Vers une libération de la parole
Présenter les postes clés de plus en plus occupés par des femmes dans la gendarmerie. Une fierté que la maréchaussée est venue rappeler samedi 9 mars au centre culturel de Porticcio. Et qui mieux qu’une femme, la chef d’escadron Sabrina Perrault, à la tête de la compagnie de gendarmerie départementale d’Ajaccio pour évoquer cette avancée vers l'égalité.
L’arrivée des femmes au sein de la gendarmerie a été tardive. Les premières femmes sous officiers sont entrées dans les casernes en 1983, les officiers 3 ans plus tard.
''Aujourd’hui, les femmes sont présentes à tous les niveaux, assure la chef d’escadron. Maître chien, technicienne au sein des cellules d’identification criminelle. Le peloton de surveillance et d'intervention de gendarmerie d’Ajaccio, c’est-à-dire la force de frappe de la compagnie, est commandée par une femme. Depuis 2016, la gendarmerie mobile, jusqu’ici réservée aux hommes, a été rendue accessible aux femmes. Nous progressons de jours en jours.''
Tous les postes de gendarmerie sont désormais accessibles aux femmes. Au niveau national, la gendarmerie compte 20 % de femmes parmi ses effectifs. Un chiffre qui augmente chaque année de 5 %.
L’arrivée des femmes au sein de la gendarmerie a été tardive. Les premières femmes sous officiers sont entrées dans les casernes en 1983, les officiers 3 ans plus tard.
''Aujourd’hui, les femmes sont présentes à tous les niveaux, assure la chef d’escadron. Maître chien, technicienne au sein des cellules d’identification criminelle. Le peloton de surveillance et d'intervention de gendarmerie d’Ajaccio, c’est-à-dire la force de frappe de la compagnie, est commandée par une femme. Depuis 2016, la gendarmerie mobile, jusqu’ici réservée aux hommes, a été rendue accessible aux femmes. Nous progressons de jours en jours.''
Tous les postes de gendarmerie sont désormais accessibles aux femmes. Au niveau national, la gendarmerie compte 20 % de femmes parmi ses effectifs. Un chiffre qui augmente chaque année de 5 %.
225 000 femmes ont été victimes de violences physiques et sexuelles de la part de leurs conjoints entre 2012 et 2017. En 2016 on compte 15 848 cas de viols qui ont été transmis à la justice. 1 femme sur 5 serait victime de harcèlement au travail.
Des chiffres* éloquents qui ne cessent d’augmenter.
La gendarmerie d’Ajaccio a enregistré une augmentation de 20 % par rapport à 2017.
Les plaintes se sont multipliées depuis deux ans. Des effectifs supplémentaires ont été détachés pour traiter les violences intra-familiale et 97 enquêtes ont été menées en 2018 par la gendarmerie d'Ajaccio.
‘’ On peut aujourd'hui choisir de porter plainte sur internet, informe Sabrina Perrault. L’anonymat est très important, surtout en Corse. Les gens, même s’ils ne sont pas directement concernés par ces violences, peuvent nous informer pour que l’on puisse mener les investigations nécessaires. Il est primordial que la parole se libère.’’
La peur des représailles, une certaine pudeur plus développée ici qu'ailleurs peuvent expliquer cette réticence à faire appel à une aide. Mais selon la commandante, les femmes semblent de plus en plus vouloir sortir de leur souffrance et n’acceptent plus le violence.
CONTACTS
En situation d’urgence, contactez la gendarmerie 17
Le 3919, plateforme nationale met en liaison avec la Falep ( pour le relogement), le CIDFF et la CORSAVEM ( aide psychologique et juridique)
La gendarmerie organise une nouvelle réunion publique le 21 mars à Peri
*Source CIDFF
Des chiffres* éloquents qui ne cessent d’augmenter.
La gendarmerie d’Ajaccio a enregistré une augmentation de 20 % par rapport à 2017.
Les plaintes se sont multipliées depuis deux ans. Des effectifs supplémentaires ont été détachés pour traiter les violences intra-familiale et 97 enquêtes ont été menées en 2018 par la gendarmerie d'Ajaccio.
‘’ On peut aujourd'hui choisir de porter plainte sur internet, informe Sabrina Perrault. L’anonymat est très important, surtout en Corse. Les gens, même s’ils ne sont pas directement concernés par ces violences, peuvent nous informer pour que l’on puisse mener les investigations nécessaires. Il est primordial que la parole se libère.’’
La peur des représailles, une certaine pudeur plus développée ici qu'ailleurs peuvent expliquer cette réticence à faire appel à une aide. Mais selon la commandante, les femmes semblent de plus en plus vouloir sortir de leur souffrance et n’acceptent plus le violence.
CONTACTS
En situation d’urgence, contactez la gendarmerie 17
Le 3919, plateforme nationale met en liaison avec la Falep ( pour le relogement), le CIDFF et la CORSAVEM ( aide psychologique et juridique)
La gendarmerie organise une nouvelle réunion publique le 21 mars à Peri
*Source CIDFF