C’est à travers la connaissance des métiers de l’industrie que l’on peut finalement tordre le cou à certaines idées reçues. Ce n’est plus l’industrie de grand père qui s’adressait aux mauvais élèves et à ceux qui n’avaient pas fait de grosses études. Ce temps là est bel et bien révolu. L’industrie d’aujourd’hui, c’est notre quotidien, c’est d’ouvrir son réfrigérateur et découvrir tous les produits qui sont issus de l’industrie agroalimentaire, la qualité des produits agricoles ou encore l’aéronautique, le spatial, ce secteur de pointe de l’industrie française qui se situe au premier rang européen, sans oublier l’énergie, l’électronique numérique et informatique, véritable berceau de l’innovation.
Tous mobilisés…
Voilà où se situe l’intérêt d’une telle semaine ouverte à tous, durant laquelle les chambres consulaires, les rectorats, les établissements d’enseignements, les centres de formations, les organisations syndicales et professionnelles et les DIRECCTE sont autant d’acteurs sélectionnés qui se rendent disponibles pour en parler, échanger, donner des idées pour les choix futurs.
En Corse, cette semaine « décisive » est pilotée par la Direction des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du travail et de l’Emploi (Direccte) avec d’autres organismes qui sont partenaires comme l’Education nationale, Pôle Emploi, le Medef, la CCI de Corse, l’Adec et l’Onisep.
Les secteurs les plus en vue
La Corse et son économie sont caractérisés par le poids des secteurs du tourisme, du BTP et les nombreuses entreprises de petite taille. Mais pas seulement. Pour mémoire, nous citerons le produit intérieur brut de l’île, qui s’élève à 8,17 milliards d’euros. La valeur ajoutée brute issue de l’industrie en Corse représente 6% de la valeur ajoutée de l’île (13% pour l’ensemble du pays). Une place réduite pour le reste du territoire qui représente un petit peu plus de 6000 salariés, soit 6% de la population.
Que retrouve-t-on ? En tout premier lieu, l’agroalimentaire, avec 650 entreprises et plus de 2200 emplois, la sous-traitance aéronautique avec Corse Composites, les énergies renouvelables et une soixantaine d’entreprises, le numérique et les technologies de l’information sans oublier les matériaux de construction qui fournissent l’industrie du BTP.
Les yeux et les idées…
« L’objectif de ces journées est de donner des idées, de partager, voire et suivre des activités et les savoir-faire dans un contexte plutôt morose. Il est donc primordial de montrer les richesses au quotidien, surtout auprès des jeunes qui représentent l’avenir. Voilà le but de cette semaine de l’industrie, à savoir de montrer toute l’étendue des possibilités. La semaine est bien entendu ouverte à tous les demandeurs d’emplois. Il faut donc ouvrir le champ des possibles : les yeux, les idées » déclarait Géraldine Morillon de la Direccte, cela en ouverture de la conférence de presse à laquelle assistaient, lundi, le recteur Michel Barrat, Serge Santunione le président du Medef Corse, M.F. Baldacci (Direccte), Pierre Franceschi (Rectorat) et Danielle Bartoli (Onisep).
Le Recteur de l’Académie de Corse, Michel Barrat, a longuement insisté sur l’importance de l’industrie « qui est quelque chose qui promet » a-t-il souligné en rappelant qu’un « élève est un demandeur d’emploi. Certes, le paysage industriel en Corse est plutôt rare. Quelle que soit le métier exercé, la fonction utilisée, il s’agit de la mise en œuvre de l’intelligence car il y a de l’intelligence partout. L’industrie n’est pas faite pour les femmes ? Je ne suis pas d’accord avec cela. Tout a changé dans les modes de production, les femmes sont bel et bien dans l’industrie et plutôt bien implantées. Je souhaite que toutes les filles des lycées et collèges aillent voir cela de plus près… »
Même son de cloche de la part de Serge Santunione, le président du Medef Corse qui se félicite de cette avancée : « Il était temps que l’on se rapproche de l’industrie, de la voir de près, de la comprendre, car elle reprend de l’importance par rapport à l’image des cheminées fumantes du passé. Au-delà de cette semaine, on a installé en Corse une industrie qui se développe mais voilà que l’on remet en cause l’aide aux transports. C’est la que le bât blesse, il faut faire attention à ne pas casser ce rythme favorable à l’emploi, à la richesse insulaire…L’éventuelle suppression de cette aise nous plongerait dans l’expectative… »
Déroulement de la semaine
L’édition 2014 de la semaine de l’industrie avait permis la visite d’une douzaine d’entreprises industrielles et deux conférences pour les scolaires et les jeunes gens en centre de formation, puis de trois réunions d’information collective sur l’industrie à destination des demandeurs d’emploi. Cette année, pour les deux départements, ce sont 36 événements qui sont inscrits à la semaine, 28 visites d’entreprises, cinq conférences et trois ateliers destinés aux demandeurs d’emploi.
L’industrie a besoin de jeunes talents à tous les niveaux de qualification.
J. F.
Tous mobilisés…
Voilà où se situe l’intérêt d’une telle semaine ouverte à tous, durant laquelle les chambres consulaires, les rectorats, les établissements d’enseignements, les centres de formations, les organisations syndicales et professionnelles et les DIRECCTE sont autant d’acteurs sélectionnés qui se rendent disponibles pour en parler, échanger, donner des idées pour les choix futurs.
En Corse, cette semaine « décisive » est pilotée par la Direction des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du travail et de l’Emploi (Direccte) avec d’autres organismes qui sont partenaires comme l’Education nationale, Pôle Emploi, le Medef, la CCI de Corse, l’Adec et l’Onisep.
Les secteurs les plus en vue
La Corse et son économie sont caractérisés par le poids des secteurs du tourisme, du BTP et les nombreuses entreprises de petite taille. Mais pas seulement. Pour mémoire, nous citerons le produit intérieur brut de l’île, qui s’élève à 8,17 milliards d’euros. La valeur ajoutée brute issue de l’industrie en Corse représente 6% de la valeur ajoutée de l’île (13% pour l’ensemble du pays). Une place réduite pour le reste du territoire qui représente un petit peu plus de 6000 salariés, soit 6% de la population.
Que retrouve-t-on ? En tout premier lieu, l’agroalimentaire, avec 650 entreprises et plus de 2200 emplois, la sous-traitance aéronautique avec Corse Composites, les énergies renouvelables et une soixantaine d’entreprises, le numérique et les technologies de l’information sans oublier les matériaux de construction qui fournissent l’industrie du BTP.
Les yeux et les idées…
« L’objectif de ces journées est de donner des idées, de partager, voire et suivre des activités et les savoir-faire dans un contexte plutôt morose. Il est donc primordial de montrer les richesses au quotidien, surtout auprès des jeunes qui représentent l’avenir. Voilà le but de cette semaine de l’industrie, à savoir de montrer toute l’étendue des possibilités. La semaine est bien entendu ouverte à tous les demandeurs d’emplois. Il faut donc ouvrir le champ des possibles : les yeux, les idées » déclarait Géraldine Morillon de la Direccte, cela en ouverture de la conférence de presse à laquelle assistaient, lundi, le recteur Michel Barrat, Serge Santunione le président du Medef Corse, M.F. Baldacci (Direccte), Pierre Franceschi (Rectorat) et Danielle Bartoli (Onisep).
Le Recteur de l’Académie de Corse, Michel Barrat, a longuement insisté sur l’importance de l’industrie « qui est quelque chose qui promet » a-t-il souligné en rappelant qu’un « élève est un demandeur d’emploi. Certes, le paysage industriel en Corse est plutôt rare. Quelle que soit le métier exercé, la fonction utilisée, il s’agit de la mise en œuvre de l’intelligence car il y a de l’intelligence partout. L’industrie n’est pas faite pour les femmes ? Je ne suis pas d’accord avec cela. Tout a changé dans les modes de production, les femmes sont bel et bien dans l’industrie et plutôt bien implantées. Je souhaite que toutes les filles des lycées et collèges aillent voir cela de plus près… »
Même son de cloche de la part de Serge Santunione, le président du Medef Corse qui se félicite de cette avancée : « Il était temps que l’on se rapproche de l’industrie, de la voir de près, de la comprendre, car elle reprend de l’importance par rapport à l’image des cheminées fumantes du passé. Au-delà de cette semaine, on a installé en Corse une industrie qui se développe mais voilà que l’on remet en cause l’aide aux transports. C’est la que le bât blesse, il faut faire attention à ne pas casser ce rythme favorable à l’emploi, à la richesse insulaire…L’éventuelle suppression de cette aise nous plongerait dans l’expectative… »
Déroulement de la semaine
L’édition 2014 de la semaine de l’industrie avait permis la visite d’une douzaine d’entreprises industrielles et deux conférences pour les scolaires et les jeunes gens en centre de formation, puis de trois réunions d’information collective sur l’industrie à destination des demandeurs d’emploi. Cette année, pour les deux départements, ce sont 36 événements qui sont inscrits à la semaine, 28 visites d’entreprises, cinq conférences et trois ateliers destinés aux demandeurs d’emploi.
L’industrie a besoin de jeunes talents à tous les niveaux de qualification.
J. F.