L'objectif de la Gauche Républicaine est d'œuvrer positivement pour la langue corse en prenant en compte les réalités sociolinguistiques et en écartant les dispositions inadaptées et potentiellement discriminatoires.
Proposition de statut de langue territoriale : "obligation de l’offre, liberté de choix"
L’objectif poursuivi est le développement du bilinguisme dans l'ensemble de la société, et c'est dans ce seul but qu'il faut envisager un statut de langue territoriale pour le corse, reposant sur un principe d’équilibre dynamique entre responsabilité et liberté.
L’idée est de faire en sorte que "le bilinguisme soit offert et non imposé". Et pour cela il faut établir un partage de responsabilités.
Responsabilité des pouvoirs publics : le statut de langue territoriale impose aux pouvoirs publics de promouvoir le corse, via un plan de développement du bilinguisme pour ses agents et ses usagers.
Liberté de chaque individu : la participation de chaque individu à ce plan relève de sa responsabilité personnelle, de sa volonté.
Cette complémentarité entre obligation collective et liberté individuelle va créer une dynamique bien supérieure à celle de la contrainte prévue par le statut de co-officialité.
Une définition juridique locale dans un cadre ouvert
à l’ensemble du pays : "offre nationale, liberté territoriale"
Cette réforme doit s’inscrire dans le cadre national du statut des langues des régions promis par François Hollande.
L’objectif est de modifier le cadre national pour permettre à la France de trouver, sur les territoires qui le souhaitent, une articulation nouvelle entre le Français, langue officielle de la nation, et leur langue régionale ou territoriale.
Proposition de statut de langue territoriale : "obligation de l’offre, liberté de choix"
L’objectif poursuivi est le développement du bilinguisme dans l'ensemble de la société, et c'est dans ce seul but qu'il faut envisager un statut de langue territoriale pour le corse, reposant sur un principe d’équilibre dynamique entre responsabilité et liberté.
L’idée est de faire en sorte que "le bilinguisme soit offert et non imposé". Et pour cela il faut établir un partage de responsabilités.
Responsabilité des pouvoirs publics : le statut de langue territoriale impose aux pouvoirs publics de promouvoir le corse, via un plan de développement du bilinguisme pour ses agents et ses usagers.
Liberté de chaque individu : la participation de chaque individu à ce plan relève de sa responsabilité personnelle, de sa volonté.
Cette complémentarité entre obligation collective et liberté individuelle va créer une dynamique bien supérieure à celle de la contrainte prévue par le statut de co-officialité.
Une définition juridique locale dans un cadre ouvert
à l’ensemble du pays : "offre nationale, liberté territoriale"
Cette réforme doit s’inscrire dans le cadre national du statut des langues des régions promis par François Hollande.
L’objectif est de modifier le cadre national pour permettre à la France de trouver, sur les territoires qui le souhaitent, une articulation nouvelle entre le Français, langue officielle de la nation, et leur langue régionale ou territoriale.
Implications juridiques et financières
Le statut de langue territoriale consacre juridiquement le principe selon lequel “les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France” car il crée, pour les collectivités qui y souscrivent, mais aussi et surtout pour l’État, des obligations financières et juridiques, notamment au plan de l’Éducation nationale.
En promouvant un tel statut, la Corse aura non seulement contribué à la préservation de sa langue mais aussi contribué à faire évoluer positivement le pays.