Xavier Lacombe. Archives CNI
Xavier Lacombe, qui doit reprendre vendredi le siège de député de Corse-du-Sud de Laurent Marcangeli, devenu ministre de la fonction publique, a été mis en examen ce mardi 21 janvier dans une affaire de procurations litigieuses pour les élections territoriales de juin 2021. "Je confirme la mise en examen mardi de M. Lacombe pour complicité de faux et détention de faux", a indiqué à l'AFP le procureur de la République d'Ajaccio, Nicolas Septe, ajoutant que le futur député a été placé sous contrôle judiciaire.
Cette mise en examen concerne une "quarantaine" de procurations litigieuses établies à Péri, quand io était maire, sans que les mandants aient été présents lorsqu'un gendarme les a validées, a indiqué à l'AFP une source judiciaire. Ces procurations n'ont eu "aucune incidence sur le scrutin" des élections, a précisé cette source.
Pour les élections territoriales concernées par ces procurations litigieuses, Xavier Lacombe figurait en onzième place de la liste conduite par Laurent Marcangeli, alors chef de file de la droite insulaire d'opposition, et cette liste était arrivée deuxième avec 32% des votes exprimés, loin derrière la liste de Gilles Simeoni (40,6%). Xavier Lacombe faisait partie des 17 élus de droite d'opposition à l'Assemblée de Corse.
En juillet 2022, il devait être jugé en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité pour cette affaire. Le parquet d'Ajaccio avait proposé une peine de trois mois de prison avec sursis, non inscrite au casier judiciaire, ce que Xavier Lacombe avait accepté sur le principe, mais le président du tribunal avait refusé d'homologuer cette procédure, demandant un procès.
Une information judiciaire avait ensuite été ouverte, confiée à un juge d'instruction d'Ajaccio, qui a également mis en examen dans cette affaire deux gendarmes et le premier adjoint au maire de Peri, Jean Susini, a indiqué à l'AFP une source judiciaire.
Dans un communiqué Xavier Lacombe a indiqué que "bien qu'humainement affecté par cette décision", il "tient à réaffirmer son innocence et son entière confiance dans la justice". Il "entend défendre sa probité, ne pas faire de commentaires et se consacrer intégralement à ses missions" de député, de conseiller municipal et conseiller à la Communauté d'agglomération du pays ajaccien.
Cette mise en examen concerne une "quarantaine" de procurations litigieuses établies à Péri, quand io était maire, sans que les mandants aient été présents lorsqu'un gendarme les a validées, a indiqué à l'AFP une source judiciaire. Ces procurations n'ont eu "aucune incidence sur le scrutin" des élections, a précisé cette source.
Pour les élections territoriales concernées par ces procurations litigieuses, Xavier Lacombe figurait en onzième place de la liste conduite par Laurent Marcangeli, alors chef de file de la droite insulaire d'opposition, et cette liste était arrivée deuxième avec 32% des votes exprimés, loin derrière la liste de Gilles Simeoni (40,6%). Xavier Lacombe faisait partie des 17 élus de droite d'opposition à l'Assemblée de Corse.
En juillet 2022, il devait être jugé en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité pour cette affaire. Le parquet d'Ajaccio avait proposé une peine de trois mois de prison avec sursis, non inscrite au casier judiciaire, ce que Xavier Lacombe avait accepté sur le principe, mais le président du tribunal avait refusé d'homologuer cette procédure, demandant un procès.
Une information judiciaire avait ensuite été ouverte, confiée à un juge d'instruction d'Ajaccio, qui a également mis en examen dans cette affaire deux gendarmes et le premier adjoint au maire de Peri, Jean Susini, a indiqué à l'AFP une source judiciaire.
Dans un communiqué Xavier Lacombe a indiqué que "bien qu'humainement affecté par cette décision", il "tient à réaffirmer son innocence et son entière confiance dans la justice". Il "entend défendre sa probité, ne pas faire de commentaires et se consacrer intégralement à ses missions" de député, de conseiller municipal et conseiller à la Communauté d'agglomération du pays ajaccien.