Afficher une belle assurance est le terme qui convient le mieux pour situer l’arrivée de Laurent Marcangeli dans la grande salle de réunion de l’hôtel Campo dell’Oro bien trop petite pour accueillir les supporteurs du député d’Ajaccio. Il a fallu tout d’abord jouer des coudes pour parvenir au rond point de l’aéroport, puis d’entrer à l’hôtel. Mercredi soir, c’était le grand embouteillage !
A peine entré dans une salle noire de monde, Laurent Marcangeli reçut une véritable ovation, des applaudissements à n’en plus finir pour lui et ses colistiers. Souriant autant que détendu, il a aussitôt abordé le sujet avec cette petite phrase : « Avec mon équipe, nous sommes fiers de ce que nous avons entrepris depuis six mois et je dois vous dire une première chose : nous n’avons pas volé cette élection. Aujourd’hui, vous le savez, ces mensonges, ces manipulations, font malheureusement de notre ville que nous aimons tant l’objet de ricaneries, de regards désabusés. Cela parce que certains ont décidé de mettre le feu aux poudres, certains ont décidé de raconter n’importe quoi, y compris dans les débats judiciaires. Oui, ils ont dit « ils ont volé l’élection, ils ont triché, puis ils ont demandé l’annulation de l’élection pour fraude massives… Les mafieux, les voyous, c’est nous ont-ils dit » mais tout cela, vous le savez, est faux et archi faux. Ils se sont cachés pendant des mois dans des arrières salles pour préparer leur complot. Ce soir, je vais être franc avec vous, je dois vous dire qu’avec mon équipe, nous ne lâcherons jamais rien, nous allons nous battre, nous allons gagner, comme nous avons gagné la confiance du peuple Ajaccien ! »
« L’avenir est à nous… »
Tout au long de la première partie de son allocution, Laurent Marcangeli a repris point par point toutes les phases de l’élection, depuis la campagne jusqu’à sa démission, depuis la calomnie qu’il juge déplorable, depuis les premières insultes. Sans nommer personne, il a convié ses adversaires à tomber les masques et à venir débattre dans l’arène : « Je souhaite vivement qu’ils embrassent la démocratie plutôt que de se comporter comme des cafards » a-t-il insisté. Il s’est montré particulièrement persuasif et plus que jamais décidé à renverser la tendance : « Nous irons de nouveau au combat, par ce que nous sommes fiers, sans tâche, personne chez nous n’a été condamné à quoi que ce soi, parce que notre honneur est lavé. »
Laurent Marcangeli affirme avoir été blessé dans son amour-propre par les nombreux propos tenus, les lettres anonymes et autres tracs lancés en pâture dans les rue de la ville, mais, a-t-il assuré : « Tout cela est en décalage avec la réalité de mon parcours et celui de celles et ceux qui me font l’honneur de me suivre. Tout cela est tellement mensonger, outrancier. Je n’ai même pas osé mettre un nom sur de telles sottises qui n’honorent pas ceux et celles qui les profèrent. Qu’ils se présentent, qu’ils se montrent, car nous, nous sommes candidats à la prochaine élection et nous y serons… »
La confiance du peuple d’Ajaccio…
Laurent Marcangeli semble plus calme que jamais, il ne s’emporte pas, bien au contraire et poursuit son discours envers ceux qui ont mis le feu : « Ils l’ont mis, ils vont l’éteindre, et nous, de notre côté, nous allons tirer Ajaccio vers le haut. C’est vrai, je n’ai pas fait appel, bien au contraire, je rends les pouvoirs car on sait d’où l’on vient, notre chemin est celui du service. Ce soir, je lance officiellement la campagne des prochaines consultations et nous allons nous battre pour nous opposer au système. Nous repartons au combat, pour gagner bien sûr mais gagner largement. »
Laurent Marcangeli s’est d’ailleurs adressé à ses électeurs, il leur a même adressé un message : celui de la dignité : « Vous devez faire preuve de beaucoup de dignité, j’ai besoin de vous et vous savez que si je fais appel à vous c’est parce que je ne suis pas un voyou. Je vais au combat pour le service des autres et je lance un appel aux indécis pour qu’ils nous rejoignent afin de créer un vaste mouvement populaire… J’ai confiance en vous, j’ai confiance au peuple d’Ajaccio, en cette ville qui m’a déjà tellement donné, j’ai confiance en l’avenir parce que cet avenir balayera de manière irrémédiable la poussière et la saleté que certains ont voulu mettre sur nous »
Le respect de l’adversaire
Le député de la Corse-du-Sud l’a dit et répété, il ne supporte pas la calomnie et tance les auteurs de la campagne odieuse menée ces six derniers mois avec autant de méchanceté que de calomnie : «Vous avez en face de vous des hommes et des femmes responsables qui ne se présentent pas face à vous comme des victimes, car nous sommes fiers du travail de redressement que nous avons entamé. Vous savez à quel point on vous a menti, à quel point étaient les finances de la ville, au détriment de notre patrimoine. Nous sommes fiers ce soir de revenir devant vous, lavés par la décision du Tribunal Administratif, raison pour laquelle j’ai décidé de ne pas faire appel. »
Laurent Marcangeli n’a pas manqué d’ajouter à ses propos qu’il estimait l’avenir de la ville en danger et qu’il ne supporterait pas que les auteurs de l’incendie lui fasse porter la responsabilité à lui et à son équipe : « Je n’ai jamais répondu à aucune attaque, à aucun courrier calomnieux, à aucune insulte. Mon seul but est de tirer ma ville vers le haut, et le pouvoir que vous m’avez confié, ce soir je vous le rends, je ne m’en cache pas, je ne fais pas appel car je sais très bien que vous savez qui nous sommes, ce que nous valons, d’où nous venons.
A propos de ses adversaires, Laurent Marcangeli dit avoir combattu un système, un système que lui et ses colistiers ont battu : « nous l’avons détrôné. Nous sommes des gens déterminé, et je vais vous dire comment je vois l’avenir. Je veux une campagne de grande honnêteté, face à des gens à qui je m’adresserai avec sincérité, je ne veux pas d’une campagne au cours de laquelle nous allons nous battre contre un clan. Nous nous battrons que pour une seule chose, Ajaccio ! Je ne vais pas me battre pour m’accrocher au pouvoir mais pour cette idée que nous nous faisons du bien commun. Nous avons essayé de rassembler plutôt que de diviser. Je vous demande de ne pas vous mélanger dans cette campagne qui s’ouvre, nous avons des adversaires qui ont de la valeur, ce n’est pas un combat de la droite contre la gauche, je veux leur dire à ces gens qui n’ont pas voté pour nous au mois de mars. Le projet n’a pas changé, nous retournerons aux urnes tels que nous sommes, tels que nous étions, tels que nous serons toujours. Nous ne sommes pas dans la pulitichella qui a fait tant de mal treize années durant à Ajaccio. Nous sommes et serons dans la clarté et la cohérence. Cette ville mérité un autre destin, une autre destinée. »
J. F.
A peine entré dans une salle noire de monde, Laurent Marcangeli reçut une véritable ovation, des applaudissements à n’en plus finir pour lui et ses colistiers. Souriant autant que détendu, il a aussitôt abordé le sujet avec cette petite phrase : « Avec mon équipe, nous sommes fiers de ce que nous avons entrepris depuis six mois et je dois vous dire une première chose : nous n’avons pas volé cette élection. Aujourd’hui, vous le savez, ces mensonges, ces manipulations, font malheureusement de notre ville que nous aimons tant l’objet de ricaneries, de regards désabusés. Cela parce que certains ont décidé de mettre le feu aux poudres, certains ont décidé de raconter n’importe quoi, y compris dans les débats judiciaires. Oui, ils ont dit « ils ont volé l’élection, ils ont triché, puis ils ont demandé l’annulation de l’élection pour fraude massives… Les mafieux, les voyous, c’est nous ont-ils dit » mais tout cela, vous le savez, est faux et archi faux. Ils se sont cachés pendant des mois dans des arrières salles pour préparer leur complot. Ce soir, je vais être franc avec vous, je dois vous dire qu’avec mon équipe, nous ne lâcherons jamais rien, nous allons nous battre, nous allons gagner, comme nous avons gagné la confiance du peuple Ajaccien ! »
« L’avenir est à nous… »
Tout au long de la première partie de son allocution, Laurent Marcangeli a repris point par point toutes les phases de l’élection, depuis la campagne jusqu’à sa démission, depuis la calomnie qu’il juge déplorable, depuis les premières insultes. Sans nommer personne, il a convié ses adversaires à tomber les masques et à venir débattre dans l’arène : « Je souhaite vivement qu’ils embrassent la démocratie plutôt que de se comporter comme des cafards » a-t-il insisté. Il s’est montré particulièrement persuasif et plus que jamais décidé à renverser la tendance : « Nous irons de nouveau au combat, par ce que nous sommes fiers, sans tâche, personne chez nous n’a été condamné à quoi que ce soi, parce que notre honneur est lavé. »
Laurent Marcangeli affirme avoir été blessé dans son amour-propre par les nombreux propos tenus, les lettres anonymes et autres tracs lancés en pâture dans les rue de la ville, mais, a-t-il assuré : « Tout cela est en décalage avec la réalité de mon parcours et celui de celles et ceux qui me font l’honneur de me suivre. Tout cela est tellement mensonger, outrancier. Je n’ai même pas osé mettre un nom sur de telles sottises qui n’honorent pas ceux et celles qui les profèrent. Qu’ils se présentent, qu’ils se montrent, car nous, nous sommes candidats à la prochaine élection et nous y serons… »
La confiance du peuple d’Ajaccio…
Laurent Marcangeli semble plus calme que jamais, il ne s’emporte pas, bien au contraire et poursuit son discours envers ceux qui ont mis le feu : « Ils l’ont mis, ils vont l’éteindre, et nous, de notre côté, nous allons tirer Ajaccio vers le haut. C’est vrai, je n’ai pas fait appel, bien au contraire, je rends les pouvoirs car on sait d’où l’on vient, notre chemin est celui du service. Ce soir, je lance officiellement la campagne des prochaines consultations et nous allons nous battre pour nous opposer au système. Nous repartons au combat, pour gagner bien sûr mais gagner largement. »
Laurent Marcangeli s’est d’ailleurs adressé à ses électeurs, il leur a même adressé un message : celui de la dignité : « Vous devez faire preuve de beaucoup de dignité, j’ai besoin de vous et vous savez que si je fais appel à vous c’est parce que je ne suis pas un voyou. Je vais au combat pour le service des autres et je lance un appel aux indécis pour qu’ils nous rejoignent afin de créer un vaste mouvement populaire… J’ai confiance en vous, j’ai confiance au peuple d’Ajaccio, en cette ville qui m’a déjà tellement donné, j’ai confiance en l’avenir parce que cet avenir balayera de manière irrémédiable la poussière et la saleté que certains ont voulu mettre sur nous »
Le respect de l’adversaire
Le député de la Corse-du-Sud l’a dit et répété, il ne supporte pas la calomnie et tance les auteurs de la campagne odieuse menée ces six derniers mois avec autant de méchanceté que de calomnie : «Vous avez en face de vous des hommes et des femmes responsables qui ne se présentent pas face à vous comme des victimes, car nous sommes fiers du travail de redressement que nous avons entamé. Vous savez à quel point on vous a menti, à quel point étaient les finances de la ville, au détriment de notre patrimoine. Nous sommes fiers ce soir de revenir devant vous, lavés par la décision du Tribunal Administratif, raison pour laquelle j’ai décidé de ne pas faire appel. »
Laurent Marcangeli n’a pas manqué d’ajouter à ses propos qu’il estimait l’avenir de la ville en danger et qu’il ne supporterait pas que les auteurs de l’incendie lui fasse porter la responsabilité à lui et à son équipe : « Je n’ai jamais répondu à aucune attaque, à aucun courrier calomnieux, à aucune insulte. Mon seul but est de tirer ma ville vers le haut, et le pouvoir que vous m’avez confié, ce soir je vous le rends, je ne m’en cache pas, je ne fais pas appel car je sais très bien que vous savez qui nous sommes, ce que nous valons, d’où nous venons.
A propos de ses adversaires, Laurent Marcangeli dit avoir combattu un système, un système que lui et ses colistiers ont battu : « nous l’avons détrôné. Nous sommes des gens déterminé, et je vais vous dire comment je vois l’avenir. Je veux une campagne de grande honnêteté, face à des gens à qui je m’adresserai avec sincérité, je ne veux pas d’une campagne au cours de laquelle nous allons nous battre contre un clan. Nous nous battrons que pour une seule chose, Ajaccio ! Je ne vais pas me battre pour m’accrocher au pouvoir mais pour cette idée que nous nous faisons du bien commun. Nous avons essayé de rassembler plutôt que de diviser. Je vous demande de ne pas vous mélanger dans cette campagne qui s’ouvre, nous avons des adversaires qui ont de la valeur, ce n’est pas un combat de la droite contre la gauche, je veux leur dire à ces gens qui n’ont pas voté pour nous au mois de mars. Le projet n’a pas changé, nous retournerons aux urnes tels que nous sommes, tels que nous étions, tels que nous serons toujours. Nous ne sommes pas dans la pulitichella qui a fait tant de mal treize années durant à Ajaccio. Nous sommes et serons dans la clarté et la cohérence. Cette ville mérité un autre destin, une autre destinée. »
J. F.
Un'articulu, una bandera
Municipales d'Ajaccio : François Casoprana aux Salines
«Dans le cadre de l’élection municipale, François Casasoprana ira à larencontre des habitants du quartier des Salines, jeudi 30 octobre à partir de 17 heures.
Il tiendra également une réunion publique à la brasserie « Le Coin du Ring », situé galerie commerciale des Salines, à partir de 18h15. Il présentera son projet pour le renouveau d’Ajaccio et répondra aux questions des habitants.»
Il tiendra également une réunion publique à la brasserie « Le Coin du Ring », situé galerie commerciale des Salines, à partir de 18h15. Il présentera son projet pour le renouveau d’Ajaccio et répondra aux questions des habitants.»