- Pouvez-vous nous présenter la réforme 100% santé ?
- La réforme est née en janvier 2020 et devrait être intégralement appliquée en 2021. L’objectif, c’est une amélioration de l’accès aux soins, de l’étudiant au sénior. La réforme se veut plus préventive, et porte sur le dentaire, l’optique et l’audiologie, les trois pôles les plus chers et les moins bien remboursés auparavant. Elle concerne la sécurité sociale, avec une revalorisation des bases de remboursement sur ces trois domaines et les complémentaires santé, avec le développement de « contrats responsables ». Ces contrats visent à developper les réseaux de professionnels partenaires.
- Qu’est ce que cela va changer pour les assurés ?
- Pour les assurés, ces contrats sont l’assurance d’obtenir des tarifs préférentiels. Les partenaires doivent désormais proposer du matériel compatible « 100% santé » et les devis doivent comprendre obligatoirement cet équipement. De même, le service après vente est obligatoire. Bien sûr, il y a encore de la route à faire car le choix des appareils auditifs ou des montures de lunettes reste basique. Mais c’est un progrès, car on va vers une réduction du coût des soins.
- Quel est l’impact de la réforme sur le rôle de la mutuelle dans la prise en charge des soins ?
- Globalement, la prise en charge sera assurée à 70% par l’assurance maladie et à 30% par la mutuelle, c’est donc une part qu’il ne faut pas négliger. La réforme permet de « revoir » sa mutuelle puisque les remboursements de l'assurance maladie et la prise en charge des domaines santé les plus chers sont plus étendus.
Pour autant, certains assurés peuvent vérifier leur éligibilité à la CSS (ex CMU C et ACS). Pour les bénéficiaires de CSS la prise en charge des cotisations de mutuelles est totalement ou partiellement prise en charge par l'état (https://mutuellesante.fr/conseils/complementaire-sante-solidaire).
- Est-ce le moment de changer de mutuelle santé ?
- Depuis la loi Hamon, on peut changer de mutuelle tous les ans. Donc il est toujours intéressant de comparer. Et un comparateur tel que quel-assureur.com peut vous y aider, en vous donnant une dizaine, voire une vingtaine de devis. Il faut savoir qu’en moyenne, une mutuelle augmente ses prix de 1 à 3% chaque année. Si on veut négocier, cela peut être un outil intéressant.
- Justement quel est l’intérêt d’un comparateur de mutuelles par rapport à une recherche personnelle ?
- C’est un gain de temps. On est devant son ordinateur, et en moins de dix minutes on a dix devis. Il suffit de remplir un formulaire, qui va jauger vos besoins et vos exigences en terme de budget, ensuite le comparateur va « scroller » toutes les possibilités et va vous donner les trois devis les moins chers. Et le résultat est impartial, car un comparateur n’a pas d’intérêt commercial pour tel ou tel produit. Enfin, c’est totalement gratuit et sans engagement.
- Un conseil pour choisir la bonne mutuelle ?
- Il est important de prendre une mutuelle qui correspond à son âge : à 80 ans, payer pour la garde d’enfants ou l’orthophonie, c’est inutile. Par ailleurs, à partir de 50 ans, si on travaille on a déjà une mutuelle mais il est peut-être intéressant de prendre une sur-complémentaire santé. L’OMS considère qu’à partir de 60 ans, il vaut mieux prendre toutes les précautions possibles, car il vaut mieux prévenir que guérir.
- La réforme est née en janvier 2020 et devrait être intégralement appliquée en 2021. L’objectif, c’est une amélioration de l’accès aux soins, de l’étudiant au sénior. La réforme se veut plus préventive, et porte sur le dentaire, l’optique et l’audiologie, les trois pôles les plus chers et les moins bien remboursés auparavant. Elle concerne la sécurité sociale, avec une revalorisation des bases de remboursement sur ces trois domaines et les complémentaires santé, avec le développement de « contrats responsables ». Ces contrats visent à developper les réseaux de professionnels partenaires.
- Qu’est ce que cela va changer pour les assurés ?
- Pour les assurés, ces contrats sont l’assurance d’obtenir des tarifs préférentiels. Les partenaires doivent désormais proposer du matériel compatible « 100% santé » et les devis doivent comprendre obligatoirement cet équipement. De même, le service après vente est obligatoire. Bien sûr, il y a encore de la route à faire car le choix des appareils auditifs ou des montures de lunettes reste basique. Mais c’est un progrès, car on va vers une réduction du coût des soins.
- Quel est l’impact de la réforme sur le rôle de la mutuelle dans la prise en charge des soins ?
- Globalement, la prise en charge sera assurée à 70% par l’assurance maladie et à 30% par la mutuelle, c’est donc une part qu’il ne faut pas négliger. La réforme permet de « revoir » sa mutuelle puisque les remboursements de l'assurance maladie et la prise en charge des domaines santé les plus chers sont plus étendus.
Pour autant, certains assurés peuvent vérifier leur éligibilité à la CSS (ex CMU C et ACS). Pour les bénéficiaires de CSS la prise en charge des cotisations de mutuelles est totalement ou partiellement prise en charge par l'état (https://mutuellesante.fr/conseils/complementaire-sante-solidaire).
- Est-ce le moment de changer de mutuelle santé ?
- Depuis la loi Hamon, on peut changer de mutuelle tous les ans. Donc il est toujours intéressant de comparer. Et un comparateur tel que quel-assureur.com peut vous y aider, en vous donnant une dizaine, voire une vingtaine de devis. Il faut savoir qu’en moyenne, une mutuelle augmente ses prix de 1 à 3% chaque année. Si on veut négocier, cela peut être un outil intéressant.
- Justement quel est l’intérêt d’un comparateur de mutuelles par rapport à une recherche personnelle ?
- C’est un gain de temps. On est devant son ordinateur, et en moins de dix minutes on a dix devis. Il suffit de remplir un formulaire, qui va jauger vos besoins et vos exigences en terme de budget, ensuite le comparateur va « scroller » toutes les possibilités et va vous donner les trois devis les moins chers. Et le résultat est impartial, car un comparateur n’a pas d’intérêt commercial pour tel ou tel produit. Enfin, c’est totalement gratuit et sans engagement.
- Un conseil pour choisir la bonne mutuelle ?
- Il est important de prendre une mutuelle qui correspond à son âge : à 80 ans, payer pour la garde d’enfants ou l’orthophonie, c’est inutile. Par ailleurs, à partir de 50 ans, si on travaille on a déjà une mutuelle mais il est peut-être intéressant de prendre une sur-complémentaire santé. L’OMS considère qu’à partir de 60 ans, il vaut mieux prendre toutes les précautions possibles, car il vaut mieux prévenir que guérir.