Il était ému Jean-Noël Pancrazi. Mais ô combien fier de recevoir cette distinction pour ce Corse né en Algérie et décoré dans sa bonne vieille ville d’Ajaccio dont il ne se lasse pas. Il avoue s’être très régulièrement assis sur l’un des bancs de la place Foch, fumant une cigarette et regardant la mairie, mais, ajoute aussitôt, qu’il n’était jamais entré dans la Maison Carrée : « Vous comprendrez mon émotion d’entrer dans la maison commune de la sorte, c’est un grand honneur pour moi » glissa-t-il à Simone Guerrini… »
« Je ne vais pas citer tous les lauréats du Grand Prix Littéraire, il y en a quarante, mais c’est un des moments forts de la vie culturelle d’Ajaccio, un moment d’exception. Le Grand Prix, créé par des Rotariens il y a quatre décennies, a couronné Alexandre Sanguinetti, Jean Tulard, Max Gallo, Maurice Schumann, Jean d’Ormesson, Alain Duhamel, Antoine-Marie Graziani et bien d’autres encore. Vous verrez, cher Jean-Noël Pancrazi, vous serez en bonne compagnie avec ces personnes de qualité » a souligné Simone Guerrini qui a brossé un portrait fort éloquent de l’écrivain à travers une œuvre dont il a reçu bon nombre de distinctions.
Franchir le pas…
L’adjointe au maire a salué l’ensemble de l’œuvre de l’écrivain tout en précisant que les ouvrages primés depuis quatre décennies sont souvent des ouvrages historiques mais aussi des réflexions sur des problèmes de civilisation et bien souvent la valeur humaine de l’ensemble d’une œuvre aussi est importante :
« Je pense que votre ouvrage rentre un peu dans tout cela. Vous êtes né en Algérie et on sait combien ceux qui sont nés la bas et ont vécu l’indépendance comme chacun sait dramatique. Je comprends aussi cette envie de ne jamais retourner sur ces lieux car les souvenirs sont bel et bien présents mais vous avez fait l’effort d’y retourner de repartir après cinquante années. Je pense que cela a été difficile pour vous. »
Simone Guerrini a remis à Jean-Noël Pancazi la médaille de la ville d’Ajaccio en présence de MM. Serinelli, président du jury, Antoine-Marie Graziani, membre de ce même jury et ancien lauréat, Jean-Pierre Audisio, président de l’association, des membres du Rotary, Mme Christine Rostini etc.
Jean-Noël Pancrazi, très ému, a remercié l’élue de la ville : « Cette médaille est un honneur pour moi. Etre décoré à Ajaccio est un grand bonheur, c’est un peu comme si j’étais rattaché pour la première fois à la vie sociale, c’est rassurant… »
En fin de journée, dans la cour du musée Fesch, le lauréat 2018 du Prix du Mémorial-Grand Prix Littéraire d’Ajaccio, entouré de nombreux parents et amis, a reçu sa distinction en présence du maire d’Ajaccio.
J. F.
« Je ne vais pas citer tous les lauréats du Grand Prix Littéraire, il y en a quarante, mais c’est un des moments forts de la vie culturelle d’Ajaccio, un moment d’exception. Le Grand Prix, créé par des Rotariens il y a quatre décennies, a couronné Alexandre Sanguinetti, Jean Tulard, Max Gallo, Maurice Schumann, Jean d’Ormesson, Alain Duhamel, Antoine-Marie Graziani et bien d’autres encore. Vous verrez, cher Jean-Noël Pancrazi, vous serez en bonne compagnie avec ces personnes de qualité » a souligné Simone Guerrini qui a brossé un portrait fort éloquent de l’écrivain à travers une œuvre dont il a reçu bon nombre de distinctions.
Franchir le pas…
L’adjointe au maire a salué l’ensemble de l’œuvre de l’écrivain tout en précisant que les ouvrages primés depuis quatre décennies sont souvent des ouvrages historiques mais aussi des réflexions sur des problèmes de civilisation et bien souvent la valeur humaine de l’ensemble d’une œuvre aussi est importante :
« Je pense que votre ouvrage rentre un peu dans tout cela. Vous êtes né en Algérie et on sait combien ceux qui sont nés la bas et ont vécu l’indépendance comme chacun sait dramatique. Je comprends aussi cette envie de ne jamais retourner sur ces lieux car les souvenirs sont bel et bien présents mais vous avez fait l’effort d’y retourner de repartir après cinquante années. Je pense que cela a été difficile pour vous. »
Simone Guerrini a remis à Jean-Noël Pancazi la médaille de la ville d’Ajaccio en présence de MM. Serinelli, président du jury, Antoine-Marie Graziani, membre de ce même jury et ancien lauréat, Jean-Pierre Audisio, président de l’association, des membres du Rotary, Mme Christine Rostini etc.
Jean-Noël Pancrazi, très ému, a remercié l’élue de la ville : « Cette médaille est un honneur pour moi. Etre décoré à Ajaccio est un grand bonheur, c’est un peu comme si j’étais rattaché pour la première fois à la vie sociale, c’est rassurant… »
En fin de journée, dans la cour du musée Fesch, le lauréat 2018 du Prix du Mémorial-Grand Prix Littéraire d’Ajaccio, entouré de nombreux parents et amis, a reçu sa distinction en présence du maire d’Ajaccio.
J. F.