Comme le souligne Cécile Pastini, "l’arrivée des réseaux sociaux a facilité l’accès à une nouvelle violence auprès des jeunes". Dans le cadre de sa fonction de la prévention de la délinquance, elle a choisi d’intervenir dans les collèges auprès de jeunes enfants. Accueilli avec enthousiasme par la direction de l’établissement, Pierre Albertini, principal et Sophie Carbuccia, principale adjointe, c’est au collège de Baleone qu’elle a demandé aux animatrices de l’association Ava Basta d’intervenir.
Le niveau de la classe, 5ème, a été choisi parce que c’est une classe qui connaît le collège et son fonctionnement depuis plus d’une année et qui a encore plus de deux ans à y passer. La classe en question est une classe hétéroclite qui compte parmi son effectif un élève handicapé.
Une action en trois étapes
Cette action de lutte contre la violence a pour objectif de laisser s’exprimer les élèves sur les différentes formes de violence dont ils peuvent être victimes ou témoins. Un travail en trois étapes.
Une phase d’expression sur le ressenti des violences dans le collège. Un travail de deux qui va permettre d’établir un diagnostic des violences. Cinq types de violence émergent de ce travail : les violences physiques comme les bagarres entre élèves ; des insultes entre élèves que ce soit sur le physique, sur les origines… ; du harcèlement psychologique de groupe (lancement de rumeur, de mauvaise réputation…) ; les violences d’adultes contre des élèves en parole ou en geste ; un sentiment de traitement inéquitable entre les élèves.
Une deuxième phase où les élèves vont proposer des solutions afin de réduire les violences au sein du collège. Il s’agit là de définir un plan d’action : quelle action ? Contre quelle violence ? Par qui ? Où ? Quand ? Autant de questions auxquelles les élèves ont tenté de répondre afin de faire de leur collège un endroit où il fait bon être et où on a envie d’apprendre. Quelques axes ont émergé des différentes propositions de ces 24 élèves. Pouvoir se détendre avec la création d’une salle des élèves, la mise en place d’activité de loisirs. Les élèves veulent s’impliquer plus avec la création d’un club des élèves qui permettrait de mettre en place des actions pour récolter de l’argent. Cet argent servirait ensuite à organiser des sorties ou des évènements festifs. Les jeunes voudraient également faire plus de sport pour se défouler. Les élèves souhaiteraient aussi se rapprocher plus des adultes, avoir un dialogue régulier avec les responsables de l’établissement.
La troisième phase consiste à restituer, dans un premier temps à l’ensemble de la classe, puis à l’équipe pédagogique, le résultat de tout ce travail de réflexion sur la violence telle qu’elle peut être ressentie par les élèves dans leur vie de collégien(nes).
Pierre Albertini l'a assuré aux élèves avant de participer à la restitution des résultats, tout sera fait pour accéder au mieux aux demandes dans la mesure des possibilités de l'établissement. Sophie Carbuccia souhaite réussir à mettre en place, à plus ou moins long terme, un conseil de vie collégienne.
Le niveau de la classe, 5ème, a été choisi parce que c’est une classe qui connaît le collège et son fonctionnement depuis plus d’une année et qui a encore plus de deux ans à y passer. La classe en question est une classe hétéroclite qui compte parmi son effectif un élève handicapé.
Une action en trois étapes
Cette action de lutte contre la violence a pour objectif de laisser s’exprimer les élèves sur les différentes formes de violence dont ils peuvent être victimes ou témoins. Un travail en trois étapes.
Une phase d’expression sur le ressenti des violences dans le collège. Un travail de deux qui va permettre d’établir un diagnostic des violences. Cinq types de violence émergent de ce travail : les violences physiques comme les bagarres entre élèves ; des insultes entre élèves que ce soit sur le physique, sur les origines… ; du harcèlement psychologique de groupe (lancement de rumeur, de mauvaise réputation…) ; les violences d’adultes contre des élèves en parole ou en geste ; un sentiment de traitement inéquitable entre les élèves.
Une deuxième phase où les élèves vont proposer des solutions afin de réduire les violences au sein du collège. Il s’agit là de définir un plan d’action : quelle action ? Contre quelle violence ? Par qui ? Où ? Quand ? Autant de questions auxquelles les élèves ont tenté de répondre afin de faire de leur collège un endroit où il fait bon être et où on a envie d’apprendre. Quelques axes ont émergé des différentes propositions de ces 24 élèves. Pouvoir se détendre avec la création d’une salle des élèves, la mise en place d’activité de loisirs. Les élèves veulent s’impliquer plus avec la création d’un club des élèves qui permettrait de mettre en place des actions pour récolter de l’argent. Cet argent servirait ensuite à organiser des sorties ou des évènements festifs. Les jeunes voudraient également faire plus de sport pour se défouler. Les élèves souhaiteraient aussi se rapprocher plus des adultes, avoir un dialogue régulier avec les responsables de l’établissement.
La troisième phase consiste à restituer, dans un premier temps à l’ensemble de la classe, puis à l’équipe pédagogique, le résultat de tout ce travail de réflexion sur la violence telle qu’elle peut être ressentie par les élèves dans leur vie de collégien(nes).
Pierre Albertini l'a assuré aux élèves avant de participer à la restitution des résultats, tout sera fait pour accéder au mieux aux demandes dans la mesure des possibilités de l'établissement. Sophie Carbuccia souhaite réussir à mettre en place, à plus ou moins long terme, un conseil de vie collégienne.