Photo archives manifestation 2014
Le feuilleton du sauvetage des langues régionales est loin d'être terminé. A l'appel du collectif "Pour que nos langues vivent", les parlementaires nationalistes se réuniront ce samedi 10 octobre devant le rectorat de Corse pour protester contre la réforme du Baccalauréat. "C'est la continuité de ce qu’on a engagé depuis un an depuis la réforme du lycéee de Jean-Michel Blanquer", explique François Alfonsi, député européen nationaliste.
La réforme a réduit considérablement le nombre d'heures ainsi que le coefficient des langues régionales. Si bien que le député européen le qualifie de "misérable", ce n'est pas Marianne, professeur de langue corse au lycée Giocante de Casabianca qui dire le contraire : "Je suis passée de 30 à 6 élèves ! Six heures de LCC ont été supprimées soit pratiquement la moitié de mon poste", avait-elle expliqué à CNI lors d'une réunion sur l'avenir de la langue le 24 septembre dernier.
Un courrier à l'Elysée
Les députés corses se sont associés à un courrier envoyé par le collectif "Pour que nos langues vivent", adressé à l'Elysée et soutenu par 105 parlementaires. Celui-ci demandait l’alignement du statut des langues régionales sur celui des langues anciennes, l’ouverture de nouvelles classes immersives en maternelle et l’extension au flamand et au franco-provençal des enseignements des langues régionales dans l’école publique.
A ce titre en Alsace, Bretagne, Catalogne, Flandres, Occitanie-Pays d’Oc, Pays Basque, des rassemblements de protestation se dérouleront au même moment qu'en Corse. "Pour nous il est clair que la mobilisation va se poursuivre", affirme François Alfonsi.
Une délégation pour la sauvegarde de la langue corse sera reçu ce samedi 10 octobre au rectorat.
La réforme a réduit considérablement le nombre d'heures ainsi que le coefficient des langues régionales. Si bien que le député européen le qualifie de "misérable", ce n'est pas Marianne, professeur de langue corse au lycée Giocante de Casabianca qui dire le contraire : "Je suis passée de 30 à 6 élèves ! Six heures de LCC ont été supprimées soit pratiquement la moitié de mon poste", avait-elle expliqué à CNI lors d'une réunion sur l'avenir de la langue le 24 septembre dernier.
Un courrier à l'Elysée
Les députés corses se sont associés à un courrier envoyé par le collectif "Pour que nos langues vivent", adressé à l'Elysée et soutenu par 105 parlementaires. Celui-ci demandait l’alignement du statut des langues régionales sur celui des langues anciennes, l’ouverture de nouvelles classes immersives en maternelle et l’extension au flamand et au franco-provençal des enseignements des langues régionales dans l’école publique.
A ce titre en Alsace, Bretagne, Catalogne, Flandres, Occitanie-Pays d’Oc, Pays Basque, des rassemblements de protestation se dérouleront au même moment qu'en Corse. "Pour nous il est clair que la mobilisation va se poursuivre", affirme François Alfonsi.
Une délégation pour la sauvegarde de la langue corse sera reçu ce samedi 10 octobre au rectorat.