghjuvia à mustrà a fine di a quarèsima, fattu tandu cu e ove chi ùn eranu state manghjate durante questu tempu; di siguru, per quaranta ghjorni di quarèsima era diffesu di manghjale, quindi, eranu tante di aduprà.
A leggenda raconta dinuù chi è ove di u dulciume eranu rigalte a i zitelli per simbulizà à vita è a speranza.
A tradizzione s'hè fermata, ma oghje, è ove poste nantu à i campanili sò cunsumati da i zitelli o puru in merendella u luni di Pasqua".
Mais la démarche de la municipalité ne s'est pas bornée à une simple distribution du gâteau traditionnel de Pâques.
"En amont, les enfants ont sollicité leurs parents afin qu'ils leur fournissent un œuf dur. A l'école ils sont appliqués à décorer cet œuf. La municipalité n'est intervenue qu'en bout de chaîne : elle a récupéré les œufs qui ont été ensuite confiés à un artisan pâtissier qui les a, à son tourn inclus dans les campanili…" expliquait Guy Armanet
Jeudi après-midi, à Figarella, l'heure était à la restitution. Chaque élève a retrouvé son œuf dans un campanile…
Mais avant de le savourer en famille, à l'heure où les cloches reviendront de Rome, la municipalité a tenu, comme elle l'a déjà fait à la garderie de Miomo, à expliquer l'origine du gâteau pascal.
La remise est donc allée de pair avec la distribution d'une affichette souvenir qui, sous forme de parchemin, rappelle en Français et en Corse l'origine du Campanile.
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"On raconte que le campanile servait à marquer la fin du carême en utilisant les œufs non consommés pendant cette période. Eh oui, pendant les 40 jours de Carême, il était interdit de consommer des œufs. Ça en faisait des œufs à utiliser. La légende raconte aussi qu'on offrait les œufs de cette pâtisserie aux enfants pour symboliser la vie et l'espoir. La tradition est restée, mais aujourd'hui, les œufs posés sur les Campanili sont soit consommés par les enfants, soit utilisés lors de la Merendella, le pique-nique du lundi de Pâques."
"Ci si cuntà chi u Campanile ghjuvia à mustrà a fine di a quarèsima, fattu tandu cu e ove chi ùn eranu state manghjate durante questu tempu; di siguru, per quaranta ghjorni di quarèsima era diffesu di manghjale, quindi, eranu tante di aduprà.
A leggenda raconta dinuù chi è ove di u dulciume eranu rigalte a i zitelli per simbulizà à vita è a speranza.
A tradizzione s'hè fermata, ma oghje, è ove poste nantu à i campanili sò cunsumati da i zitelli o puru in merendella u luni di Pasqua".