À l'initiative du ministère des Armées, la chambre de commerce et de l'industrie (CCI) de Corse, la chambre de métiers de l'artisanat (CMA) de Corse, le Medef de Corse et la Garde nationale ont organisé ce jeudi 25 mai une rencontre à l'Institut méditerranéen de Formation de Borgo pour signer une convention entre l'État et les entreprises locales.
Durant cette matinée d'échanges, trois accords ont été entérinés : le premier concerne le Medef de Corse et l'État, le deuxième s'est faite entre la Garde nationale et le CMA tandis que cinq entreprises corses se sont engagées dans un dispositif intitulé ProMilès destiné à aider les anciens militaires à se reconvertir professionnellement.
"Cette matinée avait une triple vocation: faire se rencontrer le ministère des Armées et les entreprises locales, faire découvrir le statut de réserviste de la Garde nationale, mais également d'aider les anciens militaires dans leur reconversion à une profession de la vie civile", indique Matthieu Lacaille, délégué régional du ministère des Armées pour la Corse et la région PACA.
Par ce biais, le ministère des Armées souhaite se mettre en relation avec des entreprises locales pour remplir des besoins spécifiques tels que le gardiennage, l'entretien des espaces verts, la livraison de nourriture ou encore l'entretien du patrimoine immobilier militaire sur des sites comme ceux de Calvi, Corte, Solenzara ou encore la base navale d'Aspretto. Grâce à ces marchés publics, les entreprises corses pourraient récupérer des contrats commerciaux d'une dizaine de millions d'euros chaque année.
Augmenter le nombre de réservistes en Corse
De son côté, la Garde nationale, créée après les attentats terroristes de 2015 et 2016, souhaite permettre à des civils de se rendre disponible pour prêter main-forte à l'État sur le territoire. Sur les 77 000 réservistes que compte la Garde nationale, 400 d'entre eux sont présents en Corse, dont la moitié sont des gendarmes. "Les réservistes viennent renforcer les forces armées dans leur mission quotidienne et font les mêmes missions que celles confiées à un militaire d'active ou à un gendarme, souligne le général Gaspari, secrétaire général de la Garde nationale. Un réserviste est un militaire à temps partiel, qui concilie sa vie professionnelle avec un engagement dans la réserve militaire."
En moyenne, les réservistes effectuent une trentaine de jours de mission par an au profit de l'armée. Ce statut particulier est régi par une convention de partenariat, signée ce jeudi matin avec la CMA, et permet de libérer plus facilement les réservistes de leur emploi pour qu'ils puissent travailler auprès des forces armées. Plus de 300 métiers sont éligibles à ce dispositif, ce qui donne l'opportunité à chacun de mettre ses capacités au profit de l'armée.
Un partenariat gagnant-gagnant entre les entreprises et l'État
Concrètement, les citoyens voulant s'engager dans la sécurisation du territoire peuvent demander à leur entreprise d'avoir des disponibilités pour se mettre à disposition du ministère des Armées. L'intérêt de cette démarche est double, profitant aussi bien pour les entreprises qui se voient gratifier d'un label de partenaire de la défense nationale, que pour les salariés réservistes qui bénéficient d'une réduction fiscale et d'une solde pour les jours qu'ils ont consacrés à la défense du pays.
Si, pour l'heure, une douzaine de partenariats ont été signés avec des entreprises corses, la Garde nationale souhaite accélérer le mouvement.
À l'échelle du territoire, Garde nationale souhaite faire monter ses effectifs en puissance en atteignant 160 000 réservistes d'ici à 2030.
Durant cette matinée d'échanges, trois accords ont été entérinés : le premier concerne le Medef de Corse et l'État, le deuxième s'est faite entre la Garde nationale et le CMA tandis que cinq entreprises corses se sont engagées dans un dispositif intitulé ProMilès destiné à aider les anciens militaires à se reconvertir professionnellement.
"Cette matinée avait une triple vocation: faire se rencontrer le ministère des Armées et les entreprises locales, faire découvrir le statut de réserviste de la Garde nationale, mais également d'aider les anciens militaires dans leur reconversion à une profession de la vie civile", indique Matthieu Lacaille, délégué régional du ministère des Armées pour la Corse et la région PACA.
Par ce biais, le ministère des Armées souhaite se mettre en relation avec des entreprises locales pour remplir des besoins spécifiques tels que le gardiennage, l'entretien des espaces verts, la livraison de nourriture ou encore l'entretien du patrimoine immobilier militaire sur des sites comme ceux de Calvi, Corte, Solenzara ou encore la base navale d'Aspretto. Grâce à ces marchés publics, les entreprises corses pourraient récupérer des contrats commerciaux d'une dizaine de millions d'euros chaque année.
Augmenter le nombre de réservistes en Corse
De son côté, la Garde nationale, créée après les attentats terroristes de 2015 et 2016, souhaite permettre à des civils de se rendre disponible pour prêter main-forte à l'État sur le territoire. Sur les 77 000 réservistes que compte la Garde nationale, 400 d'entre eux sont présents en Corse, dont la moitié sont des gendarmes. "Les réservistes viennent renforcer les forces armées dans leur mission quotidienne et font les mêmes missions que celles confiées à un militaire d'active ou à un gendarme, souligne le général Gaspari, secrétaire général de la Garde nationale. Un réserviste est un militaire à temps partiel, qui concilie sa vie professionnelle avec un engagement dans la réserve militaire."
En moyenne, les réservistes effectuent une trentaine de jours de mission par an au profit de l'armée. Ce statut particulier est régi par une convention de partenariat, signée ce jeudi matin avec la CMA, et permet de libérer plus facilement les réservistes de leur emploi pour qu'ils puissent travailler auprès des forces armées. Plus de 300 métiers sont éligibles à ce dispositif, ce qui donne l'opportunité à chacun de mettre ses capacités au profit de l'armée.
Un partenariat gagnant-gagnant entre les entreprises et l'État
Concrètement, les citoyens voulant s'engager dans la sécurisation du territoire peuvent demander à leur entreprise d'avoir des disponibilités pour se mettre à disposition du ministère des Armées. L'intérêt de cette démarche est double, profitant aussi bien pour les entreprises qui se voient gratifier d'un label de partenaire de la défense nationale, que pour les salariés réservistes qui bénéficient d'une réduction fiscale et d'une solde pour les jours qu'ils ont consacrés à la défense du pays.
Si, pour l'heure, une douzaine de partenariats ont été signés avec des entreprises corses, la Garde nationale souhaite accélérer le mouvement.
À l'échelle du territoire, Garde nationale souhaite faire monter ses effectifs en puissance en atteignant 160 000 réservistes d'ici à 2030.