Eric Fraticelli / Pido Jean-François Perrone Philippe Corticchiato Denis Braccini . Crédit photo page Facebook Le Clan
"C'est le top !" Accompagnés d'un large sourire, ces quelques mots sont ceux qui reviennent le plus souvent dans la bouche des premiers à avoir visionné "Le Clan". Le nouveau film d'Eric Fraticelli, basé sur l'histoire de quatre pseudo-truands aux allures de bras cassés qui décident de kidnapper Sophie Marceau pour se consoler de leur dernier coup raté...
Un scénario pour le moins loufoque qui séduit les sortants d'une des deux séances quotidiennes de l'Ellipse Cinéma d'Ajaccio. "On a bien rigolé ! J'en ai pleuré...", lance Jeannine, venue voir le film avec des amies. "On a fait notre cure de décontraction !", ironise Henriette quelques instants plus tard. "C'était excellent, extraordinaire, assènent même à l'unisson Béatrice et Géraldine, qui les suivent à la sortie de la salle. On a ri du début à la fin, c'était extra et puis les sketchs de Pido... J'avais déjà vu la pièce de théâtre, mais je trouve le film encore mieux."
"Pido" a donc fait des heureux en sortant le film une semaine plus tôt partout en Corse. "C'est un peu comme s'il était au tarif résident, plaisante Eric Fraticelli. Mais pour être tout à fait honnête, j'allais proposer cette idée mais le producteur l'a fait avant ! J'en étais tout aussi ravi, je trouve ça sympa qu'il y ait un petit privilège ici."
Un scénario pour le moins loufoque qui séduit les sortants d'une des deux séances quotidiennes de l'Ellipse Cinéma d'Ajaccio. "On a bien rigolé ! J'en ai pleuré...", lance Jeannine, venue voir le film avec des amies. "On a fait notre cure de décontraction !", ironise Henriette quelques instants plus tard. "C'était excellent, extraordinaire, assènent même à l'unisson Béatrice et Géraldine, qui les suivent à la sortie de la salle. On a ri du début à la fin, c'était extra et puis les sketchs de Pido... J'avais déjà vu la pièce de théâtre, mais je trouve le film encore mieux."
"Pido" a donc fait des heureux en sortant le film une semaine plus tôt partout en Corse. "C'est un peu comme s'il était au tarif résident, plaisante Eric Fraticelli. Mais pour être tout à fait honnête, j'allais proposer cette idée mais le producteur l'a fait avant ! J'en étais tout aussi ravi, je trouve ça sympa qu'il y ait un petit privilège ici."
"Quelque chose se passe"
Mais le plus heureux, c'est peut-être lui. Depuis le 2 novembre et sa tournée des avant-premières et des promotions, Éric Fraticelli n'a de cesse d'obtenir des retours positifs. "Franchement, c'est impressionnant, incroyable l'effet qu'a ce film sur le public, dit-il fièrement. On sent un engouement, avec les réseaux sociaux et le nombre de messages qu'on reçoit, on sent que quelque chose se passe."
A Bastia, terre d'origine du réalisateur, "Le Clan" est forcément un peu plus attendu encore qu'ailleurs. Le Régent, l'un des deux cinémas de la ville, a décidé de mettre le paquet : quatre, cinq voire même six projections par jour. "Il y a une volonté de donner toutes ces chances au film "local", assume Daniel Benedettini, le gérant. On met tout en œuvre pour que les films qui sortent de la région soient un maximum soutenus dans nos cinémas. C'est naturel, je trouve ça normal de donner un coup de pouce entre "voisins"."
Et le succès est total. Sur la première journée de projection, le mercredi 11 janvier, le cinéma a dépassé les 250 entrées. "Pour un mercredi en semaine, c'est vraiment pas mal, se réjouit Daniel Benedettini. On sait que ça va monter crescendo, les week-ends notamment. D'autant plus que le film ne sortant en national que le 18, beaucoup de personnes n'ont pas encore eu l'info qu'il était déjà disponible ici."
A Bastia, terre d'origine du réalisateur, "Le Clan" est forcément un peu plus attendu encore qu'ailleurs. Le Régent, l'un des deux cinémas de la ville, a décidé de mettre le paquet : quatre, cinq voire même six projections par jour. "Il y a une volonté de donner toutes ces chances au film "local", assume Daniel Benedettini, le gérant. On met tout en œuvre pour que les films qui sortent de la région soient un maximum soutenus dans nos cinémas. C'est naturel, je trouve ça normal de donner un coup de pouce entre "voisins"."
Et le succès est total. Sur la première journée de projection, le mercredi 11 janvier, le cinéma a dépassé les 250 entrées. "Pour un mercredi en semaine, c'est vraiment pas mal, se réjouit Daniel Benedettini. On sait que ça va monter crescendo, les week-ends notamment. D'autant plus que le film ne sortant en national que le 18, beaucoup de personnes n'ont pas encore eu l'info qu'il était déjà disponible ici."
Un "embouteillage" de films en 2023
Comme à Ajaccio, les (sou)rires se distinguent quasi systématiquement après l'heure et demie humoristique proposée par "Pido". "On sent un public heureux, qui reparle des sketchs, dit qu'il a vraiment adoré le film, rapporte le gérant du Régent. On sent que ça plaît et qu'il a un bel avenir devant lui."
Un avenir radieux qui pourrait illuminer sur son passage celui de tout une filière artistique, en proie à des difficultés multiples ces dernières années. Les salles obscures ont durement subi la crise sanitaire, avant d'entrevoir des jours meilleurs en cette nouvelle année. "Depuis "Avatar", on a déjà eu beaucoup de monde, détaille Daniel Benedettini. Courant 2023, on va avoir une programmation assez exceptionnelle : beaucoup de films très attendus vont sortir. Les boîtes de production ont repoussé les sorties à cette année pendant le covid, et ça va créer un gros embouteillage en 2023."
Un point positif de plus à la sortie du long-métrage qui rajoute encore un peu de baume au cœur du réalisateur. "Je suis ravi si on peut aider les exploitants des salles de cinéma qui souffrent ces temps-ci, en Corse plus qu'ailleurs, prône Éric Fraticelli. C'est une industrie qui part de l'idée d'une histoire et va jusqu'aux gens qui vendent des pop corn dans une salle. Si ça peut aider jusqu'au bout de la chaîne, c'est le top."
Une chose est sûre, les rires incessants sont déjà un bon remède, au moins pour le moral.
Un avenir radieux qui pourrait illuminer sur son passage celui de tout une filière artistique, en proie à des difficultés multiples ces dernières années. Les salles obscures ont durement subi la crise sanitaire, avant d'entrevoir des jours meilleurs en cette nouvelle année. "Depuis "Avatar", on a déjà eu beaucoup de monde, détaille Daniel Benedettini. Courant 2023, on va avoir une programmation assez exceptionnelle : beaucoup de films très attendus vont sortir. Les boîtes de production ont repoussé les sorties à cette année pendant le covid, et ça va créer un gros embouteillage en 2023."
Un point positif de plus à la sortie du long-métrage qui rajoute encore un peu de baume au cœur du réalisateur. "Je suis ravi si on peut aider les exploitants des salles de cinéma qui souffrent ces temps-ci, en Corse plus qu'ailleurs, prône Éric Fraticelli. C'est une industrie qui part de l'idée d'une histoire et va jusqu'aux gens qui vendent des pop corn dans une salle. Si ça peut aider jusqu'au bout de la chaîne, c'est le top."
Une chose est sûre, les rires incessants sont déjà un bon remède, au moins pour le moral.