Il fait froid dehors mais chaud dans les cœurs, cet après midi de finnovembre pour les enfants scolarisés en primaire, la haut, au village, à Appietto. A 13H30, ils sont fin prêts, habillés de sombre, le visage et les mains noircis au charbon pour faire plus vrai.
Ils se sont préparés depuis plusieurs semaines, avec Philippe, l’intervenant en corse : tout d’abord explication de la légende, apprentissage de la comptine, confection d’affiches pour avertir les gens du village de leur venue, fabrication de bouteilles en plastique remplies de cailloux pour faire du bruit !
Et ça y est c’est le jour J. Pleine d’énergie et la volonté de revenir à l’école les sacs pleins de fruits secs ou biscuits, la soixantaine d’enfants prend la direction du haut du village pour aller taper aux premières portes. C’est de loin qu’on les entend arriver, puis discrètement frapper à la porte et en cœur reprendre la comptine de sant’andria. Les villageois jouent le jeu, les écoutent, les félicitent et font la distribution de fruits secs et autres noix ou noisettes. La même opération se répète inlassablement, jusqu’à faire le tour du village, toujours bien reçus. Et ce n’est qu’à l’heure du goûter que les enfants rentrent à l’école, fatigués mais satisfaits de leur « recette » et empressés de goûter leur « butin ».
Ils se sont préparés depuis plusieurs semaines, avec Philippe, l’intervenant en corse : tout d’abord explication de la légende, apprentissage de la comptine, confection d’affiches pour avertir les gens du village de leur venue, fabrication de bouteilles en plastique remplies de cailloux pour faire du bruit !
Et ça y est c’est le jour J. Pleine d’énergie et la volonté de revenir à l’école les sacs pleins de fruits secs ou biscuits, la soixantaine d’enfants prend la direction du haut du village pour aller taper aux premières portes. C’est de loin qu’on les entend arriver, puis discrètement frapper à la porte et en cœur reprendre la comptine de sant’andria. Les villageois jouent le jeu, les écoutent, les félicitent et font la distribution de fruits secs et autres noix ou noisettes. La même opération se répète inlassablement, jusqu’à faire le tour du village, toujours bien reçus. Et ce n’est qu’à l’heure du goûter que les enfants rentrent à l’école, fatigués mais satisfaits de leur « recette » et empressés de goûter leur « butin ».
photos lydie colonna
La Sant’Andria est une coutume corse qui consiste à fêter le passage de l’automne à l’hiver. A la fin des récoltes, on partageait avec les plus démunis par solidarité.
Dans la tradition, les jeunes gens du village se réunissent à la tombée de la nuit sous la conduite d’un responsable qui connaît « a pricantula » et du porteur de sac « u saccu », pour faire le tour des maisons du village en chantant. Les gens se devaient d’offrir des fruits ou friandises. Puis les jeunes se retrouvaient pour faire la fête.
A pricantula :
Sant’Andria piscadore, piglia un pesciu è falli onore
Pigliane un antru pè curtesia, falli onore è mandalu via.
apriti! apriti!
à Sant’Andria
Chì vene da longa via
Hà i pedi cunghjilati
è hà bisognu di ricaldassi
D’un bon bichjeru di vin
Dans la tradition, les jeunes gens du village se réunissent à la tombée de la nuit sous la conduite d’un responsable qui connaît « a pricantula » et du porteur de sac « u saccu », pour faire le tour des maisons du village en chantant. Les gens se devaient d’offrir des fruits ou friandises. Puis les jeunes se retrouvaient pour faire la fête.
A pricantula :
Sant’Andria piscadore, piglia un pesciu è falli onore
Pigliane un antru pè curtesia, falli onore è mandalu via.
apriti! apriti!
à Sant’Andria
Chì vene da longa via
Hà i pedi cunghjilati
è hà bisognu di ricaldassi
D’un bon bichjeru di vin