Le communiqué de la LDH Corsica
Henri Leclerc, accompagné d’André Paccou le 13 juin 2018. Le président d'honneur de la LDH dédicaçait son livre La parole et l’action lors de la remise des prix de la première édition du concours de plaidoiries pour les droits de l’Homme (LDH Corsica)
Henri Leclerc, « Henri » pour les ligueuses et les ligueurs, nous a quittés et la ligue des droits de l’Homme tout entière est en deuil, à la mesure de ce que fut l’homme, l’avocat, le défenseur des droits et des libertés.
De par leur diversité, les témoignages et les hommages disent l’ampleur de ses engagements.
La Corse fut l’un d’entre eux. À propos de la question corse, lors d’un déplacement à Ajaccio et Bastia en 1996, Henri s’exprimait dans une interview en ces termes : « Je ne crois pas que les concepts de tolérance et de dialogue aient disparu dans un pays qui sut être républicain bien avant 1792… Ce sont là des repères vivants qui existent, puisqu’on entend leur écho par-delà le bruit des bombes et des coups de feu. »
Son intérêt pour la Corse fut permanent, il s’informait régulièrement de la situation dans l’île, s’inquiétant des dérives qui brutalisaient notre société, que celles-ci soient le fait de l’État ou de certains Corses. Ici comme ailleurs, il a veillé à contribuer aux réflexions et aux engagements collectifs, à les enrichir de son souffle, avec le souci constant d’une émancipation de chacune et chacun, obsédé qu’il était de transmettre les valeurs de ses combats. Il en avait évoqué l’essence lors de son discours de clôture à l’occasion des 100 ans de la LDH, en 1998 : « Ils sont toujours là, nos vieux adversaires. Nous les connaissons bien. Ils s’appellent l’arbitraire qui menace les libertés, l’intolérance qui détruit la fraternité, le racisme qui nie l’égalité, l’individualisme qui tue le citoyen. Elle est toujours présente, la misère, cette insulte à la dignité. Et devant nous, dressés, tous les pouvoirs dont on abuse. »
C’est ce souffle qu’il avait voulu transmettre lors de son dernier déplacement en Corse, au printemps 2018, alors que la section de Corse l’avait sollicité pour parrainer notre première édition du concours des plaidoiries des droits de l’homme. Il s’était particulièrement adressé à la jeunesse, les lycéennes et les lycéens engagés dans ce concours et les élu-e-s de la toute nouvelle Assemblea di a ghjuventà.
Henri nous a quittés. Nous sommes tristes. Mais ses combats demeurent. Les ligueuses et les ligueurs de Corse adressent leurs plus sincères condoléances à son épouse et ses enfants, ainsi qu’à tous ses proches et amis.
De par leur diversité, les témoignages et les hommages disent l’ampleur de ses engagements.
La Corse fut l’un d’entre eux. À propos de la question corse, lors d’un déplacement à Ajaccio et Bastia en 1996, Henri s’exprimait dans une interview en ces termes : « Je ne crois pas que les concepts de tolérance et de dialogue aient disparu dans un pays qui sut être républicain bien avant 1792… Ce sont là des repères vivants qui existent, puisqu’on entend leur écho par-delà le bruit des bombes et des coups de feu. »
Son intérêt pour la Corse fut permanent, il s’informait régulièrement de la situation dans l’île, s’inquiétant des dérives qui brutalisaient notre société, que celles-ci soient le fait de l’État ou de certains Corses. Ici comme ailleurs, il a veillé à contribuer aux réflexions et aux engagements collectifs, à les enrichir de son souffle, avec le souci constant d’une émancipation de chacune et chacun, obsédé qu’il était de transmettre les valeurs de ses combats. Il en avait évoqué l’essence lors de son discours de clôture à l’occasion des 100 ans de la LDH, en 1998 : « Ils sont toujours là, nos vieux adversaires. Nous les connaissons bien. Ils s’appellent l’arbitraire qui menace les libertés, l’intolérance qui détruit la fraternité, le racisme qui nie l’égalité, l’individualisme qui tue le citoyen. Elle est toujours présente, la misère, cette insulte à la dignité. Et devant nous, dressés, tous les pouvoirs dont on abuse. »
C’est ce souffle qu’il avait voulu transmettre lors de son dernier déplacement en Corse, au printemps 2018, alors que la section de Corse l’avait sollicité pour parrainer notre première édition du concours des plaidoiries des droits de l’homme. Il s’était particulièrement adressé à la jeunesse, les lycéennes et les lycéens engagés dans ce concours et les élu-e-s de la toute nouvelle Assemblea di a ghjuventà.
Henri nous a quittés. Nous sommes tristes. Mais ses combats demeurent. Les ligueuses et les ligueurs de Corse adressent leurs plus sincères condoléances à son épouse et ses enfants, ainsi qu’à tous ses proches et amis.