En effet, sur un bon centre venu de la droite de Valbuena, Gignac, pris par Marchal, ne peut cadrer sa reprise de la tête et obtient le premier corner du match
Le Sporting essaye malgré tout de tenir la cadence et se procure sa première offensive. Sur un service de Maoulida, Thauvin semble avoir été déséquilibré par Morel à l'extrême limite de la surface olympienne. Il faudra cependant revoir plusieurs fois l'action au ralenti pour en conclure qu'il n'y avait finalement pas de faute.
Pas très à l'aise dans ce nouveau système instauré par Frédéric Hantz, les bastiais craquent avant même le premier quart d'heure quand sollicité par Jordan Ayew, Valbuena trouve Gignac, qui contrôle à l'entrée de la surface et enchaîne avec une frappe lobée du pied gauche. Landreau est battu sur sa droite.
Voilà le Sporting bien mal embarqué et l'OM sur la voie royale..Et comme si cela ne suffisait pas, les bastiais doivent faire face à un nouveau coup dur dans la minute suivante. Jacques Faty, victime d'un claquage, doit être, en effet, remplacé par Julien Sablé.
Au premier quart d'heure le danger est toujoirs dans le camp du Sporting. Un corner frappé à gauche par Valbuena profite à Mendes, qui place sa reprise de la tête sur la transversale de Landreau. Ç'aurait pû faire 2 à 0 !
Et ça continue avec Gignac qui, servi côté gauche, élimine Marchal avec une grande facilité, avant de venir buter sur Landreau, décisif au sol !
il faut attendre la demi-heure pour voir le Sporting se créer sa première occasion dangereuse. Sur un bon service de Rothen, Maoulida coupe le ballon de la tête au point de penalty. Mais Mandanda bloque cependant la reprise qui manquait de puissance.
La première période se termine sur un rythme beaucoup moins élevé ce qui profite aux bastiais qui se créent quelques occasions. A l'image de Modeste qui, au terme d'un centre de Thauvin, tente la reprise de volée du pied droit au point de penalty, où Rothen semblait mieux placé. Le ballon fuit le cadre...
Mais on doit à la vérité de dire que l'OM qui aurait pu dans la foulée prendre un avantage plus important si la transversale de Landreau, battu sur le coup, ne s'était pas opposée à la volée du pied droit de Gignac
Un exploit de Thauvin
A la reprise le mot d'ordre « presser plus haut » était de rigueur côté bastiais. Et visiblement, les consignes sont parfaitement appliquées par les hommes de Hantz. La première minute de la seconde période ne s'était pas encore écoulée quand Thauvin décida de frapper. Et de quelle manière !
Profitant des espaces laissés par les Marseillais, les bastiais remontent rapidement le ballon. Thauvin récupère, se projette et place un tir puissant qui trompe Mandanda de près de 28m. Une égalisation au meilleur des moments pour les bleus qui du m^me coup font tomber me record d'invincibilité détenu par Mandanda le portier Marseillais qui jusque-là était resté plus de 500 minutes sans encaisser le moindre but en championnat.
Mais malgré cette égalisation, les joueurs de Frédéric Hantz continuent de souffrir sous le pressing des Olympiens qui, le coup encaissé, n'entendent pas abandonner le moindre point au vélodrome.
Ainsi, Amalfitano, au cœur de la surface bastiaise, place un tir détourné par Landreau encore décisif. Dans la foulée, Valbuena décale Amalfitano à droite qui centre devant le but de Landreau, Jordan Ayew devance les défenseurs corses, mais loupe totalement sa tête.
A quelques encablure de la demi-heure de jeu, c'est encore Landreau qui s'interpose devant Jordan Ayew après un superbe centre de Gignac.
Mais en face, les bastiais ont du répondant, à l'image de Palmieri qui reprend de volée un renvoi marseillais, sa frappe dévié file en corner.
L'OM grade cependant son cap
Avec Sougou qui sert parfaitement Valbuena, mais le ballon est détourné in-extremis par un excellent retour de Palmieri.
Un peu plus tard, sur un cafouillage, c'est Jordan Ayew, opportuniste, qui retrouve face au but corse et frappe fort, mais Landreau effectue une nouvelle parade miraculeuse.
Mais cela ne pouvait durer indéfiniment.
Oublié sur le côté droit, Gignac va encore surgir de sa boite pour porter l'estocade au Sporting.
Le buteur marseille accélère fixe puis sème Palmieri avant de placer un ballon imparable pour Landreau.
Le Sporting va alors essayer de revenir dans le match mais malgré ce long ballon de Rothen que Maoulida ne parvient à contrôler, rien n'y fait.
La victoire reste marseillaise.
La fiche technique
Olympique de Marseille : 2 -1 SC Bastia (1-0)
Arbitre : M. Moreira assisté de MM. Danos et Ocak
Avertissement : Palmieri (49e) pour Bastia
Buts : Gignac (12e et 82e) pour l'OM – Thauvin (46e) pour Bastia
Olympique de Marseille :
Mandanda (cap), Abdallah, Nkoulou, Mendès, Morel, Barton, Amalfitano (puis Sougou), Romao, Valbuena, Ayew (puis Kadir), Gignac
SC Bastia :
Landreau, Marchal (puis Choplin), Faty (puis Sablé), Harek, Cioni, Palmieri, Cahuzac (puis Angoula), Rothen, Maoulida, Thauvin, Modeste
Un ci scurderemu mai…
"Nous continuons à réclamer que le 5 mai soit une journée sans football ", a déclaré Josepha Guidicelli, l'une des responsables du Collectif, lors d'un point presse au stade Vélodrome en présence de Cédric Dufoy, secrétaire général de l'OM. "On ne peut pas envisager qu'on puisse faire la fête autour du football un 5 mai", a-t-elle ajouté, se disant "déçue par les instances du football et le président de la Ligue, Frédéric Thiriez, qui restent sourds à nos demandes".
Le député PS de Marseille Avi Assouly, lui-même ancien journaliste et victime de Furiani, a rappelé lors du point presse qu'il avait déposé un projet de loi visant à "sacraliser" la date du 5 mai mais que le texte en l'état était actuellement "bloqué". Josepha Guidicelli a rappelé, de son côté, que le candidat François Hollande avait indiqué pendant la campagne présidentielle qu'il "soutenait la démarche du Collectif".
Lors de l'échauffement, les joueurs de Marseille comme de Bastia portaient des t-shirt où était inscrit "Non aux matches le 5 mai".
Au coup d'envoi, un chèque de 10 000 euros a été remis aux hôpitaux de Corse et de Marseille, par les coauteurs d'un livre à but caritatif Furiani 20 ans, vendu à plus de 8 000 exemplaires.
L'intégralité des bénéfices de la vente de ce livre, soit 40 000 euros, a été reversée aux centres hospitaliers de Bastia, Ajaccio, La Timone, l'Hôpital Nord, les Hôpitaux Sud, la Conception et Lavéran, pour l'achat de lits médicalisés.