"Décision brutale et inattendue"
"Cette décision, brutale et inattendue, apparaît comme un revirement. Si la future proposition de modification de la Constitution devait exclure définitivement toute proposition en leur faveur, le quinquennat de François Hollande serait alors celui du coup de grâce donné à des cultures séculaires qui participent à la diversité du patrimoine culturel européen" affirment-ils en chœur.
"En effet, les langues régionales et minoritaires ont un besoin urgent d’une autre politique, notamment éducative et culturelle, pour sauvegarder leur patrimoine et pour espérer le transmettre aux générations futures. Dans le cadre constitutionnel de la France, s’il reste en l’état, le constat est sans appel, confirmé scientifiquement par l’Unesco : les langues régionales sont condamnées à la disparition."
François Alfonsi : " Pour une proposition nouvelle"
François Alfonsi a donc insisté pour " qu’une proposition nouvelle soit élaborée, qui permette aux collectivités sur le territoire desquelles des langues régionales ou minoritaires sont en usage de mettre en œuvre des plans de réappropriation linguistique ambitieux. Il faut enfin lever les obstacles multiples que la constitution jacobine oppose actuellement à la volonté démocratiquement exprimée par ces territoires pour donner des moyens et un véritable statut à leur langue régionale. Telle était, dans son esprit, la promesse du candidat Hollande. Il est insupportable de la voir ainsi « passer à la trappe » !
La démarche des députés EELV et RPS a été reçue favorablement. Ils ont été écoutés. Nous saurons, dans les semaines à venir, s’ils ont été entendus.