Si un seul cas du variant britannique a pour l’heure été détecté sur l’île, la mutation du virus de la COVID-19 préoccupe les autorités sanitaires. Mais la Corse possède désormais une nouvelle corde à son arc dans la lutte contre l’épidémie : le laboratoire de l’université de Corte, Bioscope, est désormais capable de détecter les variants.
Un véritable atout pour sa directrice Alessandra Falchi, qui précise qu' « à ce jour, seuls 10% des laboratoires au niveau national » possèdent cette compétence. La technique a été développée grâce à « des tests réalisés par le Centre National de Référence (CNR) des virus des infections respiratoires » explique t-elle. Deux heures sont nécessaires pour analyser 100 échantillons.
Chaque semaine, Bioscope va donc recevoir « une grande partie » des tests positifs des laboratoires de l'île afin d'établir s’il s'agit d'un variant suspect. « Si c’est le cas, la souche est envoyée au CNR pour séquençage et validation » précise Alessandra Falchi. Ces résultats font ensuite l’objet d’un bilan au niveau national.
Depuis la semaine dernière, 28 positifs ont été analysés, et aucun variant n’a été détecté.
Un véritable atout pour sa directrice Alessandra Falchi, qui précise qu' « à ce jour, seuls 10% des laboratoires au niveau national » possèdent cette compétence. La technique a été développée grâce à « des tests réalisés par le Centre National de Référence (CNR) des virus des infections respiratoires » explique t-elle. Deux heures sont nécessaires pour analyser 100 échantillons.
Chaque semaine, Bioscope va donc recevoir « une grande partie » des tests positifs des laboratoires de l'île afin d'établir s’il s'agit d'un variant suspect. « Si c’est le cas, la souche est envoyée au CNR pour séquençage et validation » précise Alessandra Falchi. Ces résultats font ensuite l’objet d’un bilan au niveau national.
Depuis la semaine dernière, 28 positifs ont été analysés, et aucun variant n’a été détecté.