Le Prix du roman gay a été créé en 2013 à l'initiative de l'Association Verte Fontaine et des Éditions Du Frigo. Le but est de récompenser des romans, déjà édités et diffusés, de langue française, originale ou non, et appartenant à une littérature d'inspiration homosexuelle masculine. Un prix qui, en 2015, s’est élargi à tous les pays francophones ou en partie francophones. Pour les organisateurs « Le Prix du Roman Gay ne se veut absolument pas ghettoïsant, la notoriété, le genre et l'orientation sexuelle des auteur(e)s ne rentrant évidemment pas en ligne de compte, écrivains avant tout ».
Au fil des années ce prix a acquis une belle notoriété et des maisons d’éditions réputées y participent, mais aussi auteurs auto-édités, en partenariat avec des éditeurs/imprimeurs ou des petits éditeurs indépendants voire alternatifs, ce concours étant avant tout une initiative visant à favoriser leur visibilité. Ce prix se veut un prix parmi les autres, une coexistence solidaire, multiple et connectée, une manière de lutter contre l’homophobie.
Pour décerner les différents prix suivant les catégories, les organisateurs font appel à un jury composé de diverses nationalités : France, Belgique, Canada, Sénégal, Suisse … pour la plupart écrivains, critiques, blogueurs, blogueuses, lectrices, lecteurs …
C’est donc la catégorie « espionnage » que notre romancier qui vit à Borgo a été récompensé. Si son héros Bill, un agent secret britannique, est né dans sa tête en 1986, il faudra attendre 2018 pour voir publier, aux Éditions Sydney Laurent,
le 1er tome de ses aventures : « Profession : anti-espion. L’espion britannique Bill ».
« Bill ? C’est l’anti-héros ! » affirme Jean-Philippe Serpi, la fringante soixantaine. « Mon héros est de nature chétive, mais espiègle et doté d’un timbre vocal équivoque ». Le succès est au rendez-vous et notre auteur nustrale en est aujourd’hui au 5ème tome (plus de 1000 exemplaires à chaque tirage !). « Le testament de William Pirie » va en effet paraitre d’ici quelques jours. En Corse, ses œuvres ont été mises en lumière par le Festival Arte Mare et Corsica Polar, le Festival du polar corse et méditerranéen à Ajaccio.
C’est pour son deuxième tome, « Le projet DX » qu’il a été récompensé. « Je l’ai présenté car dans ce livre il y a une trame gay sous-jacente. Si mon héros Bill est bien hétéro, son petit cousin John est lui homo ».
Un honneur et une fierté
La remise des prix a eu lieu cette semaine au Centre LGBT dans le Marais à Paris.
« C’est pour moi un honneur et une fierté de recevoir ce prix » explique JPh Serpi, « d’autant plus fier que n’existe aucun autre prix du roman d’espionnage et que plus 200 auteurs étaient en lice. Ça honore toute la Corse. J’en profite pour remercier tous ceux qui m’aident, me soutiennent depuis le début. Ce n’était pas évident car c’était un projet atypique avec cette trame gay sous-jacente. Mais il faut bien comprendre que notre liberté commence là où s’arrêtent les préjugés».
Si Bill connaitra surement une 6ème aventure, Jean-Philippe Serpi va faire un petit break avec son héros pour se consacrer (l’écriture a déjà commencé) à un autre ouvrage. « Ce sera un livre différent, un drame sur fond d’histoire mystique, religieuse, fantastique. Cela fait 15 ans que je l’ai en tête ».
En attendant, on surveillera avec impatience le Bill n°5, sur les différentes plateformes et lors des séances dédicaces de l’auteur.
Au fil des années ce prix a acquis une belle notoriété et des maisons d’éditions réputées y participent, mais aussi auteurs auto-édités, en partenariat avec des éditeurs/imprimeurs ou des petits éditeurs indépendants voire alternatifs, ce concours étant avant tout une initiative visant à favoriser leur visibilité. Ce prix se veut un prix parmi les autres, une coexistence solidaire, multiple et connectée, une manière de lutter contre l’homophobie.
Pour décerner les différents prix suivant les catégories, les organisateurs font appel à un jury composé de diverses nationalités : France, Belgique, Canada, Sénégal, Suisse … pour la plupart écrivains, critiques, blogueurs, blogueuses, lectrices, lecteurs …
C’est donc la catégorie « espionnage » que notre romancier qui vit à Borgo a été récompensé. Si son héros Bill, un agent secret britannique, est né dans sa tête en 1986, il faudra attendre 2018 pour voir publier, aux Éditions Sydney Laurent,
le 1er tome de ses aventures : « Profession : anti-espion. L’espion britannique Bill ».
« Bill ? C’est l’anti-héros ! » affirme Jean-Philippe Serpi, la fringante soixantaine. « Mon héros est de nature chétive, mais espiègle et doté d’un timbre vocal équivoque ». Le succès est au rendez-vous et notre auteur nustrale en est aujourd’hui au 5ème tome (plus de 1000 exemplaires à chaque tirage !). « Le testament de William Pirie » va en effet paraitre d’ici quelques jours. En Corse, ses œuvres ont été mises en lumière par le Festival Arte Mare et Corsica Polar, le Festival du polar corse et méditerranéen à Ajaccio.
C’est pour son deuxième tome, « Le projet DX » qu’il a été récompensé. « Je l’ai présenté car dans ce livre il y a une trame gay sous-jacente. Si mon héros Bill est bien hétéro, son petit cousin John est lui homo ».
Un honneur et une fierté
La remise des prix a eu lieu cette semaine au Centre LGBT dans le Marais à Paris.
« C’est pour moi un honneur et une fierté de recevoir ce prix » explique JPh Serpi, « d’autant plus fier que n’existe aucun autre prix du roman d’espionnage et que plus 200 auteurs étaient en lice. Ça honore toute la Corse. J’en profite pour remercier tous ceux qui m’aident, me soutiennent depuis le début. Ce n’était pas évident car c’était un projet atypique avec cette trame gay sous-jacente. Mais il faut bien comprendre que notre liberté commence là où s’arrêtent les préjugés».
Si Bill connaitra surement une 6ème aventure, Jean-Philippe Serpi va faire un petit break avec son héros pour se consacrer (l’écriture a déjà commencé) à un autre ouvrage. « Ce sera un livre différent, un drame sur fond d’histoire mystique, religieuse, fantastique. Cela fait 15 ans que je l’ai en tête ».
En attendant, on surveillera avec impatience le Bill n°5, sur les différentes plateformes et lors des séances dédicaces de l’auteur.