« Le milieu carcéral n’est qu’un début pour engager la réinsertion », c’est ainsi que Patrick Migliaccio, chef d’établissement de la maison d’arrêt, envisage sa mission. Et de réinsertion, c’est précisément ce dont il s’agit avec cette initiative de l’association « Entreprendre pour Apprendre » qui, en lien avec le Rectorat de Corse, accompagne la création de Minis-Entreprises dans les établissements scolaires, mais aussi dans des classes moins « classiques », comme celle de la maison d’arrêt d’Ajaccio.
L’objectif du projet est de permettre aux jeunes d’expérimenter, le temps d’une année, ce que représente la création d’entreprise, sans s’encombrer des carcans administratifs et financiers, bien souvent trop lourds. Pour Vanessa Santoni, directrice de l’association « c’est vivre une expérience d’équipe fondée sur l’intelligence collective, le partage ».
Au sein de la maison d’arrêt d’Ajaccio, le projet prend un tout autre sens puisqu’il s’inscrit dans un parcours global de réinsertion. Onze détenus ont participé à la création de la Mini-Entreprise « Tous et Go ! », en travaillant deux fois par semaine.
« Ce sont eux qui ont décidé de tout, en commun : le projet, le produit » explique Véronique Poli, responsable de l’enseignement. Ils ont choisi de créer un jeu de société autour du handicap, pour changer le regard de la société sur ce thème.
« Nous avons pris ce sujet car il nous a touché » explique Jean*, un détenu. Au programme, des questions sur le célèbre physicien Stephen Hawking ou encore des « missions » pour expérimenter le handicap, à l’aide d’un bandeau sur les yeux ou d’un casque de chantier.
Pour réaliser ce jeu, les détenus ont travaillé avec une classe de vente du lycée du Finosello, mais également avec le concours d’intervenants extérieurs tels que l’école SupDesign, Cap Emploi ou l’association « Tous pour chacun », sous la houlette de leur « mentor » Jean-Ange Leca, directeur de l'AFPA de Corse.
« On a fait émerger des compétences dont ils n’avaient pas conscience » se félicite Véronique Poli. « Je voulais montrer que les détenus pouvaient avoir de l’intelligence et du savoir-faire » explique Jean.
Pari gagné, puisqu’ils se sont distingués en remportant le prix de la Mini-Entreprise de l’année, catégorie « réinsertion ». « On se rend compte qu’on est capable de créer. Alors, pour l’avenir, pourquoi pas le faire à l’extérieur ? ».
C’est tout ce qu’on lui souhaite.
*le prénom a été changé.
L’objectif du projet est de permettre aux jeunes d’expérimenter, le temps d’une année, ce que représente la création d’entreprise, sans s’encombrer des carcans administratifs et financiers, bien souvent trop lourds. Pour Vanessa Santoni, directrice de l’association « c’est vivre une expérience d’équipe fondée sur l’intelligence collective, le partage ».
Au sein de la maison d’arrêt d’Ajaccio, le projet prend un tout autre sens puisqu’il s’inscrit dans un parcours global de réinsertion. Onze détenus ont participé à la création de la Mini-Entreprise « Tous et Go ! », en travaillant deux fois par semaine.
« Ce sont eux qui ont décidé de tout, en commun : le projet, le produit » explique Véronique Poli, responsable de l’enseignement. Ils ont choisi de créer un jeu de société autour du handicap, pour changer le regard de la société sur ce thème.
« Nous avons pris ce sujet car il nous a touché » explique Jean*, un détenu. Au programme, des questions sur le célèbre physicien Stephen Hawking ou encore des « missions » pour expérimenter le handicap, à l’aide d’un bandeau sur les yeux ou d’un casque de chantier.
Pour réaliser ce jeu, les détenus ont travaillé avec une classe de vente du lycée du Finosello, mais également avec le concours d’intervenants extérieurs tels que l’école SupDesign, Cap Emploi ou l’association « Tous pour chacun », sous la houlette de leur « mentor » Jean-Ange Leca, directeur de l'AFPA de Corse.
« On a fait émerger des compétences dont ils n’avaient pas conscience » se félicite Véronique Poli. « Je voulais montrer que les détenus pouvaient avoir de l’intelligence et du savoir-faire » explique Jean.
Pari gagné, puisqu’ils se sont distingués en remportant le prix de la Mini-Entreprise de l’année, catégorie « réinsertion ». « On se rend compte qu’on est capable de créer. Alors, pour l’avenir, pourquoi pas le faire à l’extérieur ? ».
C’est tout ce qu’on lui souhaite.
*le prénom a été changé.