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Le crématorium de Bastia à l’arrêt jusqu’au 26 août


Rose Casado le Samedi 27 Juillet 2024 à 15:29

Depuis le 15 juillet et jusqu'au 26 août, le crématorium de Bastia est fermé en raison de travaux. Un coup dur pour les familles endeuillées, reconduites vers celui d'Ajaccio durant cette période.



Le crématorium de l'Ondina à Bastia.
Le crématorium de l'Ondina à Bastia.

La situation n'est pas idéale pour les habitants de Haute-Corse. Depuis le 15 juillet et jusqu'au 26 août, le crématorium de Bastia est fermé au public. La raison ? La première phase d'un chantier de rénovation des infrastructures a débuté. Ces travaux, confiés au groupe OGF (Omnium de Gestion et de Financement), s'inscrivent dans le cadre du renouvellement de la délégation de service public.


L'entreprise, leader du marché du service funéraire, s'attelle à la réfection totale de l'appareil de crémation et de son système de filtration. « Ces travaux consistent à remplacer l'intégralité des briques réfractaires à l'intérieur de la structure ainsi que le système de filtration des fumées », explique Thierry Breteau, directeur général délégué de la société du crématorium de Bastia. Pendant cette période, environ 80 familles endeuillées sont contraintes de se rendre à Ajaccio pour les crémations, ajoutant plusieurs heures de route à des journées de funérailles déjà éprouvantes.

Pour limiter l'impact de cette fermeture sur les familles, Thierry Breteau a pris des mesures « Nous nous sommes arrangés pour que le crématorium d'Ajaccio accueille les familles sans frais supplémentaires. » Le groupe OGF prend en charge les coûts supplémentaires de transport pour les opérateurs funéraires, évitant ainsi aux familles d'être financièrement affectées. « Nous dédommageons les opérateurs funéraires pour le coût du transport, ce qui permet aux familles de ne pas être impactées financièrement », assure-t-il. Pour Thierry Breteau, « c'est un devoir d'assurer une continuité du service public ».


« Des travaux toutes les 5 000 crémations »

Bien que cette fermeture de cinq semaines puisse être source de stress pour les familles, elle reste indispensable. En effet, ces travaux répondent à des normes nationales strictes. « Il faut réaliser des travaux toutes les 5 000 crémations environ. Comme le crématorium en effectue environ 550 par an, nous étions arrivés à échéance. Il ne s'agit pas d'une défaillance, mais d'un processus normal », précise Thierry Breteau.

La seconde phase de travaux, prévue pour l'automne prochain, concernera la réhabilitation des parties publiques telles que la salle de cérémonie et le hall d'accueil. Une nouvelle fermeture temporaire sera donc inévitable.