Via les réseaux sociaux, Mauro Morandi, 82 ans, vient d’annoncer qu’il allait quitter le bout de terre de l’archipel de La Maddalena sur lequel il vit depuis 32 ans. Menacé d’expulsion à de nombreuses reprises par les autorités transalpines, il a fini par céder. Les autorités du parc National de La Maddalena, qui gèrent l’île depuis 2016, comptent installer un observatoire environnemental dédié à la protection de la faune et de la flore*.
Cet îlot de Budelli, situé entre la Sardaigne et la Corse, va donc perdre son seul et unique habitant. Une pétition en ligne lancée à l’été 2020, pour protester contre ce départ forcé, n’aura donc pas suffit, malgré plus de 70 000 signatures. La procédure d’expulsion actée, l’octogénaire va devoir quitter à la fois son petit coin de paradis mais surtout son mode de vie, en véritable ermite loin de la civilisation.
Arrivé en 1989
Mauro Morandi débarque sur l’île en 1989, à bord de son catamaran. Apprenant que ce territoire de deux kilomètres carrés cherche un nouveau gardien, il s’installe au cœur d’un bunker datant de la Seconde Guerre Mondiale. Très rapidement, il prend soin de son environnement en déblayant les chemins ou encore en nettoyant les plages. Il se souvient aussi d’avoir fait le guide à l’occasion lors de la venue de touristes : « J’espère que quelqu’un pourra protéger l’île aussi bien que moi », a-t-il confié au Guardian. Il poursuit : « J’ai abandonné le combat. Après 32 ans ici, je suis très triste de partir. Ils m’ont dit qu’ils devaient faire des travaux sur ma maison et cette fois, cela semble être pour de bon. » L’homme a cédé devant des autorités italiennes qui se faisaient de plus en plus pressantes concernant son départ.
Maddalena
Celui que l’on surnomme le « Robinson Crusoé » italien va donc quitter la vie sauvage très prochainement. Lui qui n’avait que très rarement abandonné ce coin de paradis, depuis son arrivée, envisage de s’installer dans un petit appartement sur l’île de La Maddalena, bien décidé à conserver son rythme de vie : « Je vivrai à la périphérie de la ville principale, je n’irai donc là-bas que pour faire des courses et le reste du temps, je me tiendrai à l’écart. Ma vie ne changera pas trop, je verrai toujours la mer » a-t-il déclaré au Guardian.
*Source : The Guardian
Cet îlot de Budelli, situé entre la Sardaigne et la Corse, va donc perdre son seul et unique habitant. Une pétition en ligne lancée à l’été 2020, pour protester contre ce départ forcé, n’aura donc pas suffit, malgré plus de 70 000 signatures. La procédure d’expulsion actée, l’octogénaire va devoir quitter à la fois son petit coin de paradis mais surtout son mode de vie, en véritable ermite loin de la civilisation.
Arrivé en 1989
Mauro Morandi débarque sur l’île en 1989, à bord de son catamaran. Apprenant que ce territoire de deux kilomètres carrés cherche un nouveau gardien, il s’installe au cœur d’un bunker datant de la Seconde Guerre Mondiale. Très rapidement, il prend soin de son environnement en déblayant les chemins ou encore en nettoyant les plages. Il se souvient aussi d’avoir fait le guide à l’occasion lors de la venue de touristes : « J’espère que quelqu’un pourra protéger l’île aussi bien que moi », a-t-il confié au Guardian. Il poursuit : « J’ai abandonné le combat. Après 32 ans ici, je suis très triste de partir. Ils m’ont dit qu’ils devaient faire des travaux sur ma maison et cette fois, cela semble être pour de bon. » L’homme a cédé devant des autorités italiennes qui se faisaient de plus en plus pressantes concernant son départ.
Maddalena
Celui que l’on surnomme le « Robinson Crusoé » italien va donc quitter la vie sauvage très prochainement. Lui qui n’avait que très rarement abandonné ce coin de paradis, depuis son arrivée, envisage de s’installer dans un petit appartement sur l’île de La Maddalena, bien décidé à conserver son rythme de vie : « Je vivrai à la périphérie de la ville principale, je n’irai donc là-bas que pour faire des courses et le reste du temps, je me tiendrai à l’écart. Ma vie ne changera pas trop, je verrai toujours la mer » a-t-il déclaré au Guardian.
*Source : The Guardian